Salut arwenn et Jacques,
arwenn a écrit :
Nostromo a écrit :Mais pendant très longtemps, un seul suffisait, pour ça d'ailleurs que je le prenais le soir au moment d'aller au lit. Aucune trace particulière le lendemain matin, sinon que j'avais passé une super nuit et que je n'avais plus mal au dos
Mon mal de dos ne m’empêche pas du tout de dormir. Je ne le sens pas quand je suis allongée…
Mais effectivement, si en le prenant le soir, l’effet dure jusqu’au lendemain pour tenir une grosse partie de la journée, je veux tenter
Oui, hum, si je disais que j'avais passé une bonne nuit, c'est surtout parce que ça te shoote, quand même
. Tu fais des rêves peuplés d'Alice au pays des Merveilles et de lapins blancs
. Pour cela que certaines activités, comme la conduite, ne sont pas conseillées dans les heures qui suivent la prise.
En fait je ne sais pas s'il est pertinent de parler d'un effet "qui dure jusqu'au lendemain" ; dans le cas de mes lombalgies, si je devais les décrire, je dirais que c'était un muscle, vraisemblablement toujours le même, qui se coinçait à cet endroit. Le valium décoinçait juste le muscle -- et une fois que c'était décoincé, il n'y avait plus rien à ajouter, tu étais tranquille jusqu'à... la fois d'après.
Je crois que la plus grosse limite des benzodiazépines vient de l'accoutumance. Non pas tant le fait qu'après un certain temps d'utilisation, comme un junkie tu aies "besoin de ta dose" (en ce qui me concerne ça ne me l'a jamais fait, mais la chose reste réputée présenter un risque de dépendance élevé), mais surtout, en tout cas dans ce que j'en ressentais au fil du temps, parce que dose après dose, l'efficacité s'estompait. D'où le cachet unique les premières fois, puis deux, puis quatre... Dans le même registre, j'avais noté que les effets secondaires psychotropes s'estompaient pas mal aussi : au bout de quelques années (rappel : à raison d'un à deux comprimés par an, voire aucun, c'est à dire que dalle) ça ne me faisait plus rien du tout de ce côté-là, j'envisageais d'ailleurs la possibilité de conduire immédiatement après une prise.
Chartz2 a écrit :Le Tetrazepam était jadis souverain pour nous… jusqu’à ce qu’il devienne interdit en France.
Hmm, à l'époque la Salpé me l'avait introduit comme traitement symptomatique de ma sep, mais je ne sais plus pour quoi au juste, spasticité, peut-être. En déménageant à Londres dans la foulée, j'avais découvert effondré que la molécule n'était déjà pas commercialisée au Royaume-Uni et j'avais conclu que le plus simple pour moi consisterait à apprendre à m'en passer. Ca se passait une quinzaine d'années avant le retrait de la molécule du marché européen.
C'est épuisant. Avec la sclérose en plaques, je me sens comme programmée. A chaque fois, je réfléchis. ) 