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Sclérose en plaques : où en sommes-nous en 2019 ?

Posté : 25 mai 2019, 12:15
par Bashogun
Avec la Journée Mondiale de la Sep qui approche à grands pas, c'est l'occasion de nombre d'articles de presse sur la Sclérose en plaques. Celui-ci a l'intérêt de faire un point sur plusieurs aspects utiles.
On peut noter une forte augmentation du nombre de cas de Sep en France, mais l'article ne l'explique guère. Plutôt qu'une augmentation due à des facteurs environnementaux, on peut supposer qu'à la fois les progrès en imagerie médicale, l'évolution des critères de McDonald et, peut-être, le plus grand nombre de diagnostics de SCI conduisent à cette forte croissance de +10%.


Sclérose en plaques : où en sommes-nous en 2019 ?
santemagazine.fr - Elena Bizzotto - 23 mai 2019

Maladie inflammatoire responsable de nombreux troubles, la sclérose en plaques concerne de plus en plus de personnes, surtout des femmes. Le professeur Jean Pelletier fait le point sur la recherche et la prise en charge des patients en 2019.

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En France, près de 120 000 cas ont été observés en 2019, soit une augmentation de 10% par rapport aux deux années précédentes. Les cas développés avant l’âge de 18 ans augmentent également, ainsi que le nombre de femmes touchées : en moyenne quatre femmes pour un homme. Malgré les recherches, la cause de la sclérose en plaques, probablement multifactorielle, reste un mystère pour les scientifiques.
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A quelles difficultés les patients sont-ils confrontés ?
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A quelle prise en charge peuvent-ils s’attendre ?
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Quelles sont les recherches en cours sur la maladie ?
Le programme de recherche sur les maladies neurodégénératives et le vieillissement, appelé DHUNE, permet d’avancer sur deux axes. Le premier concerne le mécanisme de démyélinisation (destruction de la gaine de myéline qui protège les fibres nerveuses, ndlr) et de remyélinisation. Nous essayons de mieux comprendre ce processus à l’aide d’une nouvelle technique d’imagerie IRM de transfert d’aimantation.
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Le second axe porte sur la compréhension de ce qui se passe en tout début de la maladie. Lorsque les premiers symptômes s’expriment chez le patient, dans 70% des cas, l’imagerie montre l’existence de lésions anciennes, ce qui indique que la maladie a démarré des mois ou des années plus tôt. En comprenant mieux les mécanismes, on décryptera plus facilement ce qui est responsable du handicap et on aura un impact thérapeutique beaucoup plus ciblé. Ce nouveau protocole a démarré début 2019 et prévoit d’inclure 30 patients, dont 12 sont déjà suivis.
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Quel est l'axe de recherche le plus urgent ?
Sur la forme progressive de la maladie, qui débute plus tard que celle par poussées, nous sommes démunis d’un point de vue thérapeutique. Même si nous avons fait beaucoup de progrès pour éviter que la maladie évolue, il est essentiel de travailler sur les mécanismes de réparation pour mettre en place des traitements qui protégeraient le système nerveux des attaques de la maladie. (...)

A quelles avancées espérez-vous assister d'ici les dix prochaines années ?

J’espère voir se développer des traitements individuels encore plus efficaces pour bloquer l’évolution de la maladie, car certains patients ne répondent pas complètement aux traitements.
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Quelles sont les activités prévues pour la journée mondiale ?
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