Il souffre de SEP depuis son vaccin anti-covid
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Il souffre de SEP depuis son vaccin anti-covid
https://www.24heures.ch/il-souffre-de-s ... 8288099979
Il tient à le dire une fois pour toute: s’il pouvait revenir en arrière, il se ferait vacciner à nouveau. R. R. (nom connu de la rédaction) est convaincu que les vaccins sont d’une importance fondamentale. Il est également persuadé que les vaccins contre le Covid-19 ont été décisifs dans la lutte contre la pandémie. Ils ont permis d’éviter des décès, des évolutions graves et également des cas de Covid long. Si R. R. est accablé, ce n’est pas tant d’être tombé malade à cause de la vaccination, mais plutôt d’avoir été laissé seul par les médecins et les autorités. Il est fâché d’avoir dû se battre longtemps pour enfin obtenir le bon diagnostic et le bon traitement. «Le système en Suisse ne fonctionne que lorsqu’il n’y a pas de problèmes», dit-il aujourd’hui.
Nous sommes à Neuenhof, près de Baden, dans le canton d’Argovie. La vue depuis le dernier appartement d’un immeuble de douze étages est impressionnante: à ses pieds se trouvent la forêt, la Limmat et la presqu’île du monastère de Wettingen. R. R., âgé de 35 ans, est assis dans son salon aménagé avec goût. «J’avais une belle vie», dit-il, et on le croit immédiatement.
Depuis qu’il s’est fait vacciner contre le coronavirus, en été 2021, tout a changé pour lui. Ses cernes et les nombreux médicaments qui s’empilent sur une commode indiquent qu’il ne va pas bien. R. R. souffre de sclérose en plaques (SEP), une maladie auto-immune qui se traduit par des lésions nerveuses perturbant la communication entre le cerveau et le reste de l’organisme.
Grâce à des médicaments puissants qui agissent sur le système immunitaire, la progression de la maladie a été stoppée et certains symptômes ont été inversés. «Pendant un certain temps, je ne pouvais me déplacer qu’en fauteuil roulant», explique R. R.. Aujourd’hui, il peut certes à nouveau marcher normalement, mais travailler n’est possible qu’à 50% en télétravail.
L’histoire de R. R. se distingue des autres. Et ce pas uniquement parce que la SEP n’est jusqu’à présent pas officiellement reconnue comme un effet secondaire du vaccin anti-Covid. Swissmedic a certes recensé «une poignée» de cas suspects, mais le lien de cause à effet est encore à ce jour qualifié de douteux. R. R. est également la première personne chez qui l’on a procédé à un examen immunologique détaillé et où l’on a trouvé des indices clairs montrant que le vaccin contre le coronavirus a participé au déclenchement de la maladie chez lui.
Ce sont Roland Martin, expert en neuro-immunologie, et son équipe qui y sont parvenus. Les scientifiques ont identifié chez R. R. des cellules immunitaires qui reconnaissent la protéine spike du vaccin et des structures propres à l’organisme et typiques de la SEP. «De telles études n’avaient encore jamais été réalisées auparavant», explique Roland Martin, qui mène des recherches sur la SEP à l’Université de Zurich.
Tout a commencé le 16 juin 2021, avec la première dose de Spikevax de Moderna. Deux semaines plus tard R. R. remarque deux zones sans sensation sur sa jambe droite. Lorsqu’il est convoqué pour la deuxième dose, le 14 juillet, il en parle au personnel chargé de la vaccination. «On m’a dit que ça ne pouvait pas être à cause du vaccin, que je ne devais pas m’inquiéter», raconte R. R. La nuit suivant la deuxième dose, il a de forts maux de tête et des sueurs, auxquels s’ajoutent, le lendemain, des douleurs dorsales. R. R. s’inquiète: «Cela ressemblait clairement à une conséquence du vaccin.»
R. R. a consigné son calvaire avec précision. Il est ingénieur électricien, a obtenu son doctorat à l’EPFL et travaille actuellement dans un spin-off de l’EPF. Ses recherches se concentrent sur les applications électroniques en tant que soutien pour les maladies cérébrales, comme la maladie de Parkinson. Il a donc une large compréhension des neurosciences.
«Pour expliquer les symptômes, ils ont cherché les maladies les plus rares, mais personne ne voulait discuter du vaccin.»
Deux jours après la vaccination R. R. décide de se rendre aux Urgences de l’Hôpital cantonal de Baden (KSB). Là-bas, on se veut à nouveau rassurant: il ne devrait pas s’inquiéter de la sclérose en plaques, les sensations d’engourdissement disparaîtraient probablement en quelques jours. Parallèlement, R. R. reçoit un diagnostic erroné, qui sera répété au cours des semaines suivantes lors de plusieurs visites dans différents hôpitaux: la raison de l’engourdissement serait un nerf rétréci ou un problème de disque intervertébral.
R. R. s’énerve encore aujourd’hui: «Même avec des connaissances de base en neurologie, il est évident que cela ne peut pas être le cas.» Les deux parties concernées de la jambe seraient en effet alimentées par des nerfs qui sont très éloignés les uns des autres sur la colonne vertébrale, dit-il.
Les zones engourdies finissent par s’étendre à toute la jambe, une sensation de fourmillement s’y ajoute, puis des douleurs aiguës dans les articulations de la hanche, du genou et du pied droits. Or lors de différentes visites aux Urgences de Baden, à Lausanne et à Zurich, les médecins répètent l’erreur de diagnostic.
Finalement, environ trois semaines après la deuxième dose, R. R. est adressé à un spécialiste de la colonne vertébrale, qui soupçonne pour la première fois une réaction auto-immune et l’examine de plus près. Il reçoit de la cortisone pour l’inflammation et est hospitalisé plus tard, lorsque les symptômes s’aggravent encore. Entre-temps, R. R. ne peut plus marcher, car sa jambe droite est complètement insensible.
Les médecins ne font pas de déclaration à Swissmedic
Malgré les déclarations du patient et l’apparition rapide des symptômes après seulement deux semaines, le lien avec la vaccination continue d’être nié. Jusqu’à ce moment-là, et même plus tard, aucun des nombreux médecins qui ont eu affaire à R. R. n’a annoncé les symptômes à Swissmedic en tant que conséquence possible de la vaccination. Or, dans de tels cas, les professionnels de la santé ont l’obligation d’annoncer les effets indésirables, même s’il n’y a qu’un soupçon. R. R. ne cesse d’interpeller ses praticiens à ce sujet, mais en vain. «La surveillance des effets secondaires indésirables des vaccins ne fonctionne pas en Suisse», dit-il. «Au final, j’ai dû faire la déclaration moi-même.»
Dans le cas de R. R., les médecins partent désormais du principe qu’il s’agit d’une poussée unique de SEP – toujours sans lien avec la vaccination. Après cinq jours de traitement intraveineux à la cortisone au KSB, R. R. est transféré à Bad Zurzach (AG) pour une rééducation. Les symptômes continuent à s’aggraver et une IRM révèle que les lésions du cerveau et de la moelle épinière se sont aggravées. Il s’ensuit un nouveau traitement intensif à la cortisone.
Aujourd’hui encore, un lien avec la vaccination est catégoriquement exclu, même par les médecins-chefs. «Pour expliquer les symptômes, ils ont cherché les maladies les plus rares, mais personne ne voulait discuter du vaccin», se souvient R. R.
Grâce au lavage du sang, l’état de R. R. s’améliore et il est envoyé à la clinique de rééducation de Bellikon (AG) pour trois semaines. C’est là qu’intervient enfin le tournant: R. R. ne cesse d’appeler l’Hôpital universitaire de Zurich et d’assaillir les médecins de questions. Finalement, ceux-ci le mettent en contact avec le neuro-immunologue Roland Martin – le 15 octobre 2021, trois mois après la deuxième vaccination. Un mois plus tard, les analyses de laboratoire sophistiquées des cellules immunitaires de R. R. confirment qu’un lien avec la vaccination est probable. Rapidement, le traitement démarre avec des médicaments immunomodulateurs qui stoppent la progression de la maladie et inversent certains des symptômes.
«Si je n’étais pas un scientifique, mon état serait bien pire aujourd’hui», déclare R. R. L’homme de 35 ans en est certain: s’il avait été correctement diagnostiqué et traité à temps, il aurait eu beaucoup moins de séquelles permanentes. «J’ai fait confiance au fait qu’en matière de vaccination, le système fonctionne en Suisse et que les personnes concernées savent ce qu’elles font – les médecins, Swissmedic, le personnel des centres de vaccination, les fabricants», dit-il, avant d’ajouter: «C’était une erreur.»
Il tient à le dire une fois pour toute: s’il pouvait revenir en arrière, il se ferait vacciner à nouveau. R. R. (nom connu de la rédaction) est convaincu que les vaccins sont d’une importance fondamentale. Il est également persuadé que les vaccins contre le Covid-19 ont été décisifs dans la lutte contre la pandémie. Ils ont permis d’éviter des décès, des évolutions graves et également des cas de Covid long. Si R. R. est accablé, ce n’est pas tant d’être tombé malade à cause de la vaccination, mais plutôt d’avoir été laissé seul par les médecins et les autorités. Il est fâché d’avoir dû se battre longtemps pour enfin obtenir le bon diagnostic et le bon traitement. «Le système en Suisse ne fonctionne que lorsqu’il n’y a pas de problèmes», dit-il aujourd’hui.
Nous sommes à Neuenhof, près de Baden, dans le canton d’Argovie. La vue depuis le dernier appartement d’un immeuble de douze étages est impressionnante: à ses pieds se trouvent la forêt, la Limmat et la presqu’île du monastère de Wettingen. R. R., âgé de 35 ans, est assis dans son salon aménagé avec goût. «J’avais une belle vie», dit-il, et on le croit immédiatement.
Depuis qu’il s’est fait vacciner contre le coronavirus, en été 2021, tout a changé pour lui. Ses cernes et les nombreux médicaments qui s’empilent sur une commode indiquent qu’il ne va pas bien. R. R. souffre de sclérose en plaques (SEP), une maladie auto-immune qui se traduit par des lésions nerveuses perturbant la communication entre le cerveau et le reste de l’organisme.
Grâce à des médicaments puissants qui agissent sur le système immunitaire, la progression de la maladie a été stoppée et certains symptômes ont été inversés. «Pendant un certain temps, je ne pouvais me déplacer qu’en fauteuil roulant», explique R. R.. Aujourd’hui, il peut certes à nouveau marcher normalement, mais travailler n’est possible qu’à 50% en télétravail.
L’histoire de R. R. se distingue des autres. Et ce pas uniquement parce que la SEP n’est jusqu’à présent pas officiellement reconnue comme un effet secondaire du vaccin anti-Covid. Swissmedic a certes recensé «une poignée» de cas suspects, mais le lien de cause à effet est encore à ce jour qualifié de douteux. R. R. est également la première personne chez qui l’on a procédé à un examen immunologique détaillé et où l’on a trouvé des indices clairs montrant que le vaccin contre le coronavirus a participé au déclenchement de la maladie chez lui.
Ce sont Roland Martin, expert en neuro-immunologie, et son équipe qui y sont parvenus. Les scientifiques ont identifié chez R. R. des cellules immunitaires qui reconnaissent la protéine spike du vaccin et des structures propres à l’organisme et typiques de la SEP. «De telles études n’avaient encore jamais été réalisées auparavant», explique Roland Martin, qui mène des recherches sur la SEP à l’Université de Zurich.
Tout a commencé le 16 juin 2021, avec la première dose de Spikevax de Moderna. Deux semaines plus tard R. R. remarque deux zones sans sensation sur sa jambe droite. Lorsqu’il est convoqué pour la deuxième dose, le 14 juillet, il en parle au personnel chargé de la vaccination. «On m’a dit que ça ne pouvait pas être à cause du vaccin, que je ne devais pas m’inquiéter», raconte R. R. La nuit suivant la deuxième dose, il a de forts maux de tête et des sueurs, auxquels s’ajoutent, le lendemain, des douleurs dorsales. R. R. s’inquiète: «Cela ressemblait clairement à une conséquence du vaccin.»
R. R. a consigné son calvaire avec précision. Il est ingénieur électricien, a obtenu son doctorat à l’EPFL et travaille actuellement dans un spin-off de l’EPF. Ses recherches se concentrent sur les applications électroniques en tant que soutien pour les maladies cérébrales, comme la maladie de Parkinson. Il a donc une large compréhension des neurosciences.
«Pour expliquer les symptômes, ils ont cherché les maladies les plus rares, mais personne ne voulait discuter du vaccin.»
Deux jours après la vaccination R. R. décide de se rendre aux Urgences de l’Hôpital cantonal de Baden (KSB). Là-bas, on se veut à nouveau rassurant: il ne devrait pas s’inquiéter de la sclérose en plaques, les sensations d’engourdissement disparaîtraient probablement en quelques jours. Parallèlement, R. R. reçoit un diagnostic erroné, qui sera répété au cours des semaines suivantes lors de plusieurs visites dans différents hôpitaux: la raison de l’engourdissement serait un nerf rétréci ou un problème de disque intervertébral.
R. R. s’énerve encore aujourd’hui: «Même avec des connaissances de base en neurologie, il est évident que cela ne peut pas être le cas.» Les deux parties concernées de la jambe seraient en effet alimentées par des nerfs qui sont très éloignés les uns des autres sur la colonne vertébrale, dit-il.
Les zones engourdies finissent par s’étendre à toute la jambe, une sensation de fourmillement s’y ajoute, puis des douleurs aiguës dans les articulations de la hanche, du genou et du pied droits. Or lors de différentes visites aux Urgences de Baden, à Lausanne et à Zurich, les médecins répètent l’erreur de diagnostic.
Finalement, environ trois semaines après la deuxième dose, R. R. est adressé à un spécialiste de la colonne vertébrale, qui soupçonne pour la première fois une réaction auto-immune et l’examine de plus près. Il reçoit de la cortisone pour l’inflammation et est hospitalisé plus tard, lorsque les symptômes s’aggravent encore. Entre-temps, R. R. ne peut plus marcher, car sa jambe droite est complètement insensible.
Les médecins ne font pas de déclaration à Swissmedic
Malgré les déclarations du patient et l’apparition rapide des symptômes après seulement deux semaines, le lien avec la vaccination continue d’être nié. Jusqu’à ce moment-là, et même plus tard, aucun des nombreux médecins qui ont eu affaire à R. R. n’a annoncé les symptômes à Swissmedic en tant que conséquence possible de la vaccination. Or, dans de tels cas, les professionnels de la santé ont l’obligation d’annoncer les effets indésirables, même s’il n’y a qu’un soupçon. R. R. ne cesse d’interpeller ses praticiens à ce sujet, mais en vain. «La surveillance des effets secondaires indésirables des vaccins ne fonctionne pas en Suisse», dit-il. «Au final, j’ai dû faire la déclaration moi-même.»
Dans le cas de R. R., les médecins partent désormais du principe qu’il s’agit d’une poussée unique de SEP – toujours sans lien avec la vaccination. Après cinq jours de traitement intraveineux à la cortisone au KSB, R. R. est transféré à Bad Zurzach (AG) pour une rééducation. Les symptômes continuent à s’aggraver et une IRM révèle que les lésions du cerveau et de la moelle épinière se sont aggravées. Il s’ensuit un nouveau traitement intensif à la cortisone.
Aujourd’hui encore, un lien avec la vaccination est catégoriquement exclu, même par les médecins-chefs. «Pour expliquer les symptômes, ils ont cherché les maladies les plus rares, mais personne ne voulait discuter du vaccin», se souvient R. R.
Grâce au lavage du sang, l’état de R. R. s’améliore et il est envoyé à la clinique de rééducation de Bellikon (AG) pour trois semaines. C’est là qu’intervient enfin le tournant: R. R. ne cesse d’appeler l’Hôpital universitaire de Zurich et d’assaillir les médecins de questions. Finalement, ceux-ci le mettent en contact avec le neuro-immunologue Roland Martin – le 15 octobre 2021, trois mois après la deuxième vaccination. Un mois plus tard, les analyses de laboratoire sophistiquées des cellules immunitaires de R. R. confirment qu’un lien avec la vaccination est probable. Rapidement, le traitement démarre avec des médicaments immunomodulateurs qui stoppent la progression de la maladie et inversent certains des symptômes.
«Si je n’étais pas un scientifique, mon état serait bien pire aujourd’hui», déclare R. R. L’homme de 35 ans en est certain: s’il avait été correctement diagnostiqué et traité à temps, il aurait eu beaucoup moins de séquelles permanentes. «J’ai fait confiance au fait qu’en matière de vaccination, le système fonctionne en Suisse et que les personnes concernées savent ce qu’elles font – les médecins, Swissmedic, le personnel des centres de vaccination, les fabricants», dit-il, avant d’ajouter: «C’était une erreur.»
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Re: Il souffre de SEP depuis son vaccin anti-covid
Tiens je vais répondre à celui-ci, rien que pour le fun . Salut Illi,
La sclérose en plaques n'est pas une maladie de l'urgence. Jamais. La cortisone dont on l'a gavé n'a eu d'autre utilité que d'accélérer la venue de sa rémission, elle n'a aucune efficacité sur l'ampleur des séquelles résiduelles à l'issue de la poussée. Jamais. Non plus que le traitement de fond, que celui-ci soit immunomodulateur ou immunosuppresseur.
A bientôt,
JP.
Je serais réellement curieux d'avoir le nom de ces fameux "médicaments puissants" qui stoppent la progression de la maladie et qui auraient même permis d'inverser certains symptômes : de nouvelles molécules qui apportent bien plus que le top du top actuel, et on ne nous a rien dit ???Illimani a écrit :Grâce à des médicaments puissants qui agissent sur le système immunitaire, la progression de la maladie a été stoppée et certains symptômes ont été inversés. «Pendant un certain temps, je ne pouvais me déplacer qu’en fauteuil roulant», explique R. R.
Joli.R. R. a consigné son calvaire avec précision. Il est ingénieur électricien, a obtenu son doctorat à l’EPFL et travaille actuellement dans un spin-off de l’EPF. Ses recherches se concentrent sur les applications électroniques en tant que soutien pour les maladies cérébrales, comme la maladie de Parkinson. Il a donc une large compréhension des neurosciences.
Ah. Déçu : pour "stopper" la progression d'une sep, je m'attendais à un immunosuppresseur de cheval, genre au moins du natalizumab, de l'ofatumumab, etc., voire carrément une greffe de cellules souches. Et là, on se contente d'un vulgaire immunomodulateur, heu au pif, de l'interféron bêta ? Et en plus, qui arrive à stopper la progression de la maladie, voire même à inverser certains symptômes ??? Wow. Aucune étude préalable à la mise sur le marché d'aucun immunomodulateur (ni suppresseur, d'ailleurs) n'a jamais prétendu que le traitement proposé allait stopper la progression de la sep, aucune étude n'a non plus jamais prétendu que ce traitement allait inverser le moindre symptôme (je rappelle que ces études sont pourtant financées par les labos qui entendent obtenir l'AMM). Heureusement que R. R. (récurrent-rémittent ?) a une compréhension des neurosciences plus large que celle des apprentis sorciers des laboratoires qui bricolent des molécules au fond de leurs gourbis.Rapidement, le traitement démarre avec des médicaments immunomodulateurs qui stoppent la progression de la maladie et inversent certains des symptômes.
Joli (bis)«Si je n’étais pas un scientifique, mon état serait bien pire aujourd’hui»
Il fait son chemin sur la voie de l'acceptation, pour l'instant il en est à un mélange de déni et de colère. Il faut laisser le temps au temps. Tiens, j'avais fait le coup à ma boite quand j'étais parti à Londres en 1997, au motif qu'ils ne m'avaient jamais soumis à la visite médicale du travail (une obligation légale, pourtant) ; or cette visite médicale aurait très probablement permis de détecter plus précocement la maladie et, par conséquent, d'initier un traitement plus rapidement -- il y avait déjà une jurisprudence récente sur le sujet, justement. Mon pédégé avait blêmi en entendant ça, ça m'avait fait marrer et je l'avais immédiatement rassuré en lui disant que je n'irais pas lui chercher des poux là dessus, du moment qu'il ne faisait pas d'histoires pour me verser mes six mois d'indemnité transactionnelle pour licenciement sans cause réelle ni sérieuse, en plus du reste (congés payés, indemnité de licenciement standard, etc.). Ce n'est pas parce qu'on a la sep qu'il faut sombrer dans l'indécence...L’homme de 35 ans en est certain: s’il avait été correctement diagnostiqué et traité à temps, il aurait eu beaucoup moins de séquelles permanentes.
La sclérose en plaques n'est pas une maladie de l'urgence. Jamais. La cortisone dont on l'a gavé n'a eu d'autre utilité que d'accélérer la venue de sa rémission, elle n'a aucune efficacité sur l'ampleur des séquelles résiduelles à l'issue de la poussée. Jamais. Non plus que le traitement de fond, que celui-ci soit immunomodulateur ou immunosuppresseur.
Si c'est réellement de sep qu'il est atteint, je souhaite à R.R. d'arriver bientôt à la fin de sa phase d'acceptation, cela ne pourra que lui faire du bien.«J’ai fait confiance au fait qu’en matière de vaccination, le système fonctionne en Suisse et que les personnes concernées savent ce qu’elles font – les médecins, Swissmedic, le personnel des centres de vaccination, les fabricants», dit-il, avant d’ajouter: «C’était une erreur.»
A bientôt,
JP.
SEP récurrente-rémittente depuis 1993, diagnostiquée en 1995
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Re: Il souffre de SEP depuis son vaccin anti-covid
J'ai pensé la même chose lolHeureusement que R. R. (récurrent-rémittent ?) a une compréhension des neurosciences [...]
À voir si le Pr Martin confirme l'information :On a trouvé des indices clairs montrant que le vaccin contre le coronavirus a participé au déclenchement de la maladie. De telles études n’avaient encore jamais été réalisées auparavant.
roland.martin@uzh.ch
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Re: Il souffre de SEP depuis son vaccin anti-covid
@ Illimani : Ton sujet me parle. A cet époq, j'me suis faite vacciner à l'école contre l'hépatite B.. Puis, on m'a diagnostiqué e la De SEP.
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Re: Il souffre de SEP depuis son vaccin anti-covid
Yup,
Parce que quand, dans ton article, je lis : "les scientifiques ont identifié chez R. R. des cellules immunitaires qui reconnaissent la protéine spike du vaccin et des structures propres à l’organisme et typiques de la SEP", je ne peux m'empêcher de me rappeler que la protéine spike du vaccin est précisément la particularité qui donne une efficacité au vaccin, du fait que cette protéine spike du vaccin est copiée trait pour trait sur... celle du coronavirus. Et donc, si la spike du vaccin déclenche la sep, comment expliquer par quelle diablerie la spike du coronavirus ne le fait pas ? N'oublie surtout pas de demander ça à Roland, quand tu l'auras.
La chronologie de R. R. est intéressante, sinon ; on arrive à la déterminer de façon assez précise dans ton article :
- 16 juin 2021 : premier shot de vaccin
- 14 juillet 2021 : deuxième shot de vaccin
- 16 juillet 2021 : premier passage aux urgences hospitalières (point de départ du processus diagnostic)
- début août 2021 ("environ trois semaines après la deuxième dose"), premier flash de corticoïdes (5 jours)
Bon bin voilà : "environ trois semaines" (moins les deux jours passés avant d'aller consulter) entre le moment où il se rend pour la première fois aux urgences, et celui où il obtient un diagnostic. Tu ne vas en effet jamais coller sous corticoïdes un patient dont tu ne sais pas ce qu'il a, il était donc (quasi) obligatoirement déjà diagnostiqué à ce moment-là. Trois semaines : c'est de l'errance diagnostique, ou je ne m'y connais pas...
A partir de ce moment, R. R. est éligible à un traitement de fond de la sep, qu'il peut toujours refuser. Constatant d'autre part que le traitement de fond choisi est un simple immunomodulateur, il ne s'agit pas d'une forme particulièrement active de sep. On est bien d'accord ? Et malgré ça, je cite, "l’homme de 35 ans en est certain: s’il avait été correctement diagnostiqué et traité à temps, il aurait eu beaucoup moins de séquelles permanentes". Vivivi . Même pas trois semaines pour obtenir un diagnostic de sclérose en plaques, mon Dieu, comment est-ce possible d'aller aussi lentement, en 2021, en Suisse... "Pour expliquer les symptômes, ils ont cherché les maladies les plus rares" : alors oui, heu, ça s'appelle un diagnostic différentiel, un truc que tous les sépiens ont connu lors de leur diagnostic -- ce qui illustre particulièrement bien l'étendue de "la compréhension des neurosciences" de l'intéressé. Ah mais j'oubliais, si R.R. n'était pas un scientifique, son état serait bien pire aujourd’hui. Il faudrait que quelqu'un se dévoue pour lui expliquer tout ça calmement...
- puis nouvelle IRM, qui "révèle que les lésions du cerveau et de la moelle épinière se sont aggravées", suivie d'un nouveau flash de corticoïdes. Si on avait eu (à l'extrême rigueur) un doute sur son diagnostic lors du premier flash de corticoïdes, ici plus aucun doute n'est permis : on peut donc situer de toute façon avec certitude son diagnostic de sep au plus tard à cette IRM / flash de corticoïdes, soit toujours en août 2021.
- (fin août 2021 ?) : plasmaphérèse -- ce qu'on donne quand les corticoïdes se sont montrés inefficaces : tiens, information intéressante...
- (septembre 2021 ?) : trois semaines de rééducation
- 15 octobre 2021 : ce n'est que là que R. R. rencontre enfin le Pr Martin, "trois mois après la deuxième vaccination". Note bien que ce n'est donc pas le Pr Martin qui a posé le diagnostic de sep : ton article est étonnamment muet sur la question, mais vu qu'on l'a collé sous corticoïdes dès début août et que toujours en août, on lui a fait une deuxième IRM qui montrait de nouvelles lésions, toutes les cases étaient cochées un mois après son premier passage aux urgences, et deux mois avant qu'il ne rencontre le Pr Martin.
Le Pr Martin se serait simplement contenté de démontrer que la sep de R.R. avait été très probablement provoquée par la spike du vaccin (alors qu'une spike naturelle de coronavirus est inoffensive, vu qu'elle est naturelle -- rappel). J'utilise le conditionnel, parce que j'ai écumé Pubmed à la recherche d'une information aussi cruciale, tu penses bien : nib. Le Pr Martin aurait fait une découverte aussi essentielle pour la santé des milliards de personnes qui ont pris un tel vaccin, celle que la protéine spike du vaccin provoque la sep (ou la déclenche), et étonnamment, alors qu'il publie pas mal par ailleurs, sur cette question précise, qui date potentiellement d'il y a tout de même déjà trois ans, bah... Rien. Une recherche sur...
- (Roland Martin[Author]) AND (multiple sclerosis) renvoie 161 résultats ;
- (Roland Martin[Author]) AND (covid) ne renvoie plus que 4 résultats (dont deux de 2024).
- (Roland Martin[Author]) AND (spike) n'en renvoie plus un seul.
- (Roland Martin[Author]) AND (covid) AND (multiple sclerosis), pareil, plus un seul.
On a le droit de déduire d'une telle ventilation que le Pr Martin est particulièrement calé en sep, beaucoup moins en virologie (quant aux vaccins, je n'en parle même pas) : ce n'est pas son domaine d'expertise, voilà tout. Peut-être vient-il tout juste de publier cette étude, note : j'irai vérifier de temps en temps, mais si d'ici un mois il n'y a toujours rien, ma foi...
Mais oui, fais donc ça, tiens, envoie-lui un mail. Pas besoin de traduire en suisse-allemand : il parle certainement très bien anglais, vu qu'il a bossé pas mal de temps aux USA.
Tu nous tiens au courant hein, promis ?
A bientôt,
JP.
Bin tu nous tiens au courant, hein ; j'y tiens beaucoup .Illimani a écrit :À voir si le Pr Martin confirme l'information :On a trouvé des indices clairs montrant que le vaccin contre le coronavirus a participé au déclenchement de la maladie. De telles études n’avaient encore jamais été réalisées auparavant.
roland.martin@uzh.ch
Parce que quand, dans ton article, je lis : "les scientifiques ont identifié chez R. R. des cellules immunitaires qui reconnaissent la protéine spike du vaccin et des structures propres à l’organisme et typiques de la SEP", je ne peux m'empêcher de me rappeler que la protéine spike du vaccin est précisément la particularité qui donne une efficacité au vaccin, du fait que cette protéine spike du vaccin est copiée trait pour trait sur... celle du coronavirus. Et donc, si la spike du vaccin déclenche la sep, comment expliquer par quelle diablerie la spike du coronavirus ne le fait pas ? N'oublie surtout pas de demander ça à Roland, quand tu l'auras.
La chronologie de R. R. est intéressante, sinon ; on arrive à la déterminer de façon assez précise dans ton article :
- 16 juin 2021 : premier shot de vaccin
- 14 juillet 2021 : deuxième shot de vaccin
- 16 juillet 2021 : premier passage aux urgences hospitalières (point de départ du processus diagnostic)
- début août 2021 ("environ trois semaines après la deuxième dose"), premier flash de corticoïdes (5 jours)
Bon bin voilà : "environ trois semaines" (moins les deux jours passés avant d'aller consulter) entre le moment où il se rend pour la première fois aux urgences, et celui où il obtient un diagnostic. Tu ne vas en effet jamais coller sous corticoïdes un patient dont tu ne sais pas ce qu'il a, il était donc (quasi) obligatoirement déjà diagnostiqué à ce moment-là. Trois semaines : c'est de l'errance diagnostique, ou je ne m'y connais pas...
A partir de ce moment, R. R. est éligible à un traitement de fond de la sep, qu'il peut toujours refuser. Constatant d'autre part que le traitement de fond choisi est un simple immunomodulateur, il ne s'agit pas d'une forme particulièrement active de sep. On est bien d'accord ? Et malgré ça, je cite, "l’homme de 35 ans en est certain: s’il avait été correctement diagnostiqué et traité à temps, il aurait eu beaucoup moins de séquelles permanentes". Vivivi . Même pas trois semaines pour obtenir un diagnostic de sclérose en plaques, mon Dieu, comment est-ce possible d'aller aussi lentement, en 2021, en Suisse... "Pour expliquer les symptômes, ils ont cherché les maladies les plus rares" : alors oui, heu, ça s'appelle un diagnostic différentiel, un truc que tous les sépiens ont connu lors de leur diagnostic -- ce qui illustre particulièrement bien l'étendue de "la compréhension des neurosciences" de l'intéressé. Ah mais j'oubliais, si R.R. n'était pas un scientifique, son état serait bien pire aujourd’hui. Il faudrait que quelqu'un se dévoue pour lui expliquer tout ça calmement...
- puis nouvelle IRM, qui "révèle que les lésions du cerveau et de la moelle épinière se sont aggravées", suivie d'un nouveau flash de corticoïdes. Si on avait eu (à l'extrême rigueur) un doute sur son diagnostic lors du premier flash de corticoïdes, ici plus aucun doute n'est permis : on peut donc situer de toute façon avec certitude son diagnostic de sep au plus tard à cette IRM / flash de corticoïdes, soit toujours en août 2021.
- (fin août 2021 ?) : plasmaphérèse -- ce qu'on donne quand les corticoïdes se sont montrés inefficaces : tiens, information intéressante...
- (septembre 2021 ?) : trois semaines de rééducation
- 15 octobre 2021 : ce n'est que là que R. R. rencontre enfin le Pr Martin, "trois mois après la deuxième vaccination". Note bien que ce n'est donc pas le Pr Martin qui a posé le diagnostic de sep : ton article est étonnamment muet sur la question, mais vu qu'on l'a collé sous corticoïdes dès début août et que toujours en août, on lui a fait une deuxième IRM qui montrait de nouvelles lésions, toutes les cases étaient cochées un mois après son premier passage aux urgences, et deux mois avant qu'il ne rencontre le Pr Martin.
Le Pr Martin se serait simplement contenté de démontrer que la sep de R.R. avait été très probablement provoquée par la spike du vaccin (alors qu'une spike naturelle de coronavirus est inoffensive, vu qu'elle est naturelle -- rappel). J'utilise le conditionnel, parce que j'ai écumé Pubmed à la recherche d'une information aussi cruciale, tu penses bien : nib. Le Pr Martin aurait fait une découverte aussi essentielle pour la santé des milliards de personnes qui ont pris un tel vaccin, celle que la protéine spike du vaccin provoque la sep (ou la déclenche), et étonnamment, alors qu'il publie pas mal par ailleurs, sur cette question précise, qui date potentiellement d'il y a tout de même déjà trois ans, bah... Rien. Une recherche sur...
- (Roland Martin[Author]) AND (multiple sclerosis) renvoie 161 résultats ;
- (Roland Martin[Author]) AND (covid) ne renvoie plus que 4 résultats (dont deux de 2024).
- (Roland Martin[Author]) AND (spike) n'en renvoie plus un seul.
- (Roland Martin[Author]) AND (covid) AND (multiple sclerosis), pareil, plus un seul.
On a le droit de déduire d'une telle ventilation que le Pr Martin est particulièrement calé en sep, beaucoup moins en virologie (quant aux vaccins, je n'en parle même pas) : ce n'est pas son domaine d'expertise, voilà tout. Peut-être vient-il tout juste de publier cette étude, note : j'irai vérifier de temps en temps, mais si d'ici un mois il n'y a toujours rien, ma foi...
Mais oui, fais donc ça, tiens, envoie-lui un mail. Pas besoin de traduire en suisse-allemand : il parle certainement très bien anglais, vu qu'il a bossé pas mal de temps aux USA.
Tu nous tiens au courant hein, promis ?
A bientôt,
JP.
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Re: Il souffre de SEP depuis son vaccin anti-covid
Tiens j'apporte un complément mathématique amusant.
L'incidence de la sep en Suisse est traditionnellement d'environ un nouveau cas détecté par jour (350 à 400 nouveaux diagnostiqués chaque année), à 75% entre 20 et 45 ans (soit entre 260 et 300 nouveaux diagnostiqués par an dans cette tranche d'âge, je prends une moyenne à 280), pour une population totale de 8,5 millions. Dans cette population, les 20-45 ans représentent environ le tiers, soit 2,8 millions d'individus. La probabilité pour un individu âgé de 20 à 45 ans de déclencher une sep sur une année quelconque est donc d'à peu près 280/2'800'000, soit 0,01% ou encore, 1 sur 10'000.
En 2021 (janvier à décembre), la Suisse a vacciné 82 % de sa population (elle partait de zéro au 1er janvier pour atteindre 82% au 31 décembre), soit 7 millions d'individus. A supposer qu'elle ait vacciné uniformément les différentes classes d'âge (en fait on a vacciné en priorité les plus âgés, mais on a évité de vacciner les plus jeunes, donc on va dire au doigt mouillé que ça nous fait une moyenne à peu près uniforme pour les 20-45 ans), 82% x 2'800'000 = 2'300'000 (j'arrondis) vaccinés au sein des 20-45 ans en 2021, contre 500'000 20-45 ans non vaccinés.
Parmi ces 2'300'000 20-45 ans que je m'apprête à vacciner début 2021, en me basant simplement sur les chiffres déjà connus d'incidence de la sep, je saurai à l'avance que je devrai m'attendre à 2'300'000 / 10'000 = 230 nouveaux cas de sep. Si j'y ajoute les 50 cas de sep parmi les non vaccinés (on ne s'emballe pas : 50 seulement, uniquement parce qu'ils sont beaucoup moins nombreux), je retombe sur mon total de 280 nouveaux cas par an dans cette classe d'âge.
Et donc, on me présente le cas d'UN individu, sélectionné parmi ces 230 nouveaux cas de sep diagnostiqués la même année que leur vaccination. En partant d'un effectif de 230 personnes, on peut s'amuser à déterminer combien vont statistiquement déclencher leur sep dans les jours qui vont suivre la vaccination (et pourquoi attendre le deuxième shot d'ailleurs ?), mais je sais déjà que je vais de toute façon en avoir quelques-uns qui vont rentrer pile dans le profil.
Tout ça, en me basant sur les chiffres d'incidence connus alors que personne n'avait encore la moindre idée de ce que c'était que le covid-19...
Coïncidence ? Il me semble bien .
A bientôt,
JP.
L'incidence de la sep en Suisse est traditionnellement d'environ un nouveau cas détecté par jour (350 à 400 nouveaux diagnostiqués chaque année), à 75% entre 20 et 45 ans (soit entre 260 et 300 nouveaux diagnostiqués par an dans cette tranche d'âge, je prends une moyenne à 280), pour une population totale de 8,5 millions. Dans cette population, les 20-45 ans représentent environ le tiers, soit 2,8 millions d'individus. La probabilité pour un individu âgé de 20 à 45 ans de déclencher une sep sur une année quelconque est donc d'à peu près 280/2'800'000, soit 0,01% ou encore, 1 sur 10'000.
En 2021 (janvier à décembre), la Suisse a vacciné 82 % de sa population (elle partait de zéro au 1er janvier pour atteindre 82% au 31 décembre), soit 7 millions d'individus. A supposer qu'elle ait vacciné uniformément les différentes classes d'âge (en fait on a vacciné en priorité les plus âgés, mais on a évité de vacciner les plus jeunes, donc on va dire au doigt mouillé que ça nous fait une moyenne à peu près uniforme pour les 20-45 ans), 82% x 2'800'000 = 2'300'000 (j'arrondis) vaccinés au sein des 20-45 ans en 2021, contre 500'000 20-45 ans non vaccinés.
Parmi ces 2'300'000 20-45 ans que je m'apprête à vacciner début 2021, en me basant simplement sur les chiffres déjà connus d'incidence de la sep, je saurai à l'avance que je devrai m'attendre à 2'300'000 / 10'000 = 230 nouveaux cas de sep. Si j'y ajoute les 50 cas de sep parmi les non vaccinés (on ne s'emballe pas : 50 seulement, uniquement parce qu'ils sont beaucoup moins nombreux), je retombe sur mon total de 280 nouveaux cas par an dans cette classe d'âge.
Et donc, on me présente le cas d'UN individu, sélectionné parmi ces 230 nouveaux cas de sep diagnostiqués la même année que leur vaccination. En partant d'un effectif de 230 personnes, on peut s'amuser à déterminer combien vont statistiquement déclencher leur sep dans les jours qui vont suivre la vaccination (et pourquoi attendre le deuxième shot d'ailleurs ?), mais je sais déjà que je vais de toute façon en avoir quelques-uns qui vont rentrer pile dans le profil.
Tout ça, en me basant sur les chiffres d'incidence connus alors que personne n'avait encore la moindre idée de ce que c'était que le covid-19...
Coïncidence ? Il me semble bien .
A bientôt,
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Re: Il souffre de SEP depuis son vaccin anti-covid
Tous les cas sont attribués à de simples coïncidences.
On pique en ce moment dans les écoles contre le papillomavirus. Des petits garçons. Contre un risque hypothétique de cancer du col de l'utérus.
Vous n'avez pas fini de souhaiter la bienvenue, à la rubrique présentation.
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Re: Il souffre de SEP depuis son vaccin anti-covid
On m'a dit, même jusk'ojourdhui.. Non Khadija, la maladie était en toi. Le vaccin t'a déclenché la maladie.
Re: Il souffre de SEP depuis son vaccin anti-covid
Les méchants vaccins... Il y a vraiment un complot mondial.
Et ceux qui sont pas vaccinés on n'en dit quoi?
Et ceux qui sont pas vaccinés on n'en dit quoi?
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Re: Il souffre de SEP depuis son vaccin anti-covid
Salut Khad’
Pour te donner une idée de l’historique de cette polémique : https://www.chu-montpellier.fr/fr/vacci ... hepatite-b
C’est humain de rechercher une cause à ce qui nous arrive. Mais malheureusement pour la SEP, on n’a pour l’instant pas mieux que « la faute à pas de chance »...
Bonne rééduc’ à toi !
Pour le vaccin contre l’hépatite B, plein d'études ont été faites pour tenter de montrer un lien de cause à effet avec la SEP. Aucune étude sérieuse n’a réussi à mettre un tel lien en évidence. Les vaccinés ont exactement le même risque d’avoir une SEP que les non vaccinés (avec un recul plus qu’honorable de 30 ans quand même, la vaccination de masse ayant commencé dans les années 90).
Pour te donner une idée de l’historique de cette polémique : https://www.chu-montpellier.fr/fr/vacci ... hepatite-b
Et a priori, pas de risque non plus que le vaccin accélère le déclenchement d'une première poussée... Ta SEP s’est manifestée juste après le vaccin ? Ce sont des médecins qui t’ont dit qu’il a pu la déclencher ?
C’est humain de rechercher une cause à ce qui nous arrive. Mais malheureusement pour la SEP, on n’a pour l’instant pas mieux que « la faute à pas de chance »...
Bonne rééduc’ à toi !
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Re: Il souffre de SEP depuis son vaccin anti-covid
Oui les vaccins ont des effets secondaires, oui les vaccins peuvent réveiller des sep latentes voir d'autres maladies latentes ou provoquer la sep sur des terrains prédisposés:https://pmc.ncbi.nlm.nih.gov/articles/PMC10108897/ ... mais les vaccins sauvent des millions de vie. Je fais certainement partie des victimes collatérales du vaccin covid vu que j'ai perdu la vue de l'oeil suite à ma deuxième injection COVID.... mais je continuerai à vacciner mes enfants! tous les progrès faits en médecine et dans le traitement des différentes maladies n'auraient jamais été faits s'il y avait ce complot mondial dont tu parles.
voici la conclusion d'un article au sujet du vaccin et de la sep: In this study, it is proposed that the COVID vaccine can trigger the immune system which helps with self-antigens production of CNS in susceptible people. Also, this study showed that there were significant correlations between the following risk factors and developing MS post-COVID-19 vaccinations: Pfizer vaccine, low serum level of vitamin D, positive EBNA1-IgG, and family history of MS. These risk factors can be used as significant independent predictors for developing MS post-COVID-19 vaccinations. However, genetic and environmental factors cannot be ruled out. Furthermore, in this study, a definite association between COVID-19 vaccine with MS is not described, rather it is aimed to highlight the possibility of this association as an independent risk factor that can trigger new onset MS in the susceptible group. Though, more data is needed for further correlation.
voici la conclusion d'un article au sujet du vaccin et de la sep: In this study, it is proposed that the COVID vaccine can trigger the immune system which helps with self-antigens production of CNS in susceptible people. Also, this study showed that there were significant correlations between the following risk factors and developing MS post-COVID-19 vaccinations: Pfizer vaccine, low serum level of vitamin D, positive EBNA1-IgG, and family history of MS. These risk factors can be used as significant independent predictors for developing MS post-COVID-19 vaccinations. However, genetic and environmental factors cannot be ruled out. Furthermore, in this study, a definite association between COVID-19 vaccine with MS is not described, rather it is aimed to highlight the possibility of this association as an independent risk factor that can trigger new onset MS in the susceptible group. Though, more data is needed for further correlation.
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Re: Il souffre de SEP depuis son vaccin anti-covid
Coulinette,
Question à cent balles, qui dit vrai ?
Seulement A : possible
Seulement B : possible
Ni A ni B : possible
...
A et B : impossible.
On n'est pas rendu .
A bientôt,
JP.
Voici qui est cocasse : cette étude A (dans laquelle on appréciera la taille dérisoire de l'échantillon) présente une (vague) corrélation avec le Pfizer, alors que le Moderna (celui de C.C. et du prof Martin B) reçoit l'absolution .Linette2021 a écrit :https://pmc.ncbi.nlm.nih.gov/articles/PMC10108897/
Question à cent balles, qui dit vrai ?
Seulement A : possible
Seulement B : possible
Ni A ni B : possible
...
A et B : impossible.
On n'est pas rendu .
A bientôt,
JP.
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Re: Il souffre de SEP depuis son vaccin anti-covid
Yo Illi,
Tiens, j'ai été diagnostiqué à la suite d'une opération sous anesthésie générale (premiers symptômes quelques jours après).
Quand j'ai évoqué l'existence de ces symptômes à l'hôpital où j'avais été opéré (symptômes qui à ce moment-là se cantonnaient encore à une simple ataxie cérébelleuse), j'étais absolument persuadé que l'AG avait forcément un lien de causalité étroit avec ces symptômes. Je crois que c'est une réaction humaine assez normale.
On m'a alors assuré que non. Je reconnais bien volontiers qu'au début, j'ai eu pas mal de difficultés à admettre la chose. J'ai alors simplement fait part de ces doutes, sans plus en reparler par la suite. Puis :
- l'interrogatoire neurologique a permis d'identifier deux épisodes cliniques survenus précédemment. Ils étaient certes d'une nature tout à fait différente (névralgies faciales), mais ils plaidaient clairement en faveur de poussées de sclérose en plaques (vu les critères de l'époque, je n'aurais d'ailleurs pas été diagnostiqué sans leur existence).
- l'IRM a montré des lésions actives et des lésions qui ne l'étaient plus : autre signe tangible que la maladie, lorsque j'ai été opéré, était déjà là depuis un moment.
- j'ai dû subir trois autres AG dans la suite de mon existence, aucune n'a jamais provoqué de poussée.
Que ma poussée du diagnostic soit survenue tout juste à la suite d'une anesthésie générale était donc une simple coïncidence : pas de meilleure explication possible.
A bientôt,
JP.
Peut-être parce que c'est précisément ce dont il s'agit. As-tu envisagé cette possibilité ?Illimani a écrit :Tous les cas sont attribués à de simples coïncidences.
Tiens, j'ai été diagnostiqué à la suite d'une opération sous anesthésie générale (premiers symptômes quelques jours après).
Quand j'ai évoqué l'existence de ces symptômes à l'hôpital où j'avais été opéré (symptômes qui à ce moment-là se cantonnaient encore à une simple ataxie cérébelleuse), j'étais absolument persuadé que l'AG avait forcément un lien de causalité étroit avec ces symptômes. Je crois que c'est une réaction humaine assez normale.
On m'a alors assuré que non. Je reconnais bien volontiers qu'au début, j'ai eu pas mal de difficultés à admettre la chose. J'ai alors simplement fait part de ces doutes, sans plus en reparler par la suite. Puis :
- l'interrogatoire neurologique a permis d'identifier deux épisodes cliniques survenus précédemment. Ils étaient certes d'une nature tout à fait différente (névralgies faciales), mais ils plaidaient clairement en faveur de poussées de sclérose en plaques (vu les critères de l'époque, je n'aurais d'ailleurs pas été diagnostiqué sans leur existence).
- l'IRM a montré des lésions actives et des lésions qui ne l'étaient plus : autre signe tangible que la maladie, lorsque j'ai été opéré, était déjà là depuis un moment.
- j'ai dû subir trois autres AG dans la suite de mon existence, aucune n'a jamais provoqué de poussée.
Que ma poussée du diagnostic soit survenue tout juste à la suite d'une anesthésie générale était donc une simple coïncidence : pas de meilleure explication possible.
A bientôt,
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Re: Il souffre de SEP depuis son vaccin anti-covid
Hello JP - Tu trouveras certainement des réponses dans les nombreuses recherches sur le sujet. Si tu plonges dans "web of science" ou "science direct" tu seras surpris par le nombre de recherches sur le sujet et par leurs conclusions et tout autant par la liste des effets secondaires du vaccin COVID, c'est des médecins qui le disent à moins qu'ils ne plaident aussi pour le complot mondial ... et de jeter un coup d'oeil sur les conclusions de cette revue systématique de la littérature: Multiple sclerosis (MS) and neuromyelitis optica spectrum disorder (NMOSD) following COVID-19 vaccines: A systematic review ... (une revue systématique synthétise toutes les recherches sur le sujet)... le nombre de cas est faible bien heureusement mais significatif, par recherche et toutes recherches combinés.Nostromo a écrit : ↑09 déc. 2024, 13:49 Coulinette,
Voici qui est cocasse : cette étude A (dans laquelle on appréciera la taille dérisoire de l'échantillon) présente une (vague) corrélation avec le Pfizer, alors que le Moderna (celui de C.C. et du prof Martin B) reçoit l'absolution .Linette2021 a écrit :https://pmc.ncbi.nlm.nih.gov/articles/PMC10108897/
Question à cent balles, qui dit vrai ?
Seulement A : possible
Seulement B : possible
Ni A ni B : possible
...
A et B : impossible.
On n'est pas rendu .
A bientôt,
JP.
tu es étonné qu'un vaccin qui cause le syndrome de Guilaine barré, des myocardites, péricardites, des tromboses, paralysie de Bell, névrite optique, ...vienne perturber le système immunitaire ? Voyons JP ! https://ansm.sante.fr/uploads/2022/06/3 ... ansm-2.pdf (j'ai pas trouvé la liste exhaustive, plus complète, mais je te l'enverrai).
Après bien évidemment je ne cherche à convaincre personne et je ne suis pas antivax. je ne suis pas du genre à contredire les recherche, je fais confiance à la médecine et aux médecins... les vaccins sont connus pour leurs bienfaits cela ne veut pas dire qu'on doit balayer le fait qu'ils ont des effets secondaires établies, très probables, probables... chaque corps réagit à sa manière et comme l'a si bien dit un juge en Irlande lorsqu'une patiente est décédé suite à un choc anaphylactique à la copaxone... "c'est un seul cas mais il n'en reste pas moins que c'est un cas".
Bises
Linette
Re: Il souffre de SEP depuis son vaccin anti-covid
Hello
Pourquoi Jipé vouloir absolument que cela ne soit que pure coïncidence ?
Nous qui sommes habitués à différencier les statistiques des cas individuels dans la SEP, pourquoi donc ne pas l'admettre pour les vaccins ? C'est selon moi, la même chose.
Ils ont un avantage statistique pour la population et parfois ils peuvent s’avérer nocif pour certains individus.
Je ne comprends pas bien, qu'on évoque le complot, à chaque fois que l'on essaye d'apporter un peu de nuance. Linette me semble suffisamment pondérée pour que l'on comprenne que ce n'est pas tout noir ou tout blanc.
Je n'ai pas envie de déranger mon système immunitaire qui est aujourd'hui stable. Je ne me vaccine plus, point barre.
La réalité c'est que je ne prend pas beaucoup de risque à m'en passer, puisque je bénéficie de la protection de la vaccination de masse.
Même si dans le fond, je te rejoins Illi, je ne vais pas faire de la vaccination un combat personnel.
Pas besoin, puisque personne ne me force et que j'ai moyen de m'en protéger en m'abstenant.
Quand à ton article, il m'a fait sourire. Le fameux R.R est à coté de ses pompes, malgré ses connaissances en neuro science.
Une SEP rémittente qui voit une rémission, quel exploit ! Un traitement de fond SEP qui soigne les symptômes ??? Du jamais vu !
D'ailleurs, Illi, si tu étais demain diagnostiqué, prendrais-tu un traitement de fond ?
Bonne soirée à tous
Je rejoins Linette !Linette2021 a écrit : ↑09 déc. 2024, 18:58 ... le nombre de cas est faible bien heureusement mais significatif, par recherche et toutes recherches combinés.
tu es étonné qu'un vaccin qui cause le syndrome de Guilaine barré, des myocardites, péricardites, des tromboses, paralysie de Bell, névrite optique, ...vienne perturber le système immunitaire ? Voyons JP !
.../....... les vaccins sont connus pour leurs bienfaits cela ne veut pas dire qu'on doit balayer le fait qu'ils ont des effets secondaires établies, très probables, probables... chaque corps réagit à sa manière et comme l'a si bien dit un juge en Irlande lorsqu'une patiente est décédé suite à un choc anaphylactique à la copaxone... "c'est un seul cas mais il n'en reste pas moins que c'est un cas".
Pourquoi Jipé vouloir absolument que cela ne soit que pure coïncidence ?
Nous qui sommes habitués à différencier les statistiques des cas individuels dans la SEP, pourquoi donc ne pas l'admettre pour les vaccins ? C'est selon moi, la même chose.
Ils ont un avantage statistique pour la population et parfois ils peuvent s’avérer nocif pour certains individus.
Je ne comprends pas bien, qu'on évoque le complot, à chaque fois que l'on essaye d'apporter un peu de nuance. Linette me semble suffisamment pondérée pour que l'on comprenne que ce n'est pas tout noir ou tout blanc.
Je n'ai pas envie de déranger mon système immunitaire qui est aujourd'hui stable. Je ne me vaccine plus, point barre.
La réalité c'est que je ne prend pas beaucoup de risque à m'en passer, puisque je bénéficie de la protection de la vaccination de masse.
Même si dans le fond, je te rejoins Illi, je ne vais pas faire de la vaccination un combat personnel.
Pas besoin, puisque personne ne me force et que j'ai moyen de m'en protéger en m'abstenant.
Quand à ton article, il m'a fait sourire. Le fameux R.R est à coté de ses pompes, malgré ses connaissances en neuro science.
Une SEP rémittente qui voit une rémission, quel exploit ! Un traitement de fond SEP qui soigne les symptômes ??? Du jamais vu !
D'ailleurs, Illi, si tu étais demain diagnostiqué, prendrais-tu un traitement de fond ?
Bonne soirée à tous
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Re: Il souffre de SEP depuis son vaccin anti-covid
Bonsoir à tous,
J’étais très loin d’être une antivax à l’époque du Covid. Cela dit, ma mère quelques jours après sa 1ere vaccination anti Covid, a développé des ganglions, de grosse taille, à la base de la nuque et aux aisselles. Ceux à la nuque sont toujours présents aujourd’hui . Quelques mois après on a su que ces ganglions étaient l’expression d’une leucémie chronique. Elle est persuadée du lien et je dois dire que cela m’a également fait douter.
Et quand j’ai posé à mon médecin la question de savoir si je devais me faire vacciner contre la grippe cette année, sachant que je n’étais pas très disposée à le faire avec mon diagnostic, il m’a dit lui aussi « Ah non ! On ne va pas aller bousculer votre système immunitaire ! », ce qui rejoint les propos de Maglight.
Voilà, hasard ou pas, je n’en sais rien mais maintenant j’ai un doute sur la vaccination.
En ce qui me concerne 3 ans séparent la vaccination de mes symptômes donc je ne regrette pas de m’être fait vacciner à l’époque et de toutes façons ça ne changerait pas grand-chose.
Béne
J’étais très loin d’être une antivax à l’époque du Covid. Cela dit, ma mère quelques jours après sa 1ere vaccination anti Covid, a développé des ganglions, de grosse taille, à la base de la nuque et aux aisselles. Ceux à la nuque sont toujours présents aujourd’hui . Quelques mois après on a su que ces ganglions étaient l’expression d’une leucémie chronique. Elle est persuadée du lien et je dois dire que cela m’a également fait douter.
Et quand j’ai posé à mon médecin la question de savoir si je devais me faire vacciner contre la grippe cette année, sachant que je n’étais pas très disposée à le faire avec mon diagnostic, il m’a dit lui aussi « Ah non ! On ne va pas aller bousculer votre système immunitaire ! », ce qui rejoint les propos de Maglight.
Voilà, hasard ou pas, je n’en sais rien mais maintenant j’ai un doute sur la vaccination.
En ce qui me concerne 3 ans séparent la vaccination de mes symptômes donc je ne regrette pas de m’être fait vacciner à l’époque et de toutes façons ça ne changerait pas grand-chose.
Béne
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Re: Il souffre de SEP depuis son vaccin anti-covid
Sincèrement je n'ai pas retrouvé de signes avant-coureurs.
Plusieurs pharmaciens incriminent le délai très rapproché entre les injections initiales (Pfizer) : délai fixé au doigt mouillé (par le Ministère) sans respect des recommandations du fabricant.
Re: Il souffre de SEP depuis son vaccin anti-covid
Le forum m'avait fatigué du temps du COVID, mais là à toi tout seul tu tiens la dragée haute.
Tu peux nommer ces fameux pharmaciens?
C'est fatiguant ces fameux complots qui tendent à nous rendre malade. Tu ne peux pas imaginer que c'est ta façon de vivre, de manger, l'air que tu respires, les pesticides et autres perturbateurs. Mais non on va tout mettre sur des vaccins qui sauvent des millions de vie. Et puis j'ai la 5g grâce à ça.
Les réseaux sociaux c'est vraiment une plaie. Je vous invite à regarder un sketch de Fabrice Eboué - Dédé.
Tu peux nommer ces fameux pharmaciens?
C'est fatiguant ces fameux complots qui tendent à nous rendre malade. Tu ne peux pas imaginer que c'est ta façon de vivre, de manger, l'air que tu respires, les pesticides et autres perturbateurs. Mais non on va tout mettre sur des vaccins qui sauvent des millions de vie. Et puis j'ai la 5g grâce à ça.
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Re: Il souffre de SEP depuis son vaccin anti-covid
Bonjour Nico et tout le monde
Merci pour le sketch ! Après c’est son ressenti et nous ne connaissons pas son passé ..
Prenez soin de vous
Merci pour le sketch ! Après c’est son ressenti et nous ne connaissons pas son passé ..
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Bises
Marie-LL
RR premiers signes en 1998 avec une névrite carabinée et Sep annoncée en 2004 sous Tysabri après aubagio (2ans), rien (7ans), Copaxone (7ans)
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Re: Il souffre de SEP depuis son vaccin anti-covid
+1 zoniko .
Vu l'importance qui est donnée en ce moment sur certains postes je pense que il va y avoir moins de monde qui vont venir discuter et demander conseil ou peut être que je me trompe et tant pis pour moi mais bon c'est la vie
C'est vrai que tout le monde a le droit de s'exprimer
Moi je suis épuisée triste et déçue
Secondaire progressive.
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Re: Il souffre de SEP depuis son vaccin anti-covid
Bonjour,
Vous me faites tous peur... j'ai changé de boulot et comme je bosse dans un milieu médical, on m'a imposé le vaccin Hépatite B... Je n'ai pas encore de diagnostique mais tout ça ne me rassure pas...
Vous me faites tous peur... j'ai changé de boulot et comme je bosse dans un milieu médical, on m'a imposé le vaccin Hépatite B... Je n'ai pas encore de diagnostique mais tout ça ne me rassure pas...
Re: Il souffre de SEP depuis son vaccin anti-covid
mon dieu... et voilà ce que ça génère chez les gens...
le vaccin contre l'hépatite B n'a aucun rapport avec la sep.
le vaccin contre l'hépatite B n'a aucun rapport avec la sep.
Re: Il souffre de SEP depuis son vaccin anti-covid
Purée, je sais pourquoi je ne viens plus sur le forum, quand je lis tout ça, je suis conforté dans mon choix. Ça n'a vraiment servi à rien de faire le ménage à une époque. Bonne journée à tous.
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Re: Il souffre de SEP depuis son vaccin anti-covid
Olala
Vive les vaccins qui ont permis de sauver des milliards de vies…
Vive le nucléaire qui permet d’apporter plus de confort avec une énergie décarbonée…
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Re: Il souffre de SEP depuis son vaccin anti-covid
Bonjour à tous,
Euh, bon, je vais tenter d’assumer un peu ma casquette de modératrice (pour ceux qui n’ont pas suivi, même si je n’ai pas le pseudo dans la couleur dédiée, j’ai accès aux manettes).
Cette question d’un potentiel lien entre tel ou tel vaccin et le déclenchement de la SEP est parfaitement légitime, plein de gens se la posent et plein d’études cherchent à y répondre.
Il est donc tout aussi légitime qu’elle soit discutée ici.
Mais s’il vous plaît, le sujet étant sensible et susceptible de déchaîner les passions, merci de faire preuve de pondération, d’essayer de s’en tenir à du factuel, sans attaques personnelles...
Enfin, du calme quoi
J’aimerais bien ne pas en arriver à devoir clôturer ce sujet.
Euh, bon, je vais tenter d’assumer un peu ma casquette de modératrice (pour ceux qui n’ont pas suivi, même si je n’ai pas le pseudo dans la couleur dédiée, j’ai accès aux manettes).
Cette question d’un potentiel lien entre tel ou tel vaccin et le déclenchement de la SEP est parfaitement légitime, plein de gens se la posent et plein d’études cherchent à y répondre.
Il est donc tout aussi légitime qu’elle soit discutée ici.
Mais s’il vous plaît, le sujet étant sensible et susceptible de déchaîner les passions, merci de faire preuve de pondération, d’essayer de s’en tenir à du factuel, sans attaques personnelles...
Enfin, du calme quoi
J’aimerais bien ne pas en arriver à devoir clôturer ce sujet.
- Margot
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Re: Il souffre de SEP depuis son vaccin anti-covid
Politique, religion et vaccination. Trois sujets qui fâchent...
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Re: Il souffre de SEP depuis son vaccin anti-covid
Coulinette,
C'est pourquoi, quand un neurologue, ou plus généralement un toubib, s'intéresse à ce que raconte le consensus sur n'importe quel sujet qui a trait à la sep, il consulte la Bible : le McAlpine, régulièrement mis à jour par les plus grands noms de la neurologie. La première édition a été publiée en 1955, nous en sommes aujourd'hui à la quatrième, qui date déjà de 2006. Cette édition actuelle a ainsi eu comme rédacteurs des personnes comme Alastair Compston (un des pontes de la neurologie à l'université de Cambridge et titulaire du prix Charcot), Ian McDonald (qu'on ne présente plus), Christian Confavreux (inventeur des deux composantes de la sep, inflammatoire aiguë et neurodégénérative), etc. -- un certain nombre d'entre eux sont hélas décédés depuis. Qu'il y ait déjà un consensus entre eux apporte une garantie de sérieux incomparablement supérieure à ce que tu pourrais trouver dans l'article d'un journaliste ou dans une étude unique publiée dans une obscure revue : niveau de preuve scientifique, tout ça.
Cette présentation étant faite, tu trouveras précisément ici (note bien qu'on est sur science direct ) ce que raconte le chapitre de cette quatrième édition du McAlpine (la plus récente), consacré à l'histoire naturelle de la maladie et par conséquent, entre autres, à l'impact des vaccinations, mais aussi du stress, de la grossesse ou encore des anesthésies générales, sur le cours de la maladie (évolution à long terme comme risque de poussée comme risque de déclencher la maladie). Télécharge le pdf (lien en haut de page), c'est mieux présenté et ça me permet de t'indiquer la page où chercher, même si c'est l'intégralité du texte qui est passionnante et que je t'en recommande très vivement la lecture : les vaccinations sont traitées aux pp 263 à 269 (pp 81 à 87 du document pdf).
Je ne vais pas t'en faire le résumé ici, par souci d'éviter toute polémique , je te présente juste ce qui motive l'opinion d'un toubib quand il te dit que c'est pure coïncidence si tu déclenches une névrite optique juste après un vaccin contre le tétanos, si tu démarres une poussée invalidante juste après une anesthésie générale, ou si tu te retrouves en fauteuil roulant juste après avoir appris que ta nièce s'était fracturé le poignet.
D'un point de vue personnel, puisqu'on me demande de croire (ex. : dois-je croire que c'est le Pfizer qui est toxique mais pas le Moderna, dois-je croire le contraire, dois-je croire qu'aucun des deux ne l'est, etc.), quitte à me retrouver contraint de croire quelque chose, je préfère croire... ce qui est écrit dans la Bible . Je trouve qu'un argumentaire sur les dangers de la vaccination sur la sep, qui ne tiendrait pas compte de ce qui est écrit dans ces pages, ne vaudrait même pas la peine qu'on y passe trente secondes. Vivement la cinquième édition. Je te dis ça en particulier à toi, parce que je pense que tu as un esprit suffisamment scientifique pour le comprendre : non, toutes les études ne se valent pas !
A bientôt,
Jean-Philippe.
Bah non, justement. Enfin si, pour le moment on en a deux des réponses : celle qui est à l'origine de ce topic, du dr. Martin : "la spike du Moderna vient chatouiller le SNC et provoque des poussées de sep". Et celle de l'étude que tu as postée, qui ne trouve rien à redire au Moderna et n'incrimine que le Pfizer. Bref, quand la première dit blanc, la seconde dit noir. Je n'observais rien d'autre et me demandais laquelle des deux j'étais supposé croire. Tu en penses quoi ?Linette2021 a écrit :Hello JP - Tu trouveras certainement des réponses dans les nombreuses recherches sur le sujet.
Le problème est précisément que multiplier les recherches ne fait que multiplier les opinions divergentes, pour ne pas dire contradictoires. Si je m'en tiens à la sep (je n'ai pas envie de me disperser sur des sujets qui m'intéressent moins), tu ne trouveras aucun consensus dans les études scientifiques (cf. l'exemple typique dont nous discutions juste avant). D'autre part, une période pas si ancienne a démontré de la plus définitive des manières que la quantité d'études qui défendaient telle opinion sur un sujet donné, ne garantissait absolument pas la pertinence de l'opinion défendue...Si tu plonges dans "web of science" ou "science direct" tu seras surpris par le nombre de recherches sur le sujet
C'est pourquoi, quand un neurologue, ou plus généralement un toubib, s'intéresse à ce que raconte le consensus sur n'importe quel sujet qui a trait à la sep, il consulte la Bible : le McAlpine, régulièrement mis à jour par les plus grands noms de la neurologie. La première édition a été publiée en 1955, nous en sommes aujourd'hui à la quatrième, qui date déjà de 2006. Cette édition actuelle a ainsi eu comme rédacteurs des personnes comme Alastair Compston (un des pontes de la neurologie à l'université de Cambridge et titulaire du prix Charcot), Ian McDonald (qu'on ne présente plus), Christian Confavreux (inventeur des deux composantes de la sep, inflammatoire aiguë et neurodégénérative), etc. -- un certain nombre d'entre eux sont hélas décédés depuis. Qu'il y ait déjà un consensus entre eux apporte une garantie de sérieux incomparablement supérieure à ce que tu pourrais trouver dans l'article d'un journaliste ou dans une étude unique publiée dans une obscure revue : niveau de preuve scientifique, tout ça.
Photo de famille, le comité de rédaction au grand complet, en train de bosser sur la quatrième édition du McAlpine. De gauche à droite : Christian Confavreux, Hans Lassmann, Ian McDonald, Alastair Compston, John Noseworthy, David Miller, Hartmut Wekerle et Kenneth Smith. On peut très raisonnablement envisager que la prochaine édition verra la participation de Catherine Lubetzki, mais ne vendons pas la peau de l'ours.
Cette présentation étant faite, tu trouveras précisément ici (note bien qu'on est sur science direct ) ce que raconte le chapitre de cette quatrième édition du McAlpine (la plus récente), consacré à l'histoire naturelle de la maladie et par conséquent, entre autres, à l'impact des vaccinations, mais aussi du stress, de la grossesse ou encore des anesthésies générales, sur le cours de la maladie (évolution à long terme comme risque de poussée comme risque de déclencher la maladie). Télécharge le pdf (lien en haut de page), c'est mieux présenté et ça me permet de t'indiquer la page où chercher, même si c'est l'intégralité du texte qui est passionnante et que je t'en recommande très vivement la lecture : les vaccinations sont traitées aux pp 263 à 269 (pp 81 à 87 du document pdf).
Je ne vais pas t'en faire le résumé ici, par souci d'éviter toute polémique , je te présente juste ce qui motive l'opinion d'un toubib quand il te dit que c'est pure coïncidence si tu déclenches une névrite optique juste après un vaccin contre le tétanos, si tu démarres une poussée invalidante juste après une anesthésie générale, ou si tu te retrouves en fauteuil roulant juste après avoir appris que ta nièce s'était fracturé le poignet.
D'un point de vue personnel, puisqu'on me demande de croire (ex. : dois-je croire que c'est le Pfizer qui est toxique mais pas le Moderna, dois-je croire le contraire, dois-je croire qu'aucun des deux ne l'est, etc.), quitte à me retrouver contraint de croire quelque chose, je préfère croire... ce qui est écrit dans la Bible . Je trouve qu'un argumentaire sur les dangers de la vaccination sur la sep, qui ne tiendrait pas compte de ce qui est écrit dans ces pages, ne vaudrait même pas la peine qu'on y passe trente secondes. Vivement la cinquième édition. Je te dis ça en particulier à toi, parce que je pense que tu as un esprit suffisamment scientifique pour le comprendre : non, toutes les études ne se valent pas !
A bientôt,
Jean-Philippe.
SEP récurrente-rémittente depuis 1993, diagnostiquée en 1995
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Re: Il souffre de SEP depuis son vaccin anti-covid
Yo Mag, c'est gentil de passer nous voir
A bientôt,
JP.
cf. ci-dessus, ma réponse à Linette.maglight a écrit :Pourquoi Jipé vouloir absolument que cela ne soit que pure coïncidence ?
Non : tu ne peux démontrer l'efficacité / l'inefficacité, comme la toxicité / l'innocuité d'un produit quelconque, de la soude caustique à la vaccination, que de façon statistique : ce n'est pas parce que ton garagiste s'est étranglé avec un morceau de pizza jambon-fromage, que tu peux en conclure que la pizza jambon-fromage est toxique. Si en revanche toute une famille se retrouve à l'hôpital après avoir consommé des champignons, là on commence à causer...Nous qui sommes habitués à différencier les statistiques des cas individuels dans la SEP, pourquoi donc ne pas l'admettre pour les vaccins ? C'est selon moi, la même chose.
"Certains individus", c'est par exemple : "les plus de soixante ans", "les femmes enceintes", "les personnes qui ont été exposées à tel pesticide", etc. : ça représente un échantillon... statistique. Ce n'est qu'en affinant d'une telle manière les conditions qui te permettent d'établir ton échantillon, que tu peux espérer démontrer quelque chose.Ils ont un avantage statistique pour la population et parfois ils peuvent s’avérer nocif pour certains individus.
Vi. Sauf peut-être pour le tétanos...Je n'ai pas envie de déranger mon système immunitaire qui est aujourd'hui stable. Je ne me vaccine plus, point barre.
La réalité c'est que je ne prend pas beaucoup de risque à m'en passer, puisque je bénéficie de la protection de la vaccination de masse.
A bientôt,
JP.
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Re: Il souffre de SEP depuis son vaccin anti-covid
Oui faut s'entraîner !
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Re: Il souffre de SEP depuis son vaccin anti-covid
Hello JP - évidemment qu'il n'y a pas de consensus mais les résultats de certaines recherches interpellent et appellent à explorer davantage la question jusqu'à atteindre un consensus ... la recherche a un aspect cumulatif et chaque chercheur met une nouvelle pierre à l'édifice jusqu'à confirmer ou infirmer une hypothèse... la recherche continue et comme je l'ai dit cela ne me choquerait pas si le lien se confirme ou qu'un autre effet secondaire vienne s'ajouter. tout comme cela pourrait s'infirmer. la connaissance est en cours de construction.Nostromo a écrit : ↑10 déc. 2024, 13:28 Coulinette,Bah non, justement. Enfin si, pour le moment on en a deux des réponses : celle qui est à l'origine de ce topic, du dr. Martin : "la spike du Moderna vient chatouiller le SNC et provoque des poussées de sep". Et celle de l'étude que tu as postée, qui ne trouve rien à redire au Moderna et n'incrimine que le Pfizer. Bref, quand la première dit blanc, la seconde dit noir. Je n'observais rien d'autre et me demandais laquelle des deux j'étais supposé croire. Tu en penses quoi ?Linette2021 a écrit :Hello JP - Tu trouveras certainement des réponses dans les nombreuses recherches sur le sujet.
Le problème est précisément que multiplier les recherches ne fait que multiplier les opinions divergentes, pour ne pas dire contradictoires. Si je m'en tiens à la sep (je n'ai pas envie de me disperser sur des sujets qui m'intéressent moins), tu ne trouveras aucun consensus dans les études scientifiques (cf. l'exemple typique dont nous discutions juste avant). D'autre part, une période pas si ancienne a démontré de la plus définitive des manières que la quantité d'études qui défendaient telle opinion sur un sujet donné, ne garantissait absolument pas la pertinence de l'opinion défendue...Si tu plonges dans "web of science" ou "science direct" tu seras surpris par le nombre de recherches sur le sujet
C'est pourquoi, quand un neurologue, ou plus généralement un toubib, s'intéresse à ce que raconte le consensus sur n'importe quel sujet qui a trait à la sep, il consulte la Bible : le McAlpine, régulièrement mis à jour par les plus grands noms de la neurologie. La première édition a été publiée en 1955, nous en sommes aujourd'hui à la quatrième, qui date déjà de 2006. Cette édition actuelle a ainsi eu comme rédacteurs des personnes comme Alastair Compston (un des pontes de la neurologie à l'université de Cambridge et titulaire du prix Charcot), Ian McDonald (qu'on ne présente plus), Christian Confavreux (inventeur des deux composantes de la sep, inflammatoire aiguë et neurodégénérative), etc. -- un certain nombre d'entre eux sont hélas décédés depuis. Qu'il y ait déjà un consensus entre eux apporte une garantie de sérieux incomparablement supérieure à ce que tu pourrais trouver dans l'article d'un journaliste ou dans une étude unique publiée dans une obscure revue : niveau de preuve scientifique, tout ça.
mcalpine.jpgPhoto de famille, le comité de rédaction au grand complet, en train de bosser sur la quatrième édition du McAlpine. De gauche à droite : Christian Confavreux, Hans Lassmann, Ian McDonald, Alastair Compston, John Noseworthy, David Miller, Hartmut Wekerle et Kenneth Smith. On peut très raisonnablement envisager que la prochaine édition verra la participation de Catherine Lubetzki, mais ne vendons pas la peau de l'ours.
Cette présentation étant faite, tu trouveras précisément ici (note bien qu'on est sur science direct ) ce que raconte le chapitre de cette quatrième édition du McAlpine (la plus récente), consacré à l'histoire naturelle de la maladie et par conséquent, entre autres, à l'impact des vaccinations, mais aussi du stress, de la grossesse ou encore des anesthésies générales, sur le cours de la maladie (évolution à long terme comme risque de poussée comme risque de déclencher la maladie). Télécharge le pdf (lien en haut de page), c'est mieux présenté et ça me permet de t'indiquer la page où chercher, même si c'est l'intégralité du texte qui est passionnante et que je t'en recommande très vivement la lecture : les vaccinations sont traitées aux pp 263 à 269 (pp 81 à 87 du document pdf).
Je ne vais pas t'en faire le résumé ici, par souci d'éviter toute polémique , je te présente juste ce qui motive l'opinion d'un toubib quand il te dit que c'est pure coïncidence si tu déclenches une névrite optique juste après un vaccin contre le tétanos, si tu démarres une poussée invalidante juste après une anesthésie générale, ou si tu te retrouves en fauteuil roulant juste après avoir appris que ta nièce s'était fracturé le poignet.
D'un point de vue personnel, puisqu'on me demande de croire (ex. : dois-je croire que c'est le Pfizer qui est toxique mais pas le Moderna, dois-je croire le contraire, dois-je croire qu'aucun des deux ne l'est, etc.), quitte à me retrouver contraint de croire quelque chose, je préfère croire... ce qui est écrit dans la Bible . Je trouve qu'un argumentaire sur les dangers de la vaccination sur la sep, qui ne tiendrait pas compte de ce qui est écrit dans ces pages, ne vaudrait même pas la peine qu'on y passe trente secondes. Vivement la cinquième édition. Je te dis ça en particulier à toi, parce que je pense que tu as un esprit suffisamment scientifique pour le comprendre : non, toutes les études ne se valent pas !
A bientôt,
Jean-Philippe.
les vaccins touchent les systèmes immunitaire, ils interagissent avec le système immunitaire, mais de manière bénéfique et contrôlée pour renforcer les défenses immunitaires du corps ...ils n'en restent pas moins qu'ils causent des effets secondaires sur certains, une minorité bien heureusement, en voici la liste communiqué pour chacun des vaccins covid par l'agence nationale de sécurité des médicaments: https://ansm.sante.fr/uploads/2022/06/3 ... ansm-2.pdf ... le nier c'est être dans le même aveuglement que les personnes qui rejettent totalement les vaccins sans vouloir reconnaitre leurs bénéfices. On ne peut même pas le nier la liste des effets secondaires figure sur la notice.
Malheureusement on vit dans un monde ou il faut choisir un extrême, soit être 100% pour, soit être 100% contre il n'y a plus de place, aux nuances, aux doutes, à la réflexion, aux échanges et au débat "d'arguments" ...
Effectivement et tu as bien raison toutes recherches ne se valent pas et toutes les revues scientifiques ne se valent pas c'est pour cette raison qu'on regarde le classement des revues scientifiques ... et puis la première chose qu'on enseigne au chercheur c'est le doute... c'est ce qui fait avancer! un chercheur qui a des certitudes n'en est pas un! comme l'a dit aristote : "le doute est le commencement de la sagesse,... "je ne continuerai pas la suite sur ce qu'il a dit sur les certitudes, ce n'est pas ce qui m'intéresse le plus dans la citation!
Merci de toujours débattre avec des arguments et du respect JP
Bises
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Re: Il souffre de SEP depuis son vaccin anti-covid
La vaccination peut être un facteur de déclenchement de la maladie parmi d'autres.
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Re: Il souffre de SEP depuis son vaccin anti-covid
Il n'y a pas de consensus en ce sens - et la majorité des recherches infirment cette hypothèse arguant que le nombre de cas est trop faible pour attribuer le déclenchement de sep aux vaccins, c'est considéré comme une coïncidence temporelle. à chacun d'interpréter le faible nombre de cas à sa manière: Hasard ou des exceptions parce que chaque corps agit à sa façon.
à chacun d'avoir l'attitude qu'il souhaite envers la vaccination... nous ne sommes pas là pour nous convaincre les uns les autres par la force ni pour se juger. si tu es convaincue que les vaccins nous détruisent et tu ne veux pas écouter le contraire tu es libre. agis en fonction de tes convictions et laisse les autres agir en fonction des leurs.
En ce qui me concerne et malgré les effets secondaires potentiels des vaccins je leur reconnais le mérite de sauver des millions de vie chaque année et rien que pour ça ... j'accepte s'il le faut de faire partie des 0,0.% qui en subissent les effets secondaires, dans l'éventualité qu'il s'agit de leurs effets secondaires.... mais ça personne ne le prouvera, une part de doute persistera toujours dans la médecine ... ce n'est pas une science exacte et ne le sera jamais.
Belle soirée Illimani!
Re: Il souffre de SEP depuis son vaccin anti-covid
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Re: Il souffre de SEP depuis son vaccin anti-covid
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Re: Il souffre de SEP depuis son vaccin anti-covid
Pas de (diagnostic de) SEP, pas d'implication possible des vaccins puisque le problème n'existe pas.
Merci Nicolas.
Il suffit de retarder le diagnostic suffisamment pour empêcher toute discussion. Puis déployer l'argumentaire habituel : ta gueule, menteur, théorie du complot.
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Re: Il souffre de SEP depuis son vaccin anti-covid
Ben voilà, tu as le coupable, l’état !
Laches la médecine, écris au président …
Laches la médecine, écris au président …
Re: Il souffre de SEP depuis son vaccin anti-covid
Illimani a écrit : ↑10 déc. 2024, 21:33Pas de (diagnostic de) SEP, pas d'implication possible des vaccins puisque le problème n'existe pas.
Merci Nicolas.
Il suffit de retarder le diagnostic suffisamment pour empêcher toute discussion. Puis déployer l'argumentaire habituel : ta gueule, menteur, théorie du complot.
Je me demande si t'es sérieux, si ça se trouve oui.
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Re: Il souffre de SEP depuis son vaccin anti-covid
Coulinette,
J'ose appuyer délicatement un orteil sur les sables mouvants de ce topic, on verra bien où ça va nous emmener.
Un exemple aussi peu polémique que possible : quand le Pr Paolo Zamboni a, en 2009, suggéré que la sep était provoquée par un défaut vasculaire qu'il entendait corriger (ça tombait bien, vu que de profession il était chirurgien vasculaire), il s'agissait à la fois de la proposition d'un médecin de haut niveau, et (avant tout) de la réaction d'un mari désemparé par la sep de sa femme. Ne pouvant se résoudre à rester impuissant devant sa maladie, il s'était monté tout un film pour s'autoconvaincre qu'il allait la guérir. Le sujet le touchait tellement au plus profond qu'il est difficile de lui en vouloir et pourtant, comme c'est si souvent le cas, il avait fait naître un faux espoir durable parmi les patients, notamment au Canada. Comme il était lui-même médecin et de bonne foi, il a fini par se rendre à l'évidence et reconnaître que sa solution était en fait inefficace, mais il a tout de même fallu attendre 2017 : huit ans de faux espoirs pour une chiée de patients. Mais ça partait d'un bon sentiment.
A l'autre bout du spectre, on trouvera pléthore d'études délibérément fallacieuses, publiées le plus souvent dans des revues de complaisance, créées pour l'occasion. Le but étant alors de noyer sous la quantité, d'autant plus qu'à l'ère de ChatGPT et autres IA (intelligence artificielle : l'oxymore ultime), bah l'IA se sert directement sur le web et ne fait que répéter bêtement ce qu'elle y trouve... Noyer sous la quantité, suivant en cela le vieux principe qu'un mensonge répété dix mille fois finit par devenir une vérité.
Ce document de 23 pages se veut, vaccin par vaccin, le plus exhaustif que possible à date sur ses effets indésirables potentiels. J'insiste sur le potentiels : si tu développes une maladie quelconque dans les semaines qui suivent la vaccination, on va enregistrer cette maladie en tant qu'effet indésirable potentiel. Mais ce n'est que plus tard, une fois qu'on aura notamment réussi à établir la présence d'une surreprésentation statistiquement significative des cas de cette maladie parmi les sujets qui ont été exposés au produit (vs. ceux qui n'y ont pas été exposés), qu'on pourra envisager que la maladie soit un effet indésirable avéré de ce produit.
Il peut arriver qu'on trouve que l'effet indésirable potentiel soit en fait sous-représenté (exemple fictif : on a certes enregistré des cas de maladie cardiaque chez les vaccinés, mais ils sont survenus trois fois moins souvent que chez les non-vaccinés), et qu'on découvre ainsi de façon fortuite que le produit présente un effet bénéfique auquel on ne s'attendait pas. Ce qu'on appelle la sérendipité : une des mamelles les plus prolifiques de l'industrie pharmaceutique. Je recommande très vivement cette lecture.
Malgré sa longueur, malgré son exhaustivité, malgré la taille de l'échantillon, malgré le fait qu'on ne s'intéresse qu'à des effets indésirables potentiels et non avérés, le terme de sclérose n'apparait nulle part dans le document. Pas plus que celui de sep, ni de névrite optique. Une seule occurrence du terme névrite, mais il s'agit alors d'une polyradiculonévrite, qui est une affection du système nerveux périphérique, pas du système nerveux central, effet indésirable potentiel du seul vaccin Janssen.
L'affection la plus proche d'une sep qu'on arrivera à trouver est la myélite transverse. La myélite transverse est en soi une maladie rare (la sep n'étant de loin pas une maladie rare), qui se traduit par une inflammation de la moelle épinière. Elle est provoquée dans la majorité des cas par une exposition à un virus, que cette exposition soit "naturelle" (infection) ou "artificielle" (vaccination) ; on arrive alors à s'en débarrasser. Une sclérose en plaques peut également, parfois, provoquer une myélite transverse, mais c'est alors une cause moins fréquente et dont il est plus difficile de se débarrasser... Dans ton document, le risque de myélite transverse n'est associé qu'à un seul vaccin, qui est l'AstraZeneca.
Et donc, à part ça, côté maladies démyélinisantes : RAS.
A bientôt,
Jean-Philippe.
J'ose appuyer délicatement un orteil sur les sables mouvants de ce topic, on verra bien où ça va nous emmener.
Le problème étant qu'il y a toujours eu, et qu'il y aura toujours, des chercheurs qui, que ce soit par passion, par naïveté, mais aussi par malice, etc., ne respectent pas forcément les règles méthodologiques et que dans ces conditions, puisque ce qu'on nous demande est de croire, il est essentiel de faire fonctionner à plein son esprit critique.Linette2021 a écrit :Hello JP - évidemment qu'il n'y a pas de consensus mais les résultats de certaines recherches interpellent et appellent à explorer davantage la question jusqu'à atteindre un consensus...
Un exemple aussi peu polémique que possible : quand le Pr Paolo Zamboni a, en 2009, suggéré que la sep était provoquée par un défaut vasculaire qu'il entendait corriger (ça tombait bien, vu que de profession il était chirurgien vasculaire), il s'agissait à la fois de la proposition d'un médecin de haut niveau, et (avant tout) de la réaction d'un mari désemparé par la sep de sa femme. Ne pouvant se résoudre à rester impuissant devant sa maladie, il s'était monté tout un film pour s'autoconvaincre qu'il allait la guérir. Le sujet le touchait tellement au plus profond qu'il est difficile de lui en vouloir et pourtant, comme c'est si souvent le cas, il avait fait naître un faux espoir durable parmi les patients, notamment au Canada. Comme il était lui-même médecin et de bonne foi, il a fini par se rendre à l'évidence et reconnaître que sa solution était en fait inefficace, mais il a tout de même fallu attendre 2017 : huit ans de faux espoirs pour une chiée de patients. Mais ça partait d'un bon sentiment.
A l'autre bout du spectre, on trouvera pléthore d'études délibérément fallacieuses, publiées le plus souvent dans des revues de complaisance, créées pour l'occasion. Le but étant alors de noyer sous la quantité, d'autant plus qu'à l'ère de ChatGPT et autres IA (intelligence artificielle : l'oxymore ultime), bah l'IA se sert directement sur le web et ne fait que répéter bêtement ce qu'elle y trouve... Noyer sous la quantité, suivant en cela le vieux principe qu'un mensonge répété dix mille fois finit par devenir une vérité.
Absolument. Je ne nie absolument pas la chose, l'idée ne m'effleure même pas.[Les vaccins] causent des effets secondaires sur certains, une minorité bien heureusement, en voici la liste communiqué pour chacun des vaccins covid par l'agence nationale de sécurité des médicaments: https://ansm.sante.fr/uploads/2022/06/3 ... ansm-2.pdf ... le nier c'est être dans le même aveuglement que les personnes qui rejettent totalement les vaccins sans vouloir reconnaitre leurs bénéfices. On ne peut même pas le nier la liste des effets secondaires figure sur la notice.
Ce document de 23 pages se veut, vaccin par vaccin, le plus exhaustif que possible à date sur ses effets indésirables potentiels. J'insiste sur le potentiels : si tu développes une maladie quelconque dans les semaines qui suivent la vaccination, on va enregistrer cette maladie en tant qu'effet indésirable potentiel. Mais ce n'est que plus tard, une fois qu'on aura notamment réussi à établir la présence d'une surreprésentation statistiquement significative des cas de cette maladie parmi les sujets qui ont été exposés au produit (vs. ceux qui n'y ont pas été exposés), qu'on pourra envisager que la maladie soit un effet indésirable avéré de ce produit.
Il peut arriver qu'on trouve que l'effet indésirable potentiel soit en fait sous-représenté (exemple fictif : on a certes enregistré des cas de maladie cardiaque chez les vaccinés, mais ils sont survenus trois fois moins souvent que chez les non-vaccinés), et qu'on découvre ainsi de façon fortuite que le produit présente un effet bénéfique auquel on ne s'attendait pas. Ce qu'on appelle la sérendipité : une des mamelles les plus prolifiques de l'industrie pharmaceutique. Je recommande très vivement cette lecture.
Malgré sa longueur, malgré son exhaustivité, malgré la taille de l'échantillon, malgré le fait qu'on ne s'intéresse qu'à des effets indésirables potentiels et non avérés, le terme de sclérose n'apparait nulle part dans le document. Pas plus que celui de sep, ni de névrite optique. Une seule occurrence du terme névrite, mais il s'agit alors d'une polyradiculonévrite, qui est une affection du système nerveux périphérique, pas du système nerveux central, effet indésirable potentiel du seul vaccin Janssen.
L'affection la plus proche d'une sep qu'on arrivera à trouver est la myélite transverse. La myélite transverse est en soi une maladie rare (la sep n'étant de loin pas une maladie rare), qui se traduit par une inflammation de la moelle épinière. Elle est provoquée dans la majorité des cas par une exposition à un virus, que cette exposition soit "naturelle" (infection) ou "artificielle" (vaccination) ; on arrive alors à s'en débarrasser. Une sclérose en plaques peut également, parfois, provoquer une myélite transverse, mais c'est alors une cause moins fréquente et dont il est plus difficile de se débarrasser... Dans ton document, le risque de myélite transverse n'est associé qu'à un seul vaccin, qui est l'AstraZeneca.
Et donc, à part ça, côté maladies démyélinisantes : RAS.
Je m'efforce toujours de me mettre au niveau de mon interlocuteur : la moitié de ces remerciements te revient de plein droit .Merci de toujours débattre avec des arguments et du respect JP
A bientôt,
Jean-Philippe.
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Re: Il souffre de SEP depuis son vaccin anti-covid
Dans le cas des maladies auto-immunes la démyélinisation est la conséquence d'une réaction inflammatoire. C'est un processus lentement progressif. Aucune chance de voir les maladies démyélinisantes dans la liste des effets indésirables post-vaccinaux : pour être retenus comme suspects ces effets doivent survenir immédiatement ou dans les jours suivants une vaccination.Et donc, à part ça, côté maladies démyélinisantes : RAS.
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Re: Il souffre de SEP depuis son vaccin anti-covid
Salut Illi,
Pour essayer de garder une certaine rationalité, je te renvoie, dans ce topic, à mon message du 8 décembre à 15h42 :
Il faut commencer par déterminer ce qu'on appelle "les jours suivant la vaccination" : on prend quoi, une semaine, deux semaines, un mois ? En général la pharmacovigilance prend un mois, mais je vais faire en parallèle les deux calculs, le premier sur un déclenchement au cours de la semaine qui suit une injection, le deuxième sur un déclenchement au cours du mois qui suit une injection.
1. Les symptômes apparaissent dans la semaine qui suit une injection. Vu qu'ils n'ont a priori pas plus de raison d'apparaître dans la semaine qui suit la première injection, que dans celle qui suit la seconde, vu que j'ai deux injections ça me fait un total de deux semaines pendant lesquelles je pourrai considérer que le déclenchement d'une sep est, on va dire, douteux. Vu que d'une part, en Suisse, j'ai 230 nouveaux cas de sep par an chez les 20-45 ans, que d'autre part 2 semaines ça représente environ 1/24e d'année, le seul effet du hasard fera que j'aurai, en Suisse, 9 ou 10 sep (230/24) qui se déclareront chez les 20-45 ans dans la semaine qui suivra une injection (soit la première, soit la deuxième).
2. Les symptômes apparaissent dans le mois qui suit une injection. Même calcul, sauf qu'au lieu de diviser par 24 je divise par 6 (vu que les deux vaccins sont séparés d'un mois, ma période "à risque" est de deux fois un mois), le seul effet du hasard fera que j'aurai, en Suisse, une petite quarantaine de sep qui se déclencheront chez les 20-45 ans dans le mois qui suivra une injection (soit la première, soit la deuxième).
Bon, en fait le calcul est un chouilla plus compliqué que ça, ici je me contente de calculer l'espérance mathématique : "en moyenne", je peux m'attendre à 9 ou 10 cas si je prends la semaine qui suit une injection, "en moyenne" je peux en attendre une petite quarantaine si je calcule sur le mois, de la même façon qu' "en moyenne" mon score si je lance un dé mille fois sera de 3,5 [ soit (1 + 2 + 3 + 4 + 5 + 6) / 6 ], alors qu'évidemment, aucune face de mon dé ne présente trois points et demi : la réalité constatée pourra être légèrement différente, de la même façon que ce n'est évidemment pas parce que je lance le dé douze fois que j'obtiendrai deux 1, deux 2, deux 3, deux 4, deux 5 et deux 6. Mais je ne vais pas t'embrouiller avec ça .
Je suis bien conscient que, dans les statistiques françaises présentées par Linette, il est à peu près impossible (ça reste possible, mais incroyablement improbable) qu'aucune sep ne se soit déclarée à la suite d'une vaccination covid et je reconnais que c'est une interrogation que j'ai : pour quelle raison obscure n'a-t-on pas procédé à un suivi de la chose parmi les effets indésirables éventuels ? Il y a sûrement une bonne raison. Linette, une idée ?
A bientôt,
Jean-Philippe
Vu que les premiers symptômes de R.R. sont apparus deux jours après une injection, je n'aurais pas la moindre virgule à changer à tes propos si j'entendais démontrer que sa sep ne peut en aucun cas avoir été provoquée par sa vaccination. On est d'accord sur l'observation ?Illimani a écrit :Dans le cas des maladies auto-immunes la démyélinisation est la conséquence d'une réaction inflammatoire. C'est un processus lentement progressif. Aucune chance de voir les maladies démyélinisantes dans la liste des effets indésirables post-vaccinaux : pour être retenus comme suspects ces effets doivent survenir immédiatement ou dans les jours suivants la vaccination.Et donc, à part ça, côté maladies démyélinisantes : RAS.
Pour essayer de garder une certaine rationalité, je te renvoie, dans ce topic, à mon message du 8 décembre à 15h42 :
Bin yapuka, calculons donc ça . Je pars de la base de 230 nouveaux cas de sep qui se déclarent en moyenne chaque année, en Suisse, chez les 20-45 ans, indépendamment de toute campagne vaccinale.Parmi ces 2'300'000 20-45 ans que je m'apprête à vacciner début 2021, en me basant simplement sur les chiffres déjà connus d'incidence de la sep, je saurai à l'avance que je devrai m'attendre à 2'300'000 / 10'000 = 230 nouveaux cas de sep. [...] En partant d'un effectif de 230 personnes, on peut s'amuser à déterminer combien vont statistiquement déclencher leur sep dans les jours qui vont suivre la vaccination (et pourquoi attendre le deuxième shot d'ailleurs ?), mais je sais déjà que je vais de toute façon en avoir quelques-uns qui vont rentrer pile dans le profil.
Il faut commencer par déterminer ce qu'on appelle "les jours suivant la vaccination" : on prend quoi, une semaine, deux semaines, un mois ? En général la pharmacovigilance prend un mois, mais je vais faire en parallèle les deux calculs, le premier sur un déclenchement au cours de la semaine qui suit une injection, le deuxième sur un déclenchement au cours du mois qui suit une injection.
1. Les symptômes apparaissent dans la semaine qui suit une injection. Vu qu'ils n'ont a priori pas plus de raison d'apparaître dans la semaine qui suit la première injection, que dans celle qui suit la seconde, vu que j'ai deux injections ça me fait un total de deux semaines pendant lesquelles je pourrai considérer que le déclenchement d'une sep est, on va dire, douteux. Vu que d'une part, en Suisse, j'ai 230 nouveaux cas de sep par an chez les 20-45 ans, que d'autre part 2 semaines ça représente environ 1/24e d'année, le seul effet du hasard fera que j'aurai, en Suisse, 9 ou 10 sep (230/24) qui se déclareront chez les 20-45 ans dans la semaine qui suivra une injection (soit la première, soit la deuxième).
2. Les symptômes apparaissent dans le mois qui suit une injection. Même calcul, sauf qu'au lieu de diviser par 24 je divise par 6 (vu que les deux vaccins sont séparés d'un mois, ma période "à risque" est de deux fois un mois), le seul effet du hasard fera que j'aurai, en Suisse, une petite quarantaine de sep qui se déclencheront chez les 20-45 ans dans le mois qui suivra une injection (soit la première, soit la deuxième).
Bon, en fait le calcul est un chouilla plus compliqué que ça, ici je me contente de calculer l'espérance mathématique : "en moyenne", je peux m'attendre à 9 ou 10 cas si je prends la semaine qui suit une injection, "en moyenne" je peux en attendre une petite quarantaine si je calcule sur le mois, de la même façon qu' "en moyenne" mon score si je lance un dé mille fois sera de 3,5 [ soit (1 + 2 + 3 + 4 + 5 + 6) / 6 ], alors qu'évidemment, aucune face de mon dé ne présente trois points et demi : la réalité constatée pourra être légèrement différente, de la même façon que ce n'est évidemment pas parce que je lance le dé douze fois que j'obtiendrai deux 1, deux 2, deux 3, deux 4, deux 5 et deux 6. Mais je ne vais pas t'embrouiller avec ça .
Je suis bien conscient que, dans les statistiques françaises présentées par Linette, il est à peu près impossible (ça reste possible, mais incroyablement improbable) qu'aucune sep ne se soit déclarée à la suite d'une vaccination covid et je reconnais que c'est une interrogation que j'ai : pour quelle raison obscure n'a-t-on pas procédé à un suivi de la chose parmi les effets indésirables éventuels ? Il y a sûrement une bonne raison. Linette, une idée ?
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Re: Il souffre de SEP depuis son vaccin anti-covid
Mais de premiers symptômes ne font pas un diagnostic : les troubles neurologiques qui surviennent immédiatement sont imputés à d'autres causes, une sclérose en plaques ne commençant qu'à confirmation du diagnostic.Vu que les premiers symptômes de R.R. sont apparus deux jours après une injection, je n'aurais pas la moindre virgule à changer à tes propos si j'entendais démontrer que sa sep ne peut en aucun cas avoir été provoquée par sa vaccination. On est d'accord sur l'observation ?
De ce cas particulier nous ne pouvons rien conclure. Ceci posé, R.R. a̶ ̶é̶t̶é̶ ̶p̶r̶i̶s̶ ̶e̶n̶ ̶c̶h̶a̶r̶g̶e̶
s'est démené pour obtenir des analyses rapides : s'il avait attendu dix ou douze mois de seulement consulter un neurologue, il ne pourrait plus affirmer que sa maladie soit en lien avec la vaccination (compte-tenu du temps perdu). S'il avait vu son médecin de famille, un ostéopathe ou un magnétiseur en premier lieu, il ne pourrait plus dire que sa maladie soit en lien avec la vaccination. Si ses symptômes étaient apparus quelques mois plus tard, il ne pourrait plus dire que sa maladie soit en lien avec la vaccination.
Une simple coïncidence, monsieur.
Je crois que la réponse est dans l'article ci-dessus :Il est à peu près impossible qu'aucune sep ne se soit déclarée à la suite d'une vaccination covid et je reconnais que c'est une interrogation que j'ai : pour quelle raison obscure n'a-t-on pas procédé à un suivi de la chose parmi les effets indésirables éventuels ? Il y a sûrement une bonne raison. Linette, une idée ?
« La SEP n’est jusqu’à présent pas officiellement reconnue comme un effet secondaire »
C'est un postulat. Il n'y a donc rien à voir de ce côté.
Bien à toi,
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Re: Il souffre de SEP depuis son vaccin anti-covid
Hello JP,
J'ai fais une réponse détaillé hier, bloc par bloc et puis hop mon ordinateur se décharge, je le rallume.... plus rien je vais essayer de refaire les mêmes réponses avant de commencer à bosser, une lonnnngue journée m'attend!
On est ok sur le sujet je ne doutais pas de cela.
Bises
Linette
Quelques recherches sur la NO et le vaccin Covid:
https://scholar.google.fr/scholar?hl=fr ... itis&btnG=
quelques recherches sur les poussées sep et le vaccin COVID
https://scholar.google.fr/scholar?hl=fr ... pses&btnG=
J'ai fais une réponse détaillé hier, bloc par bloc et puis hop mon ordinateur se décharge, je le rallume.... plus rien je vais essayer de refaire les mêmes réponses avant de commencer à bosser, une lonnnngue journée m'attend!
Oui effectivement mais c'est très rare... pourquoi? parce que le process de publication dans les revues bien classées et reconnues est hyper lourd: d'abord une lecture détaillée par le, voir les rédacteurs en chef de la revenue, s'ils estiment que le papier est valable ils l'envoient à des relecteurs, chercheurs reconnus dans le domaine qui vont l'éplucher et juger de sa qualité... plusieurs allers retours sont nécessaires avant publications... ils peuvent demander des justifications, des argumentations, des changements dans la méthodo, ... Un article peu solide est très facilement détectable et ne passera pas la barrière du rédacteur en chef... ce qu'on appelle un "Desk reject". Les rédacteurs en chef engagent leur propre crédibilité et réputation par les articles qu'ils publient dans les différentes revues. Et puis en médecine ils sont généralement plusieurs à publier... ils publient en équipe, difficile qu'ils soient tous malhonnêtes, les données sont en plus, dans la majorité des cas, facilement vérifiables car issus des bases de données de l'hôpital, données relatives à des patients... donc oui il est possible qu'il y ait des écarts ... mais cela reste négligeable car le "BAN" arrive très vite.Nostromo a écrit : ↑12 déc. 2024, 10:49Le problème étant qu'il y a toujours eu, et qu'il y aura toujours, des chercheurs qui, que ce soit par passion, par naïveté, mais aussi par malice, etc., ne respectent pas forcément les règles méthodologiques et que dans ces conditions, puisque ce qu'on nous demande est de croire, il est essentiel de faire fonctionner à plein son esprit critique.Linette2021 a écrit :Hello JP - évidemment qu'il n'y a pas de consensus mais les résultats de certaines recherches interpellent et appellent à explorer davantage la question jusqu'à atteindre un consensus...
Il s'agit simplement d'une fausse piste JP et en recherche il faut en explorer plusieurs pour arriver à la "vérité" quoi qu'il n'y ait pas de vérité ... d'ailleurs pour qu'il y ait consensus il faut que les résultats d'une recherche soient réplicables et vérifiables. A la fin de chaque recherche, surtout dont les résultats sont nouveaux, il est souvent précisé "d'autres recherches sont nécessaires pour confirmer les résultats" avec des propositions de pistes d'améliorations basées sur les limites de la recherches ou des voies d'approfondissement. Pour construire la connaissance, la théorie à partir des recherches il faut plusieurs confirmations d'un résultat, sinon aux oubliettes ... donc le process d'exploration est normal et nécessaire pour avancer, les fausses pistes ne me choquent pas si on s'interdit de se tromper on n'avance pas.Nostromo a écrit : ↑12 déc. 2024, 10:49 Un exemple aussi peu polémique que possible : quand le Pr Paolo Zamboni a, en 2009, suggéré que la sep était provoquée par un défaut vasculaire qu'il entendait corriger (ça tombait bien, vu que de profession il était chirurgien vasculaire), il s'agissait à la fois de la proposition d'un médecin de haut niveau, et (avant tout) de la réaction d'un mari désemparé par la sep de sa femme. Ne pouvant se résoudre à rester impuissant devant sa maladie, il s'était monté tout un film pour s'autoconvaincre qu'il allait la guérir. Le sujet le touchait tellement au plus profond qu'il est difficile de lui en vouloir et pourtant, comme c'est si souvent le cas, il avait fait naître un faux espoir durable parmi les patients, notamment au Canada. Comme il était lui-même médecin et de bonne foi, il a fini par se rendre à l'évidence et reconnaître que sa solution était en fait inefficace, mais il a tout de même fallu attendre 2017 : huit ans de faux espoirs pour une chiée de patients. Mais ça partait d'un bon sentiment.
Bien sur! mais cela reste négligeable pour les mêmes raisons que j'ai évoquées ci-dessus: facilement repérables, process de publication pointilleux, engage la crédibilité et la réputation ... Notre société est basée sur la confiance, et il y a des mécanismes et des cadres qui permettent de maintenir cette confiance, chaque domaine a son cadre... après on peut bien sur douter de tout mais c'est un peu dommage car ce n'est pas le reflet de la réalité. En recherche, dès qu'il y a un doute, dès que les résultats ne peuvent être reproduits, le chercheur est suivi à la trace et finit par être démasqué: https://www.lefigaro.fr/flash-actu/2018 ... ultats.php (lis la fin, raisons du doute).Nostromo a écrit : ↑12 déc. 2024, 10:49 A l'autre bout du spectre, on trouvera pléthore d'études délibérément fallacieuses, publiées le plus souvent dans des revues de complaisance, créées pour l'occasion. Le but étant alors de noyer sous la quantité, d'autant plus qu'à l'ère de ChatGPT et autres IA (intelligence artificielle : l'oxymore ultime), bah l'IA se sert directement sur le web et ne fait que répéter bêtement ce qu'elle y trouve... Noyer sous la quantité, suivant en cela le vieux principe qu'un mensonge répété dix mille fois finit par devenir une vérité.
Nostromo a écrit : ↑12 déc. 2024, 10:49Absolument. Je ne nie absolument pas la chose, l'idée ne m'effleure même pas.[Les vaccins] causent des effets secondaires sur certains, une minorité bien heureusement, en voici la liste communiqué pour chacun des vaccins covid par l'agence nationale de sécurité des médicaments: https://ansm.sante.fr/uploads/2022/06/3 ... ansm-2.pdf ... le nier c'est être dans le même aveuglement que les personnes qui rejettent totalement les vaccins sans vouloir reconnaitre leurs bénéfices. On ne peut même pas le nier la liste des effets secondaires figure sur la notice.
On est ok sur le sujet je ne doutais pas de cela.
Nous sommes également d'accord! il s'agit d'effets secondaire potentiels mais au vu du relatif "faible nombre de cas" il est impossible d'avoir une validité statistique... c'est là où se situe notre désaccord: pour toi ils ne sont donc pas des effets secondaires jusqu'à établir un lien statistiquement significatif... pour moi il s'agit d'effets secondaires potentiels mais rares, d'où la non significativité statistique: Un lien non significatif invite à la prudence dans l'interprétation, mais ne constitue pas une preuve que l'effet n'existe pas. il signifie simplement que les données disponibles ne permettent pas de conclure, avec un certain niveau de confiance statistique, que l'effet est différent de zéro ... donc pour moi même si le lien est non significatif, il y a un doute jusqu'à preuve du contraire ... c'est à dire une preuve irréfutable que ces cas sont dus à autre chose et non au vaccin. Encore une fois le corps humain n'est pas une machine et chaque corps réagit à sa façon face à un modificateur de l'immunité. Un faible nombre de cas ne nous permet pas d'affirmer avec confiance que le lien existe, mais interpellent sur la possibilité d'un lien.Nostromo a écrit : ↑12 déc. 2024, 10:49 Ce document de 23 pages se veut, vaccin par vaccin, le plus exhaustif que possible à date sur ses effets indésirables potentiels. J'insiste sur le potentiels : si tu développes une maladie quelconque dans les semaines qui suivent la vaccination, on va enregistrer cette maladie en tant qu'effet indésirable potentiel. Mais ce n'est que plus tard, une fois qu'on aura notamment réussi à établir la présence d'une surreprésentation statistiquement significative des cas de cette maladie parmi les sujets qui ont été exposés au produit (vs. ceux qui n'y ont pas été exposés), qu'on pourra envisager que la maladie soit un effet indésirable avéré de ce produit.
Totalement il s'agit d'un autre aspect du phénomène.Nostromo a écrit : ↑12 déc. 2024, 10:49 Il peut arriver qu'on trouve que l'effet indésirable potentiel soit en fait sous-représenté (exemple fictif : on a certes enregistré des cas de maladie cardiaque chez les vaccinés, mais ils sont survenus trois fois moins souvent que chez les non-vaccinés), et qu'on découvre ainsi de façon fortuite que le produit présente un effet bénéfique auquel on ne s'attendait pas. Ce qu'on appelle la sérendipité : une des mamelles les plus prolifiques de l'industrie pharmaceutique. Je recommande très vivement cette lecture.
Alors ce document je l'ai donné à titre d'exemple pour montrer que les effets sur le système nerveux sont bien présents... mais tu remarqueras que le nom des affections n'est pas donné dans ce document. Mais il y a bien des effets sur le système nerveux et sur l'immunité pour chacun des vaccins. La sep n'est pas précisé mais la NO l'est dans les documents qui détaillent les effets et le noms des affections, par exemple celui là: https://www.canada.ca/en/public-health/ ... onals.html il y a un document beaucoup plus détaillé avec le nombre de cas pour chaque affection. je le retrouverai. Concernant la sep, ce sont surtout les recherches qui interpellent, même si aujourd'hui, la majorité converge vers un nom impact du vaccin sur les poussées ... certaines émettent plus de réserves précisant de possibles poussées suite au vaccins... encore une fois effet potentiel car le nombre de cas ne permet pas une significativité statistique ... mais chacun interprète le "potentiel" à sa façonNostromo a écrit : ↑12 déc. 2024, 10:49 Malgré sa longueur, malgré son exhaustivité, malgré la taille de l'échantillon, malgré le fait qu'on ne s'intéresse qu'à des effets indésirables potentiels et non avérés, le terme de sclérose n'apparait nulle part dans le document. Pas plus que celui de sep, ni de névrite optique. Une seule occurrence du terme névrite, mais il s'agit alors d'une polyradiculonévrite, qui est une affection du système nerveux périphérique, pas du système nerveux central, effet indésirable potentiel du seul vaccin Janssen.
Thank you Sir !
Bises
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Quelques recherches sur la NO et le vaccin Covid:
https://scholar.google.fr/scholar?hl=fr ... itis&btnG=
quelques recherches sur les poussées sep et le vaccin COVID
https://scholar.google.fr/scholar?hl=fr ... pses&btnG=
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(à propos de Zamboni)
(un mensonge répété dix mille fois finit par devenir une vérité)
Au 16/06/2022, les différents vaccins contre la covid ont été utilisés pendant environ dix-huit mois, et ont été distribués à quelque chose comme autour de 80 à 90% de la population. L'incidence de la sep en France étant de 4000 à 6000 nouveaux cas par an / x 1,5 année / x 80 à 90% de vaccinés, ça signifie que parmi les gens qui ont été vaccinés, je compte à vue de nez entre 5000 et 8000 nouveaux sépiens à fin juin 2022 : ne me dis pas qu'il est impossible d'avoir une validité statistique ! Après, ce qu'il faudrait regarder, c'est si le nombre réel de nouveaux sépiens à la fin est conforme à ce qu'on pouvait attendre, ou inférieur, ou supérieur... Je m'étonne que la sep ne fasse pas partie de ce qui était surveillé, tu penses quoi d'un oubli pareil ?
A bientôt,
JP.
Shit happens . Désolé...Linette2021 a écrit :hop mon ordinateur se décharge, je le rallume.... plus rien
Vi, mais ensuite il faut être capable de faire le tri entre une revue "bien classée" et une qui l'est moins. D'autre part, il arrive à une "revue bien classée" de se faire avoir, l'exemple que tu donnes plus loin d'un chercheur américain accusé d'avoir bidonné ses recherches en atteste : l'article du Figaro date de 2018, le premier article bidonné date de... sept ans plus tôt. Pendant sept ans, un mensonge a fait foi, même auprès des plus prestigieuses institutions (Harvard...). Alors certes, le chercheur a fini par se faire rattraper par la patrouille. Mais il a tout de même réussi à tromper son monde pendant sept ans...Oui effectivement mais c'est très rare... pourquoi? parce que le process de publication dans les revues bien classées et reconnues est hyper lourd
Ton exemple ne plaide pas franchement en ce sens (sur le "rapidement").donc oui il est possible qu'il y ait des écarts ... mais cela reste négligeable car le "BAN" arrive très vite.
(à propos de Zamboni)
C'était bien plus qu'une simple "piste", Zamboni (qui est par ailleurs un scientifique hautement respectable et réputé) n'a pas hésité à opérer nombre de patients dans le but de les guérir. https://en.wikipedia.org/wiki/Paolo_Zamboni. Il a juste eu un (énorme) accès de faiblesse avec son CCSVI. Il y aurait eu jusqu'à quatre décès de sépiens (dont un présenté proprement dans une revue scientifique), liés aux complications de sa méthode. C'est un poil plus grave que "simplement une fausse piste"...Il s'agit simplement d'une fausse piste JP et en recherche il faut en explorer plusieurs pour arriver à la "vérité" quoi qu'il n'y ait pas de vérité ...
(un mensonge répété dix mille fois finit par devenir une vérité)
Comme dit plus haut, sept ans pour démasquer l'arnaque, c'est énorme... Quant aux revues scientifiques de complaisance, elles sont tellement nombreuses qu'il est impossible de toutes les tracer, je ne vois pas comment un scientifique pourtant de bonne foi ne pourrait pas, à l'occasion, se faire avoir. Il se fera avoir certainement beaucoup moins facilement qu'un non-scientifique, mais de là à dire qu'il ne se fera jamais avoir, heu, non .Bien sur! mais cela reste négligeable pour les mêmes raisons que j'ai évoquées ci-dessus: facilement repérables, process de publication pointilleux, engage la crédibilité et la réputation ... Notre société est basée sur la confiance, et il y a des mécanismes et des cadres qui permettent de maintenir cette confiance, chaque domaine a son cadre... après on peut bien sur douter de tout mais c'est un peu dommage car ce n'est pas le reflet de la réalité. En recherche, dès qu'il y a un doute, dès que les résultats ne peuvent être reproduits, le chercheur est suivi à la trace et finit par être démasqué: https://www.lefigaro.fr/flash-actu/2018 ... ultats.php (lis la fin, raisons du doute).
Bin, c'est justement là qu'effectivement nous sommes en désaccord : ton document précise que "plus de 145 178 000 injections ont été réalisées au total au 16/06/2022", c'est d'autant plus colossal qu'on ne parle que de la France, ici. La plupart des traitements (exemple au pif : les traitements de fond de la sep) ne peuvent pas en dire autant, loin de là !Nous sommes également d'accord! il s'agit d'effets secondaire potentiels mais au vu du relatif "faible nombre de cas" il est impossible d'avoir une validité statistique...
Au 16/06/2022, les différents vaccins contre la covid ont été utilisés pendant environ dix-huit mois, et ont été distribués à quelque chose comme autour de 80 à 90% de la population. L'incidence de la sep en France étant de 4000 à 6000 nouveaux cas par an / x 1,5 année / x 80 à 90% de vaccinés, ça signifie que parmi les gens qui ont été vaccinés, je compte à vue de nez entre 5000 et 8000 nouveaux sépiens à fin juin 2022 : ne me dis pas qu'il est impossible d'avoir une validité statistique ! Après, ce qu'il faudrait regarder, c'est si le nombre réel de nouveaux sépiens à la fin est conforme à ce qu'on pouvait attendre, ou inférieur, ou supérieur... Je m'étonne que la sep ne fasse pas partie de ce qui était surveillé, tu penses quoi d'un oubli pareil ?
Merci !Quelques recherches sur la NO et le vaccin Covid:
https://scholar.google.fr/scholar?hl=fr ... itis&btnG=
quelques recherches sur les poussées sep et le vaccin COVID
https://scholar.google.fr/scholar?hl=fr ... pses&btnG=
A bientôt,
JP.
SEP récurrente-rémittente depuis 1993, diagnostiquée en 1995