Rions le 15.05.06

[christian]

Un épicier se plaint à une cliente : - Madame, je n'ai rien dit jusqu'à présent mais, maintenant, cela a trop duré. Voilà deux mois que votre fils me chipe une pomme, chaque matin, en allant à l' école. - Oh ! fait la dame, en blêmissant. Eh bien, heureusement que vous me prévenez. Et se tournant vers son petit garçon : - Voyons, Franck, j'espère que tu te rends compte de la gravité de ton acte. Avec toutes ces cochonneries que les agriculteurs pulvérisent sur leurs fruits, en mangeant des pommes qui n'ont même pas été lavées, tu risques de te faire mal au ventre.

- Avez-vous, demande une cliente à un employé, chargé de réapprovisionner les rayons d'un supermarché, un endroit dans ce magasin où l'on offre des dégustations gratuites ? - Oui. Au fond à droite. Vous cherchez peut-être un bon whisky ? - Ce que je cherche, surtout, c'est mon mari.

- Pourquoi, demande le surveillant d'une grande surface à une cliente d'apparence parfaitement honorable, avez-vous dissimulé douze tranches de jambon de Bayonne dans votre gaine ? - Parce que, répond-elle en toute ingénuité, avec mes dix pots de caviar, je n'avais vraiment plus de place dans mon soutien-gorge.

- C'est ennuyeux, dit le chef du personnel au patron d'un grand magasin, mais ce pauvre Dupont, qui avait tendance, depuis quelque temps, à être dur d'oreille, est devenu complètement sourd. Je crois qu'il va falloir nous en séparer. - Pas question, proteste le directeur. 11 y a, au contraire, une place toute trouvée pour lui. - Laquelle ? - On va le mettre au service des réclamations.

Une kleptomane rentre chez elle, un soir. - Chéri, dit-elle, à son mari, imagine-toi que, pendant que j'étais dans un grand magasin, une panne de secteur a tout plongé dans l'obscurité pendant cinq bonnes minutes. - Et tu n'as rien volé ? - Non. Par malchance, j'étais juste au rayon des pianos.

Un vendeur de glaces, installé dans un bois, a déserté quelques instants sa voiture pour se rendre dans un bosquet où une de ses clientes habituelles lui taille une petite pipe. Au moment crucial, la dame fait une grimace et, relevant la tête, demande au marchand de glaces : - Tu n'aurais pas le même, des fois, parfumé à la pistache ?

- Ma chérie, plaide un homme, surpris par son épouse, alors qu'il était couché avec une belle représentante en produits de beauté, cette jeune femme proposait des affaires tellement exceptionnelles que j'ai fait tout ce que je pouvais pour qu'elle veuille patienter jusqu'à ton retour.

Une jeune mariée, très déçue, confie à son gynécologue : - Depuis deux mois que nous sommes passés devant monsieur le maire, chaque soir, je prends mes précautions pour faire l'amour en toute sécurité mais mon mari ne m'a pas pénétrée une seule fois. 11 se contente de me lécher, interminablement. - C'est curieux, cela. Rappelez-moi le mode de contraception que vous utilisez. - Un diaphragme. - Et vous mettez bien votre gelée, dessus ? - Ça oui : selon les soirs, groseilles, coings ou cassis.

Le gynécologue dit à la jeune femme enceinte qui vient le consulter : - Vous aviez peut-être maI ajusté votre trampoline à spermatozoïdes. - Pardon ? - Excusez-moi pour ce jargon médical. C'est ainsi qu'entre nous nous appelons un diaphragme.

Un mari jaloux débarque à l'improviste, sur le coup de 4 heures de l'après-midi. Il trouve sa femme au lit et ramasse, sur le sol de la salle de bains, près du bidet, une serviette. Sans dire un mot, il fouille dans l'armoire de toilette puis rentre dans la chambre en tenant, d'une main, la serviette et de l'autre un rasoir, hérité de son grand-père. - Que vas-tu faire ? s'inquiète sa femme, terrorisée. - Eh bien, si cette serviette est sèche, je vais me raser.

[Muriel]