Témoignage - Douleurs périnéales et rééducation/remède
Posté : 14 juin 2017, 09:40
Bonjour tout le monde,
Je souhaite vous faire part d'une expérience qui pourrait peut-être servir à l'un ou l'une d'entre vous.
Depuis une poussée sensitive et motrice datant de Mars 2016, j'ai gardé des séquelles dont les plus importants, des douleurs au niveau de la vessie, du périnée et de la verge. Assimilées au début à des infections urinaires, il n'en est rien. Ces douleurs se traduisent par tantôt une vessie hyperactive et douloureuse avec une propagation de celle-ci dans le périnée et dans la verge (sensation de brûlure, lame de rasoir et fourmillement), tantôt uniquement localisées dans le périnée (douloureux au toucher) et dans la verge.
C'était insupportable, cela débutait toujours en fin de matinée jusqu'à s'apaiser en fin de soirée (pas de douleurs la nuit), et ce tous les jours. C'était très gênant pour sortir voir du monde, et rester debout était un supplice. Malgré plusieurs traitements (Lyrica 100-150 mg/jour ou Laroxyl 15 gouttes/jour, et tramadol 3 prises/jour), les douleurs ne passaient pas. J'ai également essayé le TENS (électrostimulation), pas d'améliorations.
Au début, on pensait que c'était une névralgie pudentale provoquée par la poussée de SEP. FAUX ! Dés lors que les symptômes de la poussée franchissent le niveau de la ceinture, il faut s'attendre à des douleurs et dysfonctionnement de l'appareil urinaire...(présence de lésions sur la moelle épinière au niveau du sacrum).
Aujourd'hui, je vais beaucoup mieux avec quasiment plus aucunes douleurs au niveau du périnée, de la vessie et de la verge. Voici ma solution pour celles et ceux qui seraient concernés et qui peuvent faire du sport :
Vélo (d'appart ou VTT) tous les jours, avec 30 min de pédalage, étirements et musculation pendant 15 min (2 fois 15 min/jour), et séance de rééducation du périnée chez un kiné spécialisé 1 fois/semaine.
Le vélo permet d'appuyer sur le périnée, et donc de le détendre (chez moi ça marche). Le kiné détend les muscles intérieurs des jambes (cela permet aux muscles des jambes de moins appuyer sur le nerf pudental au niveau du périnée). Quant aux étirements et musculation, ils permettent de relâcher l'ensemble des muscles. Les étirements sont un mix de yoga et de classique avec gainage. Puis suivi de pompes, abdos et burpees. Il ne faut pas négliger les étirements, c'est le plus important.
https://www.youtube.com/watch?v=cM6opeQN9H0 : C'est une vidéo superbe qui m'a appris les bases du yoga
Détail qui a son importance, j'ai refait une poussée sensitive le mois dernier, C'était exactement la même que celle de Mars 2016. Le fait d'avoir maintenu mon sport et mes séances de rééducation du périnée, je n'ai eu que très peu de douleurs périnéales, et je n'ai rien perdu en force musculaire. Y a pas à dire, le sport aide énormément, même à réduire les symptômes d'une poussée.
Autre conseil pour ceux qui ont du mal à uriner debout (manque de force) : il faut tordre ses pieds vers l'intérieur ( comme ça : / \ ). Cela permet d'ouvrir les muscles du fessier. Ensuite, au moment d'uriner, il faut retenir sa respiration. Cela permet d'appuyer naturellement sur les muscles du bas ventre. C'est magique (encore une fois, cela marche chez moi).
Voilà, j'espère que ce témoignage aidera des personnes ayant les mêmes symptômes, à aller mieux.
Bon courage à toutes et à tous
Damien
Je souhaite vous faire part d'une expérience qui pourrait peut-être servir à l'un ou l'une d'entre vous.
Depuis une poussée sensitive et motrice datant de Mars 2016, j'ai gardé des séquelles dont les plus importants, des douleurs au niveau de la vessie, du périnée et de la verge. Assimilées au début à des infections urinaires, il n'en est rien. Ces douleurs se traduisent par tantôt une vessie hyperactive et douloureuse avec une propagation de celle-ci dans le périnée et dans la verge (sensation de brûlure, lame de rasoir et fourmillement), tantôt uniquement localisées dans le périnée (douloureux au toucher) et dans la verge.
C'était insupportable, cela débutait toujours en fin de matinée jusqu'à s'apaiser en fin de soirée (pas de douleurs la nuit), et ce tous les jours. C'était très gênant pour sortir voir du monde, et rester debout était un supplice. Malgré plusieurs traitements (Lyrica 100-150 mg/jour ou Laroxyl 15 gouttes/jour, et tramadol 3 prises/jour), les douleurs ne passaient pas. J'ai également essayé le TENS (électrostimulation), pas d'améliorations.
Au début, on pensait que c'était une névralgie pudentale provoquée par la poussée de SEP. FAUX ! Dés lors que les symptômes de la poussée franchissent le niveau de la ceinture, il faut s'attendre à des douleurs et dysfonctionnement de l'appareil urinaire...(présence de lésions sur la moelle épinière au niveau du sacrum).
Aujourd'hui, je vais beaucoup mieux avec quasiment plus aucunes douleurs au niveau du périnée, de la vessie et de la verge. Voici ma solution pour celles et ceux qui seraient concernés et qui peuvent faire du sport :
Vélo (d'appart ou VTT) tous les jours, avec 30 min de pédalage, étirements et musculation pendant 15 min (2 fois 15 min/jour), et séance de rééducation du périnée chez un kiné spécialisé 1 fois/semaine.
Le vélo permet d'appuyer sur le périnée, et donc de le détendre (chez moi ça marche). Le kiné détend les muscles intérieurs des jambes (cela permet aux muscles des jambes de moins appuyer sur le nerf pudental au niveau du périnée). Quant aux étirements et musculation, ils permettent de relâcher l'ensemble des muscles. Les étirements sont un mix de yoga et de classique avec gainage. Puis suivi de pompes, abdos et burpees. Il ne faut pas négliger les étirements, c'est le plus important.
https://www.youtube.com/watch?v=cM6opeQN9H0 : C'est une vidéo superbe qui m'a appris les bases du yoga
Détail qui a son importance, j'ai refait une poussée sensitive le mois dernier, C'était exactement la même que celle de Mars 2016. Le fait d'avoir maintenu mon sport et mes séances de rééducation du périnée, je n'ai eu que très peu de douleurs périnéales, et je n'ai rien perdu en force musculaire. Y a pas à dire, le sport aide énormément, même à réduire les symptômes d'une poussée.
Autre conseil pour ceux qui ont du mal à uriner debout (manque de force) : il faut tordre ses pieds vers l'intérieur ( comme ça : / \ ). Cela permet d'ouvrir les muscles du fessier. Ensuite, au moment d'uriner, il faut retenir sa respiration. Cela permet d'appuyer naturellement sur les muscles du bas ventre. C'est magique (encore une fois, cela marche chez moi).
Voilà, j'espère que ce témoignage aidera des personnes ayant les mêmes symptômes, à aller mieux.
Bon courage à toutes et à tous
Damien