Re: Nouvelle arrivée de Lille
Posté : 01 juin 2018, 14:17
Je suis complètement d’accord avec le point de vue de Jean-Philippe (qui, une fois de plus, a écrit un commentaire plus qu’intéressant ^^).
Je suis convaincue qu’en l’espace de quelques décennies, à la lumière des évolutions sociétales générales qui ont amené les femmes à faire davantage entendre leurs voix, le corps médical a remis en question sa manière d’écouter les patientes. Avant, une femme, jeune de surcroit, devait être assez facilement taxée de petite nature voire d’hystérique en parlant des troubles parfois si singuliers, souvent complètement obsédants, que provoquent la SEP.
Le constat est le même pour les personnes touchées par des troubles autistiques, les femmes seraient beaucoup moins dépistées et donc beaucoup moins bien accompagnées que les hommes. La raison ? Etre timorée, passive dans ses rapports aux autres, ce sont des comportements socialement mieux acceptés (voire attendus à une certaine époque !!) pour une petite fille que pour un petit garçon…
La médecine fait des progrès chaque jour en termes de recherches et de science pure, mais je tends à croire qu’elle s’améliore également dans la prise en charge du patient, son écoute (la fameuse expérience patient dont me parlait récemment Bashogun).
Pour ce qui est de prendre un traitement ou pas, je dois avouer que ce que tu dis Jean-Philippe, ça a une petite tendance à me faire flipper GRAVOS ahah. Diagnostiquée en septembre dernier, j’ai commencé les interférons en janvier. Je pensais qu’empêcher les poussées empêcherait le handicap de s’installer. Je n’avais jamais vraiment songé à ce principe de dégénérescence chronique et au long cours du cerveau… Bon, après il ne faut présager de rien. Et on ne PEUT présager de rien donc nous verrons. Surtout que des études récentes prouvent que traiter le plus tôt possible aurait tout de même une petite incidence sur le développement du handicap. J’ai donc bon espoir que mon traitement me permette de vivre en paix quelques années (même si je ne dois cette paix qu’à l’effet placebo ).
On se rassure comme on peut.
En tout cas je suis à dispo pour celles et ceux qui auraient des questions sur les interferons !
Je suis convaincue qu’en l’espace de quelques décennies, à la lumière des évolutions sociétales générales qui ont amené les femmes à faire davantage entendre leurs voix, le corps médical a remis en question sa manière d’écouter les patientes. Avant, une femme, jeune de surcroit, devait être assez facilement taxée de petite nature voire d’hystérique en parlant des troubles parfois si singuliers, souvent complètement obsédants, que provoquent la SEP.
Le constat est le même pour les personnes touchées par des troubles autistiques, les femmes seraient beaucoup moins dépistées et donc beaucoup moins bien accompagnées que les hommes. La raison ? Etre timorée, passive dans ses rapports aux autres, ce sont des comportements socialement mieux acceptés (voire attendus à une certaine époque !!) pour une petite fille que pour un petit garçon…
La médecine fait des progrès chaque jour en termes de recherches et de science pure, mais je tends à croire qu’elle s’améliore également dans la prise en charge du patient, son écoute (la fameuse expérience patient dont me parlait récemment Bashogun).
Pour ce qui est de prendre un traitement ou pas, je dois avouer que ce que tu dis Jean-Philippe, ça a une petite tendance à me faire flipper GRAVOS ahah. Diagnostiquée en septembre dernier, j’ai commencé les interférons en janvier. Je pensais qu’empêcher les poussées empêcherait le handicap de s’installer. Je n’avais jamais vraiment songé à ce principe de dégénérescence chronique et au long cours du cerveau… Bon, après il ne faut présager de rien. Et on ne PEUT présager de rien donc nous verrons. Surtout que des études récentes prouvent que traiter le plus tôt possible aurait tout de même une petite incidence sur le développement du handicap. J’ai donc bon espoir que mon traitement me permette de vivre en paix quelques années (même si je ne dois cette paix qu’à l’effet placebo ).
On se rassure comme on peut.
En tout cas je suis à dispo pour celles et ceux qui auraient des questions sur les interferons !