Billet du jour de la SEP
Posté : 04 oct. 2019, 14:21
Hello,
Humeur du jour alors que je préférerais Humour du jour. Comme des fois ça m'arrive, surtout à mes moments de plénitudes sépiennes, lorsque la fatigue m'envahit et que ma tête s'embrume, mon âme s'exprime :
Depuis que j'ai la SEP et que je lis ce forum, j'identifie les sepiens à de marathonien dont la course va au-delà des 42,195 km.
J'ai vu le marathon de Doha à la télé sous la chaleur torride et les coureurs qui s'effondrent... Bref, ce n'est pas le propos.
Un marathonien se prépare à sa course qui a une ligne d'arrivée, et il construit son régime et chaque pas est important pour la course.
Et à des moments ils ne ressentent rien comme hypnotisé et ressentant que le bitume sous leur pied qui tapa tape...tape tape. Et ce qui fait tenir c'est le cœur et la tête.
Je m'identifie de plus en plus à cet esprit (alors que je n'ai jamais couru de marathon) ou avec la SEP, le chemin est long, et j'avance, des fois ça va, j'ai le moral, j'oublie la maladie et déroule les jours, et il suffit d'un coup de chaleur, une mauvaise nuit, un coup de colère, une brise du nord ou rien, et je ressent ces coups de fatigue, les fourmillements, les sensations que je connais et que je veux ignorer et celles qui apparaissent, qui m'inquiète et que je ne sais qualifier d'amie à adopter ou fortuite de passage.
L'angoisse monte, la peur m'envahit, la pression me retourne et le flot de questions me noie .. glub glub… Je me noie.
Et à un moment il me faut ressortir la tête et penser à avancer mes pieds qui tapent… tapent.
Le cœur et la tête ; du cœur il en faut pour avoir la volonté d’avancer lorsque on se dit à quoi bon, dans tous les cas cette course n’a pas de sens. Courir ne sert qu’à user les chaussures et les chaussettes et tout ce qui les porte. Le cœur sert à se donner des objectifs et des rêves, le cœur sert à prendre sur soit, se sacrifier par amour aux autres.
La tête ? ce qu’il en reste ! certaines parties sont endormies. La tête c’est ce qui permet de se raisonner et de raisonner. Cette tête, moteur du tout, qui a su réinventer le monde à l’idéal humain, elle nous pousse à la survie ou vers la vie, elle nous montre que perdre une partie de ses neurones n’empêche pas que ce qui reste suffit pour bien profiter de la vie.
Le chemin de la SEP est le marathon de la vie, abandonner la course ? non, pas possible. La ligne d’arriver, il n’y en a pas. Les applaudissements, non plus. Mais comme on dit que le voyage est plus important que la destination, la course est plus importante que l’arrivé. Je vais profiter de la course avec ses remous, ses creux, les pièges… mais je vais profiter des moments de bonheurs que je peux avoir !!
Comme disaient Roger Moore et Tony Curtis,
Amicalement votre.
Humeur du jour alors que je préférerais Humour du jour. Comme des fois ça m'arrive, surtout à mes moments de plénitudes sépiennes, lorsque la fatigue m'envahit et que ma tête s'embrume, mon âme s'exprime :
Depuis que j'ai la SEP et que je lis ce forum, j'identifie les sepiens à de marathonien dont la course va au-delà des 42,195 km.
J'ai vu le marathon de Doha à la télé sous la chaleur torride et les coureurs qui s'effondrent... Bref, ce n'est pas le propos.
Un marathonien se prépare à sa course qui a une ligne d'arrivée, et il construit son régime et chaque pas est important pour la course.
Et à des moments ils ne ressentent rien comme hypnotisé et ressentant que le bitume sous leur pied qui tapa tape...tape tape. Et ce qui fait tenir c'est le cœur et la tête.
Je m'identifie de plus en plus à cet esprit (alors que je n'ai jamais couru de marathon) ou avec la SEP, le chemin est long, et j'avance, des fois ça va, j'ai le moral, j'oublie la maladie et déroule les jours, et il suffit d'un coup de chaleur, une mauvaise nuit, un coup de colère, une brise du nord ou rien, et je ressent ces coups de fatigue, les fourmillements, les sensations que je connais et que je veux ignorer et celles qui apparaissent, qui m'inquiète et que je ne sais qualifier d'amie à adopter ou fortuite de passage.
L'angoisse monte, la peur m'envahit, la pression me retourne et le flot de questions me noie .. glub glub… Je me noie.
Et à un moment il me faut ressortir la tête et penser à avancer mes pieds qui tapent… tapent.
Le cœur et la tête ; du cœur il en faut pour avoir la volonté d’avancer lorsque on se dit à quoi bon, dans tous les cas cette course n’a pas de sens. Courir ne sert qu’à user les chaussures et les chaussettes et tout ce qui les porte. Le cœur sert à se donner des objectifs et des rêves, le cœur sert à prendre sur soit, se sacrifier par amour aux autres.
La tête ? ce qu’il en reste ! certaines parties sont endormies. La tête c’est ce qui permet de se raisonner et de raisonner. Cette tête, moteur du tout, qui a su réinventer le monde à l’idéal humain, elle nous pousse à la survie ou vers la vie, elle nous montre que perdre une partie de ses neurones n’empêche pas que ce qui reste suffit pour bien profiter de la vie.
Le chemin de la SEP est le marathon de la vie, abandonner la course ? non, pas possible. La ligne d’arriver, il n’y en a pas. Les applaudissements, non plus. Mais comme on dit que le voyage est plus important que la destination, la course est plus importante que l’arrivé. Je vais profiter de la course avec ses remous, ses creux, les pièges… mais je vais profiter des moments de bonheurs que je peux avoir !!
Comme disaient Roger Moore et Tony Curtis,
Amicalement votre.