Pas faux

Bloub a écrit : ↑21 janv. 2024, 11:57Salut Christof,Christof a écrit : ↑21 janv. 2024, 10:34 Hello tout le monde!![]()
Pas envie de créer un poste spéciale donc je vais poser ma question ici.. (c’est un lien de toute façon)
Bref! Je remarque que je passe de plus en plus de temps assis, car fatigue, car fatiguant de rester debout, car fatiguant de faire des choses etc… et je me demande si ce n’est pas contre productif, est ce que ça ne ferais pas un genre de « cercle vicieux » de m’emmener vers plus de dégradation… est-ce inévitable ?
En ce moment j’ai « beaucoup » de spasticité (par rapport à ce je connais habituellement) avec une marche spastique raide et en extension des pieds. Donc forcément la position debout n’est pas supportable longtemps…
Vous en pensez quoi?![]()
Bon dimanche![]()
Question intéressante en effet, et pas facile... Je le vois comme un équilibre délicat à trouver, et surtout à ajuster en permanence.
Perso, quand je force « trop », je le paie ensuite (douleurs et violents spasmes musculaires dans les jambes le soir, puis fatigue plus écrasante dans les jours suivants) ; si je me laisse un peu trop aller à ne rien foutre, je sens aussi à la remise en marche que ça n’a pas été une bonne idée. J’essaie donc autant que possible 1. de bouger un strict minimum tous les jours (sans forcer du tout les jours « sans »), et 2. profiter des jours « avec » pour faire le max, mais toujours sans trop forcer non plus. Après, c’est peut-être mon tempérament de feignasse qui parle.
Sinon, je reviens avec un peu de retard sur l’EDSS dont tu parles plus haut : j’avais été surprise de voir un EDSS 5 dans les compte-rendus du service de neuro-urologie où je suis suivie (je peux marcher nettement plus de 200 m sans aide), et avais simplement estimé qu’ils avaient dû se planter. Puis mon nouveau neuro l'a mis aussi à 5 dans son compte-rendu (sans avoir vu celui dudit service)... En fait avec les détails, ça se tient : je serais plutôt à 4.0 sur le seul critère de la marche, mais incapable d’avoir une activité 12 heures par jour, et autres paramètres fonctionnels affectés (sphinctérien en particulier).
Par contre je viens de regarder ce qu’ils avaient mis lors d’une hospitalisation en neurologie pour bonus de solumédrol (qui n’avait servi à rien) en 2018, à la période de mon diagnostic : 1.0...
Alors soit l’estimation selon les neuros peut vraiment faire le grand écart, soit, et je crains que ce soit le plus probable, mon état n’est pas si stable que ça depuis 5 ans... Ce n’est pas évident de se rendre compte quand c’est insidieux, avec des fluctuations permanentes, parfois un changement de mode de vie qui peut aussi changer la perception du degré de handicap...
Bon courage à toi.
Et si tu faisais des petits exercices dans les jambes. Sans trop forcer ??Christof a écrit : ↑21 janv. 2024, 10:34 Hello tout le monde!![]()
Pas envie de créer un poste spéciale donc je vais poser ma question ici.. (c’est un lien de toute façon)
Bref! Je remarque que je passe de plus en plus de temps assis, car fatigue, car fatiguant de rester debout, car fatiguant de faire des choses etc… et je me demande si ce n’est pas contre productif, est ce que ça ne ferais pas un genre de « cercle vicieux » de m’emmener vers plus de dégradation… est-ce inévitable ?
En ce moment j’ai « beaucoup » de spasticité (par rapport à ce je connais habituellement) avec une marche spastique raide et en extension des pieds. Donc forcément la position debout n’est pas supportable longtemps…
Vous en pensez quoi?![]()
Bon dimanche![]()
Pour prendre mon exemple : 2017, je bossais, à Paris. Métro pour aller au boulot et pour des rendez-vous à droite à gauche, grosses journées de travail... Janvier-février 2018 : ça devenait un cauchemar, je n’y arrivais plus, mais vraiment plus du tout, au point de devoir me résoudre à un arrêt de travail fin février. Je n’ai jamais retravaillé depuis. Puis j’ai quitté Paris pour une petite ville où tout est beaucoup plus zen. J’ai une voiture pour mes déplacements (infiniment plus facile et moins fatigant pour moi que les transports en commun). Je ne vis plus à un 5e sans ascenseur. Je fais le peu que j’ai à faire à mon rythme et sans pression.
Ok je comprends mieuxBloub a écrit : ↑21 janv. 2024, 13:05Pour prendre mon exemple : 2017, je bossais, à Paris. Métro pour aller au boulot et pour des rendez-vous à droite à gauche, grosses journées de travail... Janvier-février 2018 : ça devenait un cauchemar, je n’y arrivais plus, mais vraiment plus du tout, au point de devoir me résoudre à un arrêt de travail fin février. Je n’ai jamais retravaillé depuis. Puis j’ai quitté Paris pour une petite ville où tout est beaucoup plus zen. J’ai une voiture pour mes déplacements (infiniment plus facile et moins fatigant pour moi que les transports en commun). Je ne vis plus à un 5e sans ascenseur. Je fais le peu que j’ai à faire à mon rythme et sans pression.
À niveau de handicap équivalent, et même aggravé, je suis donc beaucoup moins violemment confrontée à mes limites.
Si tu me replongeais dans ma vie de début 2018, euh, comment dire...?![]()
D’ailleurs en y repensant, l’EDSS 1 de mars ou avril 2018 était clairement sous-estimé. Peut-être parce que j’était officiellement en poussée, et que donc il ne se prononçaient pas sur ce qui resterait de handicap ? (même si cette poussée s’était limitée à des fourmillements dans le bras gauche).
J’ai la chance que non.
Ok merci Arwenn,arwenn a écrit : ↑04 avr. 2024, 09:17 Salut
La rétention urinaire est très fréquente dans la sep déjà à la base. La constipation aussi. Les muscles par là fonctionnent souvent moins bien.
En plus, les épines irritatives non traitées l’aggravent (spasticité, constipation).
Il fait donc traiter ces autres symptômes pour avoir une vraie vision de ta rétention, qu’il faudra aussi traiter de toute façon…
Tout ça est très pénible, mais malheureusement on s’y habitue quand ça dure depuis des années
Courage, tu vas avoir des traitements au fur et à mesure pour ces symptômes.
Par contre, si ta rétention est trop importante, il faut te faire sonder et apprendre, car c’est dangereux de garder des résidus (ça donne des infections urinaires, et c’est mauvais pour tes reins).
La spasticité au niveau de la vessie, ça a plutôt l’effet inverse, c’est-à-dire une hyperactivité : en se contractant sans arrêt n’importe comment, elle provoque des mictions fréquentes et/ou urgentes.
Que te dire… tu résumes assez bien le cheminementJoyeteck a écrit : ↑09 avr. 2024, 18:48 En tout cas Christophe, tu m'épates.
Je me doute que tu n'as pas trop le choix que d'attendre, c est le concept du patient qui ...patiente.
Je me mêle de ce qui ne me regarde pas, mais ( oui je sais ..phrase bidon qui indique une suite remplie de leçons de morales )
tu me fais penser à moi quand j ai eu une infection à l'oeil horrible, ça coulait, beurk beurk qui s est propagée a l'autre. C'était pendant mon école d'educ donc entre 2015 et mi 2016 ..je ne connaissais pas mon mari encore.j ai.fini en 2018 avec un diplôme et mon homme qui vivait déjà à la maison.
J'avais tellement la tête dans le coton, que je suivais ce que me demandait le médecin traitant ...après un deuxième ou troisième rendez-vous rien ne s'améliorait.
Finalement un membre de ma famille m'a pris par le.bras et m'a emmenée aux urgences ophtalmiques ( je n'ai plus de souvenir je pense que c était le 15/20) .. j avais une sinusite cloisonnée.je pouvais toujours continuer avec du collyre je ne risquais pas d'aller.mieux
Tout ça pour dire que des fois, le patient n'a pas assez de patate pour enfoncer des portes .( Tout ça pour ça)
De mon point de vue, le corps médical est dans la maltraitance avec toi.
Pour ton neuro aurais-tu le numéro de l'infirmière référente? ( en même temps je me dis référente de quoi vu que tu n'as pas de diagnostic)
A défaut, peut être se montrer pressant avec la secrétaire médicale ? Pour le baclofene pour le diagnostic pour un rdv je ne sais pas
Pour ma première poussée de 2017 déclarée comme telle en 2020 lors de mon diagnostic,
Idem
J ai suivi scrupuleusement ce que me demandait le médecin traitant en 2017 : scanner ...re visite
En relisant le compte rendu : il s est passé 1 bon mois entre : je ne sens plus ma jambe je ne peux pas freiner en voiture et ; mes orteils sont les seuls à rester engourdis...
Aujourd'hui avec ce que je connais de la SEP, jamais je me serais laisser convaincre par ce doc..j aurais forcé, pour des exam complémentaires pour comprendre ce qui m'arrivait .
Mais a l époque ça a été classé comme épisode "bizarroïde"..t en arrive à douter devant un médecin qui ne bouge pas " est ce que j'en rajoute, c est pas si grave etc..)