Bonjour Mimiine,
Le choix n'est évidemment pas simple, surtout le premier, car on est encore sous le coup du diagnostic et on se sent un peu perdu.
Mimiine a écrit :Vu le nombre de témoignages différents c'est vraiment pas facile... Comment avez vous fait vos choix vous ?
A l'époque, en 2011, il n'y avait pas encore de traitements oraux, seulement des injections. On m'a proposé des Interférons ou Copaxone. J'ai choisi Copaxone pour deux deux raisons : injections sous-cutanées alors que l'énorme aiguille intramusculaire me faisait une peur terrible ; et surtout, moins d'effet secondaire dépressif, ce dont je n'avais vraiment pas besoin.
Mimiine a écrit :Je me dis que je vais peut-être essayer Aubagio et que si ça ne va pas je passerais aux injections... Je ne sais pas au bout de combien de temps ni sur quels critères ils acceptent de changer un traitement. Je verrais bien...
Après 5 ans d'injections, j'ai demandé à ma neurologue à passer à un traitement oral et elle m'a proposé Aubagio.
Il existe plusieurs types de traitement : dits de première intention ou de première ligne ; de second intention, etc. selon l'agressivité de la Sep. Si le traitement de première ligne ne parvient pas à empêcher suffisamment les poussées et qu'on en a à répétition, le neurologue propose alors de passer à un autre type de traitement, avec une molécule et un principe différents.
Je ne regrette pas d'être passé à Aubagio.
Mimiine a écrit :Des fois on en parle avec mon copain, mais on se disait pas d'ici 2-3 ans... Je ne me sens pas spécialement prête ni dans l'envie ou le besoin.
Mais Aubagio laisse des traces qui ne le rendent pas compatible avec le projet d'avoir un enfant, que ce soit pour les femmes ou pour les hommes. Il faut donc le suspendre et en supprimer toute trace.
Si vous avez finalement un projet d'enfant (et la Sep ne doit pas vous empêcher d'y penser, d'essayer, d'en avoir !), il sera alors toujours possible de le faire et il faudra voir avec ton neurologue ce qui est le mieux.
Tu es maintenant prise en charge et le suivi permettra, s'il y a lieu, d'adapter ton traitement.
Bien à toi.