salut tous
Bashogun a écrit : ↑07 déc. 2019, 09:44
I have a dream, pourrais-je dire comme Martin Luther King en son temps. Moi qui connaît bien pour y avoir vécu longtemps les ghettos de riches où règne l'entre-soi social, moi qui ai travaillé longtemps et avec bonheur dans les 'cités', où il existe malheureusement aussi un entre-soi, je rêve d'une société apaisée où chacun respecterait et même "rencontrerait" l'autre dans sa différence, où on ne regarderait pas l'autre avec mépris ou indifférence. Ensemble.
merci pour ce texte basho, tes mots illustrent, mes pensées.
Vue de ma fenêtre, j'ai côtoyé très tôt la diversité des gens dit "populaire" ouvrier immigrès ect...l'inverse de toi, en fait
Par la suite, j'ai basculé sans trop comprendre dans un univers totalement différent
La notion évoquée, de ne pas mélanger, les torchons et les serviettes, a pris tout son sens.
La condescendence, affichée devant
une simple femme de ménage était juste une horreur a observer.
Les rallyes, était organiser, pour que surtout, l'on ne se mélange pas avec
la populace sympa, les mecs !
Enfin, cette particularité, je l'ai aussi vu a travers certaines communauté qui se protège des autres et ne se mélangent surtout pas a d'autres qui ne serait pas de la même obédiences !
Pour en revenir au sujet qui nous intéresse
« Tribal », nous dit Mag'... Comme un retour aux origines, aux origines du tatouages, à la Nature, je pense, comme une contestation de l'état de notre société dite moderne. Tribal, comme la volonté d'appartenir à un collectif - ce qui n'est pas sans ambivalence puisque le tatouage peut dans le même temps marquer une volonté de se particulariser. On retrouve ainsi l'individualisme qui marque de plus en plus notre culture occidentale moderne.
Ce choix du tribal est lié pour ma part a ce que tu décris de l'origine.
J'avais évoquée, dans un post sur "les ressentis" que j'avais avec la sep.
" comme une perte de l'originel" ...."comme une sensation de devoir impérieusement revenir a mes véritables sources ."
Vivre avec une épée de damocles au-dessus de la tête est un signe distinctif invisible. Arborer un tatouage signant une distinction, prend maintenant tout son sens. Le tatouage est ancestral et on le retrouve dans beaucoup de culture. Il est effectivement une marque de "dignité " et "d'appartenance". La notion de souffrance, liée a l'aiguille est un acte de courage, et celui qui l'endure...maitrise la douleur.
Populaire, c'est bien une expression qui dénote le «
séparatisme social généralisé » (Eric Maurin), voire
l'apartheid social (G. Felouzis) qui règne en France et qu'analysent nombre de sociologues. «
la p'tite rebeu n'a rien à faire avec Mme », comme le rapporte Khadija... On ne peut pas dire que le vivre ensemble existe vraiment dans notre pays (mais davantage à La Réunion
) !
La France périphérique (Guilluy),
l'Archipel français (Fourquet), autant d'analyses récentes de la fracturation de plus en plus profonde à l’œuvre en France
pour les peuples occidentaux, il a plutôt toujours s'agit "d'acte de sauvage". je pense que la culture occidentale ne connait le tatouage que depuis peu. Et pas pour les meilleurs raisons.
Les premiers tatouages devaient datés de la piraterie. Puis, ce sont les taulards qui se sont mis a jouer de l'aiguille.
De quoi, donner toutes les lettres de noblesse qu'on lui connaît.
Alors, que le tatouage, peut vraiment se porter, comme un bijou. Les mentalité changent un peu, mais c'est long !
@ Audrey, Whaoooh, ton tatoueur maitrise bien l'ombre et la lumière. Le sujet n'était pas des plus facile.
bravo, en tout cas ! Tenir les deux fois 6h, c'est très courageux.
Tchuss