Question IRM - Traitement ... Vos lumières

Rebif, boolus, etc... vous continuez le traitement mais c'est très dur. Que ressentez-vous ?

VOUS NE TROUVEZ PAS VOTRE TRAITEMENT ICI ?
--> Demandez nous de créer un nouveau forum dédié à votre traitement par message privé à Defcom, Bashogun ou Freddes.
Règles du forum
Retrouvez ici, les discussions autour des différents traitements et leurs effets secondaires ou encore la recherche sur la maladie.
Le caractère sérieux de cette catégorie du forum est incompatible avec les posts inutiles et sans importance réelle avec le sujet.

Nous vous demandons donc de réserver vos posts sans liens sérieux ou hors sujet à d'autres parties du forum qui sont prévues à cet effet ;)

Les débordements seront corrigés après concertation inter modos, et vous serez bien sur avertis en PV.
Toute réaction à ces corrections ne seront pas admises en public, vous pourrez revenir vers nous en PV uniquement.

Merci de votre compréhension
Avatar du membre
maglight
VIP
Messages : 3531
Enregistré le : 05 juil. 2018, 11:12
Contact :

Re: Question IRM - Traitement ... Vos lumières

Message non lu par maglight »

Hello ici, :D
Nostromo a écrit : 07 avr. 2023, 10:31 Une poussée nécessite obligatoirement (selon moi) une rupture de la BHE, tout comme elle nécessite obligatoirement (selon moi) l'apparition d'au moins un nouveau symptôme (ou la réactivation d'un ancien symptôme).
Lut jipé
A mon avis, tout le problème, est que le neuro, pour qualifier une poussée, doit trouver la preuve, d'un syndrome radiologique confirmé par un examens clinique, et tu te ranges à leur avis.
Si le neuro tombe sur un air de broca, qui flambe à l'IRM et que par ailleurs, le patient à des troubles de l'élocution, alors, c'est facile, pour lui de conclure à la poussée. Mais, j'ai bien peur, qu'il y ai comme un gros HIC.
La complexité du cerveau, fait qu'ils sont incapables, de déceler un syndrome clinique, plus subtil.
ça sous entend, (selon moi) qu'un nombre x de poussée, passent bien, sous les radars !
Que faisons nous ( ou plutôt, que font-ils, parce que nous, on doit faire avec) de toutes celles là, Jipé ?
En d'autres mots, si on reprend, les dernieres photos, postées par Lélé, ils arrivent facilement à associé syndrome clinique et radio clinique, pour le sommet de l'iceberg. Tous ce qui est en dessous de l'iceberg, c'est juste pas gagné. Si tu as un trouble lors du test rotulien, le neuro le voit, mais si tu te tapes un trouble de type psy, comme un trouble de l'humeur, impossible pour le neuro de savoir, si son patient est irascible de nature, ou si il subit, un symptôme lié à l'inflammation de sa lésion.
Linette2021 a écrit : 07 avr. 2023, 09:53 mon IRM cérébrale a retrouvé un hypersignal du nerf optique droit avec une prise de contraste ainsi que des hypersignaux périventriculaires, juxtacorticaux et du corps calleux, dont deux réhaussées par le produit de contraste... mais à l'époque j'avais juste une névrite optique. Que signifie les deux autres hypersignaux? des symptômes imperceptibles de la poussée?
'lut Linette
Le corps calleux, ne traite rien de notoire, mais il est un élément clé, de la transmission nerveuse entre les deux hémisphères. Si le lobe droit, analyse une donnée, le cerveau a besoin de l'analyse du lobe gauche, pour arriver à traiter l'information dans sa globalité, avec finesse. Et inversement. Il reçoit un va et vient ininterrompu d'informations. Et les informations qu'il transmet, traitent tous les aspects, de la logique, au ressenti subjectif ect... Alors, lorsqu'il est atteint, à quel point le transmetteur, a transmis correctement l'information ?
Je ne pense pas, qu'une lésion sur le corps calleux, puisse aboutir, à un syndrome clinique, visible par le neuro. Comme tu dis, c'est imperceptible. Seul, le patient, sera susceptible de s'en rendre compte. Est-ce que ça doit, de facto, écarter la poussée ?
Les neuro, gèrent comme il peuvent les symptômes fonctionnels, et c'est tant pis, pour les patients qui ont des troubles, ayant des conséquences sur leur vie sociale. Ceux là, à mon avis, sont bien a plaindre....même si ils marchent, voient, parlent ect... :( La science a ses limites, et le dessous de l'iceberg, reste peu, voir pas bien compris, et donc, non pris en compte. J'aimerais juste qu'ils soient honnêtes, et qu'ils ne disent pas:
Il n'y a rien! quand l'état de la science ne leur permet pas de le savoir. Je suis une éternelle rêveuse :?
Bonne soirée
Tchuss
Avatar du membre
Nostromo
VIP
Messages : 3924
Enregistré le : 26 mars 2018, 02:32
Ville de résidence : Nyon
Prénom : Jean-Philippe
Ma présentation : http://www.la-sclerose-en-plaques.com/v ... 23&t=15577
Contact :

Re: Question IRM - Traitement ... Vos lumières

Message non lu par Nostromo »

Salut Mag',
maglight a écrit :A mon avis, tout le problème, est que le neuro, pour qualifier une poussée, doit trouver la preuve, d'un syndrome radiologique confirmé par un examens clinique, et tu te ranges à leur avis.
Pour moi, une fois que j'étais diagnostiqué, Gout se contentait d'enregistrer la résurgence d'anciens symptômes et considérait par défaut que c'était une poussée. Dans un de ces cas toutefois, après avoir vu Gout pour discuter traitements et alors que j'avais un net retour de symptômes depuis plusieurs jours, j'avais eu l'occasion de faire une IRM quelques jours plus tard. IRM qui n'avait montré aucune prise de contraste...

Faire confiance à sa bonne étoile plus qu'à la parole des neuros, quoi :).

En revanche, Gout avait très bien su qualifier ma névrite optique, un petit fond d'oeil et hop, l'affaire était pliée.
Si le neuro tombe sur un air de broca, qui flambe à l'IRM et que par ailleurs, le patient à des troubles de l'élocution, alors, c'est facile, pour lui de conclure à la poussée.
riree riree

Tiens, va donc lire cet article.

Faut que je file, on en reparle le week-end prochain, bizzz !

JP
SEP récurrente-rémittente depuis 1993, diagnostiquée en 1995
Répondre

Retourner vers « Les traitements médicaux et les effets secondaires »