Bonjour Mélusine,
Mélusine a écrit : ↑07 juin 2019, 14:59Suite à une poussée, mon émotivité a grimpé, quelqu'un a connu cela ?
J'ai connu le même problème en février dernier et pendant quelques temps encore ensuite. Ça correspond au moment de ma chute dans les escaliers (heureusement, des collègues m'ont rattrapé au vol) qui m'a conduit à l'hôpital et au nouveau diagnostic de secondaire progressive.
Je ne saurais dire si cette émotivité était liée à la Sep elle-même, à l'incident ou encore au diagnostic, guère plaisant.
Toujours est-il que je me surprenais à avoir régulièrement la larme à l’œil.
Mélusine a écrit : ↑07 juin 2019, 14:59J'ai ensuite développé des crises de panique dans les transports routiers (bus, voiture - je n'ai pas testé en conduisant car je dois d'abord ré-apprendre à conduire !) C'est très gênant et très incompatible avec certains projets de vie.
J'en ai subi récemment, mais pas dans les transports où, quand il y a trop de monde, je me sens perdu, déstabilisé - trop d’informations simultanées. Je me mets alors sur le côté et je laisse circuler le flux.
Mes crises de panique, comme tu dis, j'en ai en tête deux épisodes récents.
Dernièrement, lors de la journée de tests neuropsy que j'ai passés à l'hôpital, un des derniers 'exercices' consistait à réaliser plusieurs tâches en parallèle dans un temps limité (10 mn, de mémoire). Ça m'a mis dans un état de fébrilité qui ne m'a pas permis de m'organiser de façon efficace et de faire les choses correctement. J'y suis parvenu, mais ce n'était pas tant le résultat lui-même qui comptait que l'observation par la neuropsy... J'avais tellement peur de ne pas parvenir à tout faire dans le temps imparti que je partais dans tous les sens...
Edifiant !
Le second épisode date de cette année, lors de mon stage d'apprentissage du braille, deuxième session.
Il fallait transcrire un texte braille en 'noir', répondre à des questions sur le texte avec la machine à écrire en braille ; repérer une dizaine d'erreurs dans un texte en braille puis recopier le texte corrigé en braille.
1h30 seulement...
J'ai tellement paniqué que je ne parvenais même plus à retrouver une information essentielle dans le texte en braille, que je lisais et relisais, en vain... Je ne savais plus où donner de la tête et perdais ainsi un temps considérable.
Me suis bien planté !...
J'attribue ces moments de panique à mes surcharges cognitives (qui me font perdre le fil) dans des moments où il y a un impératif. Là, ça explose.
Ces surcharges, j'en suis coutumier, je les connais bien et je peux les gérer (un tant soit peu) en temps ordinaire, sans pression. Mais je suis prof (étais ?), ça devenait de plus en plus difficile...