Ma présentation
Posté : 29 mars 2024, 18:56
Bonjour,
Je m'appelle Patoche, j'ai 33 ans et je suis la maman d'un petit garçon de 4 ans.
En septembre 2020, ma vie a basculé avec le diagnostic de sclérose en plaques. Tout a commencé à la fin de l'été, lorsqu'une vague de chaleur a exacerbé mes symptômes. Mes jambes me faisaient déjà mal, mais cette fois-ci c'était différent. Mon pied droit refusait de coopérer, mon côté gauche devenait engourdi de l'estomac aux orteils. Je peinais à marcher et je perdais progressivement mes sensations. Mon médecin généraliste, malgré ses efforts, n'a pas pu trouver de réponse et m'a conseillé de me rendre aux urgences.
Aux urgences, l'attente a été longue, les températures Covid n'aidant pas. Finalement, après des examens, une nuit angoissante dans le couloir de l'hôpital et une IRM, les médecins évoquent leurs doutes sur une possible sclérose en plaques. Ce fut un coup dur pour moi...
Les jours qui ont suivi ont été remplis d'examens et de traitements, dans un tourbillon d'émotions. J'ai passé 15 jours à l'hôpital, subissant de nombreuses prises de sang, une IRM, une ponction lombaire avec ses migraines infernales en résultat. Mon conjoint, malgré les restrictions Covid, a été mon roc, venant me voir chaque jour et me donnant des nouvelles de notre fils.
Après une série de bolus de corticoïdes, des discussions avec la neurologue et des rendez-vous avec divers spécialistes, le diagnostic est finalement tombé : sclérose en plaques. Les traitements ont commencé, mais les défis ne se sont pas arrêtés là. En décembre, une nouvelle poussée a entraîné un changement de traitement, et je me suis retrouvée à jongler avec la maladie, le travail, mon fils...
Les semaines ont défilé, rythmées par les rendez-vous médicaux, les séances de sophrologie, de kiné, les discussions avec ma psychologue. J'ai appris à vivre avec la sclérose en plaques, à apprivoiser la fatigue, les douleurs, les traitements. Et malgré les hauts et les bas, j'ai décidé de ne pas me laisser abattre. Je me suis lancée dans de nouvelles activités, comme la natation, j'ai pris du recul sur les choses, j'ai appris à respirer, à sourire, à me battre.
Aujourd'hui, je suis toujours là, entourée de l'amour de mon fils, de mon conjoint, de ma famille et de mes amis. La maladie a renforcé nos liens, nous avons même décidé de nous marier après 10 ans de vie commune. La vie continue, malgré la sclérose en plaques. Il y aura toujours des défis à relever, mais je suis prête à les affronter, avec le soutien de mes proches et la volonté de profiter de chaque instant.
Patoche
Je m'appelle Patoche, j'ai 33 ans et je suis la maman d'un petit garçon de 4 ans.
En septembre 2020, ma vie a basculé avec le diagnostic de sclérose en plaques. Tout a commencé à la fin de l'été, lorsqu'une vague de chaleur a exacerbé mes symptômes. Mes jambes me faisaient déjà mal, mais cette fois-ci c'était différent. Mon pied droit refusait de coopérer, mon côté gauche devenait engourdi de l'estomac aux orteils. Je peinais à marcher et je perdais progressivement mes sensations. Mon médecin généraliste, malgré ses efforts, n'a pas pu trouver de réponse et m'a conseillé de me rendre aux urgences.
Aux urgences, l'attente a été longue, les températures Covid n'aidant pas. Finalement, après des examens, une nuit angoissante dans le couloir de l'hôpital et une IRM, les médecins évoquent leurs doutes sur une possible sclérose en plaques. Ce fut un coup dur pour moi...
Les jours qui ont suivi ont été remplis d'examens et de traitements, dans un tourbillon d'émotions. J'ai passé 15 jours à l'hôpital, subissant de nombreuses prises de sang, une IRM, une ponction lombaire avec ses migraines infernales en résultat. Mon conjoint, malgré les restrictions Covid, a été mon roc, venant me voir chaque jour et me donnant des nouvelles de notre fils.
Après une série de bolus de corticoïdes, des discussions avec la neurologue et des rendez-vous avec divers spécialistes, le diagnostic est finalement tombé : sclérose en plaques. Les traitements ont commencé, mais les défis ne se sont pas arrêtés là. En décembre, une nouvelle poussée a entraîné un changement de traitement, et je me suis retrouvée à jongler avec la maladie, le travail, mon fils...
Les semaines ont défilé, rythmées par les rendez-vous médicaux, les séances de sophrologie, de kiné, les discussions avec ma psychologue. J'ai appris à vivre avec la sclérose en plaques, à apprivoiser la fatigue, les douleurs, les traitements. Et malgré les hauts et les bas, j'ai décidé de ne pas me laisser abattre. Je me suis lancée dans de nouvelles activités, comme la natation, j'ai pris du recul sur les choses, j'ai appris à respirer, à sourire, à me battre.
Aujourd'hui, je suis toujours là, entourée de l'amour de mon fils, de mon conjoint, de ma famille et de mes amis. La maladie a renforcé nos liens, nous avons même décidé de nous marier après 10 ans de vie commune. La vie continue, malgré la sclérose en plaques. Il y aura toujours des défis à relever, mais je suis prête à les affronter, avec le soutien de mes proches et la volonté de profiter de chaque instant.
Patoche