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josé

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Message non lu par josé »

Ca fait pas mal de temps que je me "tâte" à savoir si je devais diffuser ces infos que j'avais découvertes courant Aout ...

Je ne peux pas garder celà plus longtemps pour moi ...
Vous en faites ce que vous voulez ...

C'est un article tiré du quotidien économique "Les échos" qui m'avait mis "la puce à l'oreille" :
Sclérose en plaques : l'Etat incité à baisser le prix des traitements
[ 17/08/10 ­ 01H00 ­ Les Echos ­ actualisé à 00:37:13 ]
La Haute Autorité de santé a passé au crible les quatre traitements actuellement sur le marché.
Contrairement aux espoirs initiaux, ces médicaments ne modifient pas la progression du handicap à long terme.
La conséquence logique devrait être une baisse des prix.
L'intérêt d'autres types de médicaments va être bientôt réévalué.
Pour le gouvernement, qui cherche comment réduire le déficit de la Sécurité sociale, voilà une cible toute trouvée.
Après une analyse approfondie, la Haute Autorité de santé (HAS) vient en effet de revoir à la baisse l'intérêt médical des traitements actuels de la sclérose en plaques,
cette maladie neurologique auto-immune qui entraîne différents handicaps,
notamment des paralysies.
Elle juge les médicaments en cause moins efficaces qu'espéré lors de leur lancement.
Une remise en cause qui a de bonnes chances de se traduire par une baisse des prix.
Dans un rapport rendu le mois dernier,
la HAS estime que les quatre traitements étudiés (trois interférons et l'acétate de glatiramère, vendu en France sous la marque Copaxone par Sanofi­Aventis)
ne modifient pas la progression du handicap à long terme.
En conséquence, l'autorité dégrade la note qualifiant l'amélioration du service médical rendu (ASMR) de ces médicaments, du niveau I,
signifiant un progrès thérapeutique majeur, au niveau III,
représentant un progrès modéré.
« Les interférons, arrivés sur le marché il y a quinze ans,
représentaient un grand espoir pour les malades,
explique Gilles Bouvenot, le président de la commission de la transparence de la HAS.
Même si nous continuons à penser que ces médicaments rendent un service médical important, avec le recul,
ils n'ont pas concrétisé les espoirs mis en eux à l'époque.
Ces produits réduisent la fréquence des poussées de paralysie, mais ils n'ont pas d'action démontrée sur la prévention du handicap. »
Cette révision du progrès thérapeutique à la baisse devrait conduire les pouvoirs publics,
en l'occurrence le Comité économique des produits de santé (CEPS), à diminuer les prix de ces médicaments.
« Il est certain que, lorsque l'ASMR baisse, le CEPS en tient compte.
Le cas s'est par exemple produit il y a quelques années avec le traitement de la maladie d'Alzheimer »,
explique un bon connaisseur du dossier.
Noël Renaudin, le président du CEPS, a déjà reçu notification de la baisse de la note.

Pas d'impact pour les patients

L'effet sera neutre pour les patients : la sclérose en plaques est une affection de longue durée prise en charge à 100 %.
En revanche, la réévaluation risque d'avoir des conséquences sur le chiffre d'affaires des laboratoires.
Le principal industriel concerné est Biogen Idec, le fabricant d'Avonex.
Avec 16.418 ordonnances sur plus de 36.000 (en cumul annuel en août 2009), le produit de la biotech américaine concentre 45 % des volumes en France.
Logiquement, c'est aussi celui qui coûte le plus cher à l'Assurance­maladie, avec 80 millions d'euros de remboursements en 2008,
année au cours de laquelle l'entreprise a vendu près de 110.000 boîtes d'Avonex dans les officines de l'Hexagone
et a réalisé 92,5 millions d'euros de chiffre d'affaires.
Arrivé sur le marché en 2007, l'anticorps monoclonal Tysabri, son autre traitement de la sclérose en plaques, n'a jamais obtenu d'ASMR de niveau I,
se contentant, en 2007, d'un niveau III.
De son côté, Sanofi-Aventis se veut serein. « Cette réévaluation était attendue de longue date,
et la nouvelle ASMR reste de très bon niveau.
Il existe effectivement un risque,
mais pas de certitude, de voir les prix revus à la baisse.
Tout dépendra des priorités du CEPS »
,
juge le laboratoire tricolore.
En 2008, le champion français de la pharmacie a réalisé 52 millions d'euros de ventes dans les pharmacies de ville avec la Copaxone.
« Nous sommes dans une ambiance générale de baisse des prix, mais nous n'avons reçu pour l'instant aucune notification.
Dans cette pathologie, le vrai changement arrivera avec les formes orales de traitement, où le comprimé remplacera l'injection »,
anticipe Olivier Ertzbischoff, directeur des affaires publiques de Bayer,
qui commercialise le Betaferon, premier interféron arrivé sur le marché.
Ces comprimés constituent-ils un nouvel eldorado pour les laboratoires ? Rien n'est moins 
sûr.
De première importance pour les patients, cette innovation n'obtiendra pas pour autant d'ASMR I car elle ne sera pas plus efficace.

Avis à Novartis et à Merck Serono (fabricant du 
Rebif),
qui développent de tels produits.
Et à tous les industriels en général,
car la HAS ne compte pas s'en tenir là.
L'organisme passe actuellement au crible les disphosphonates contre les métastases osseuses et les hormones de croissance,
avant de s'attaquer à l'automne aux traitements de l'hypertension artérielle pulmonaire.
En attendant d'analyser en 2011 la quarantaine de neuroleptiques.

LAURENCE BOLLACK, Les Echos

Une maladie qui touche environ 65.000 personnes en France
La sclérose en plaques est une affection neurologique évolutive auto­immune qui touche 
surtout les adultes jeunes, entre 20 et 40 ans. Elle entraîne des déficiences multiples, 
variables selon l'évolution de la maladie et les individus, comme des troubles moteurs et 
sensitifs ou des troubles des fonctions cognitives et de l'humeur. La sclérose en plaques 
concerne deux fois plus de femmes que d'hommes. Elle affecte 350.000 personnes en 
Amérique du Nord et 450.000 en Europe, dont environ 65.000 en France, où 2.000 cas 
apparaissent chaque année.


Le commentaire d'Aventis est à gerber ... on s'apperçoit que ça faisait déjà qq temps
que les industriels connaissaient les conclusions de ce rapport,
et donc qu'ils mentaient sur les "bénéfices réels" de leurs traitements pour les malades ...

Suite à cet article, j'ai commencé à chercher partout la source de cette info,
et je l'ai trouvé sur le site de la HAS (Haute Autorité de Santé) :

http://www.has-sante.fr/portail/jcms/c_ ... inf-ag-sep

Bonne lecture ... (sic) :/

EDIT : je vous ai mis l'article des Echos sous une forme "un peu plus lisible",
dans un fichier au format PDF (normalement, tout bon PC/MAC/etc ...
est capable de le lire sans problèmes, de nos jours

http://www.files-save.com/fr/download-b ... 035a8.html
Modifié en dernier par josé le 06 déc. 2010, 14:55, modifié 1 fois.
Lelette

Message non lu par Lelette »

Je n'ai quant à moi jamais considéré la Copaxone autrement que comme un traitement symptomatique (enfin si, peut-être au début, parce qu'il faut bien, quand le diagnostic vous tombe sur la tête, vous dire que vous faites ce qu'il faut pour ralentir la maladie... encore que ça ne veut rien dire pour moi : être en fauteuil à 60 ans plutôt qu'à 50 me fait une belle jambe :roll:. Et encore, j'ai attendu plus d'un an avant de commencer un traitement...).

Le Liorésal m'empêche d'avoir trop de raideurs musculaires, l'Hexaquine m'épargne quelques crampes, le Xatral quelques soucis urinaires, mais ils n'empêcheront pas le handicap. De la même manière, la Copaxone m'évite d'avoir une poussée tous les 2 mois, c'est-à-dire un ralentissement et des ennuis neurologiques aggravés 50 % du temps. Mais je n'attends pas autre chose de mes petites piqûres quotidiennes. Je reste persuadée que les poussées sont les arbres qui cachent la forêt. L'expression du phénomène inflammatoire, mais pas du processus de dégénérescence qui, lui, entraîne une destruction plus ou moins rapide mais irrémédiable du cerveau et aboutit bel et bien à un handicap. Traiter les poussées, c'est comme donner un anti-douleur à un cancéreux. Mais faut-il pour autant l'en priver ?

Pour ce qui est de l'aspect financier, je viens de faire le calcul : ma perf mensuelle de solu coûte 36 euros à la Sécu. Les médocs officiellement symptomatiques 35 euros supplémentaires. Et je ne compte pas la kiné, les antidép ni le Rivotril (je ne sais pas combien il y a de gouttes dans un flacon ni donc par conséquent combien de temps il va me durer :wink: ).

C'est vrai que j'ai la sensation d'engraisser les labos. Mais leurs produits me procurent quand même un confort de vie auquel je n'ai pas envie de renoncer, même pour les beaux yeux de la SS (pas très civique, je sais, mais il faut parfois savoir se montrer un peu égoïste...).

Ce qui est écœurant par contre, et là je te suis complètement José, c'est qu'on nous fait prendre des vessies pour des lanternes. Peut-être pour remonter le moral des troupes ? :shock:
karima

Message non lu par karima »

alors la je suis complètement d accord avec vous!!!!ça ne vous étonnes pas je pense!!
Kosok

Message non lu par Kosok »

Perso, je savais que dans mon cas que le Bétaferron était supposé ralentir la fréquence des poussées, pas la progression du handicap, on est bien d'accord. Mais ce n'est pas le neuro qui me l'a expliqué, il a fallu que je farfouille aussi. Je trouve aussi qu'on (les neuros) devrait donner des explications plus claires, sur les attentes et limites des traitement. Vous ne trouvez pas?
Par contre ce qui me scotche , ce sont les sommes d'argent impliquées. C'est énorme.
Une SEP déclarée,c'est une risette de plus dans les labos pharmaceutiques, non?
Isis

Message non lu par Isis »

Quand on voit que le Bétaféron revient à 1200 € par mois!!!!!!



Par contre, je savais que les interférons ralentissais le nombre de poussées, et elles apparaissaient moins fortes avec ce traitement.
Mais mon neuro, dernièrement m'a dit, super vous marchez mieux c'est le Bétaféron qui marche mdr2 alors là je ne l'ais pas cru, j'avais envie de lui dire ça vient plutot de mon kiné et moi qui faisons le maximum pour!!!!!

Comme quoi on nous raconte n'importe quoi !!!!

et je me doutais bien que Karima allait pointer son petit nez :wink:
karima

Message non lu par karima »

coucou isis !!!! :lol: :lol: :lol:
Magie

Message non lu par Magie »

MOn neuro m'avait bien expliqué que le Rebif diminuait la fréquence des poussées.

De plus, dans chaque boite de Rebif, il y a une bible sur l'efficacité et les effets secondaires.

Peut etre que la réglementation au Canada est différente sur les infos a donner.
Lelette

Message non lu par Lelette »

En fait, il semble que pour beaucoup de neuros, diminuer la fréquence des poussées = ralentir l'évolution de la maladie, et donc du handicap. Mais je pense que c'est ce qu'ont longtemps pensé les "savants"... Et qu'avec le recul, ils s'aperçoivent que ça n'est pas vraiment le cas (quant à savoir si les labos le savaient déja... :roll: )
Kosok

Message non lu par Kosok »

Ceci dit, on peut relativiser aussi en disant que poussée sévère (je ne parle pas de poussette, hein) = séquelles sévères possible
donc progression du handicap. On accentue peut-être la progression "normale" (si on peut parler de normalité)...
Philosophe ce soir?
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