Et si?
Posté : 10 mars 2017, 16:27
Hier soir je me suis endormi avec cette question, ce matin c'était la même; cet après midi je commence à avoir un début de réponse. J'écris surtout pour moi mais je pense que beaucoup de sépiens se sont posé ou se poseront cette question du choix du traitement.
Et si j'avais dis oui au traitement plus fort qu'on m'a proposé en Angleterre. Cela aurait pu avoir eu un effet sur la sep, ce qui a retenu mon geste à la dernière minute c'est la possibilité - minime mais non nulle - de devenir infertile.
Depuis six mois je ne suis plus avec la femme qui aurait pu être la mère de mes enfants. En partie - minime mais non nulle - parce que la sep a progressé et cela malgré ma prise bi-quotidienne d'un autre médicament. Par contre mes globules blancs ont chuté alors je vais arrêter ce traitement qui ne prouve plus son utilité.
Ce matin j'ai vu ma neuro à Paris, elle a confirmait son diagnostique initial: SEP progressive primaire, et oui pas de crise mais une progression lente et pernicieuse. Je vais attendre l'arrivé d'un nouveau anticorps qui aura peut-être un effet sur la sep. Elle m'a prévenu que ce n'était pas la panacée mais la seule chose avec laquelle je puisse combattre cette saloperie.
Pas la seule chose en fait, et c'est sûrement la surprise de cette journée. Je ne comprend que maintenant, pourquoi je me suis levé ce matin -comme quoi. Elle m'a prescris un médicament que je prendrais dès que possible. Là aussi pas une panacée mais une autre arme en laquelle je crois. Cela fais briller quelquechose au loin. Un espoir dans l'avenir, alors j'emmerde les "si".
Et si j'avais dis oui au traitement plus fort qu'on m'a proposé en Angleterre. Cela aurait pu avoir eu un effet sur la sep, ce qui a retenu mon geste à la dernière minute c'est la possibilité - minime mais non nulle - de devenir infertile.
Depuis six mois je ne suis plus avec la femme qui aurait pu être la mère de mes enfants. En partie - minime mais non nulle - parce que la sep a progressé et cela malgré ma prise bi-quotidienne d'un autre médicament. Par contre mes globules blancs ont chuté alors je vais arrêter ce traitement qui ne prouve plus son utilité.
Ce matin j'ai vu ma neuro à Paris, elle a confirmait son diagnostique initial: SEP progressive primaire, et oui pas de crise mais une progression lente et pernicieuse. Je vais attendre l'arrivé d'un nouveau anticorps qui aura peut-être un effet sur la sep. Elle m'a prévenu que ce n'était pas la panacée mais la seule chose avec laquelle je puisse combattre cette saloperie.
Pas la seule chose en fait, et c'est sûrement la surprise de cette journée. Je ne comprend que maintenant, pourquoi je me suis levé ce matin -comme quoi. Elle m'a prescris un médicament que je prendrais dès que possible. Là aussi pas une panacée mais une autre arme en laquelle je crois. Cela fais briller quelquechose au loin. Un espoir dans l'avenir, alors j'emmerde les "si".