Pompe à Baclofène - Spéciale dédicace à Karima

Lelette

Pompe à Baclofène - Spéciale dédicace à Karima

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Infusion intrathécale chronique de Baclofène® : mise au point par Penn en 1979 et introduite en France par Lazorthe en 1984, le traitement est proposé de plus en plus largement dans les spasticités invalidantes des patients atteints de SEP à un stade évolué. La pompe, placée sous le plan cutané abdominal, délivre le produit en intrathécal par l’intermédiaire d’un cathéter. Il existe plusieurs types de pompes implantables. On utilise habituellement une pompe à débit variable, programmable qui est contrôlable par voie externe et par télémétrie à l’aide d’un programmateur indépendant. Il faut choisir le mode d’administration (bolus, débit continu avec ou sans bolus supplémentaire, arrêt), la quantité infusée et son débit.

L’implantation définitive du système est réalisée après une série d’injections test. Les doses de Baclofène® à infuser sont souvent difficiles à déterminer. Il faut utiliser des doses minimes si l’on veut préserver la spasticité "utile" pour les transferts et la station debout.

Le choix du traitement comporte un bilan urodynamique : le Baclofène® risque de modifier le comportement vésical. Les critères de sélection comportent un bon état psychique et cognitif du patient : sa participation est indispensable. Un entourage familial et médical informé et coopérant est un élément favorable supplémentaire. Il est préférable que le patient n’habite pas trop loin d’un centre spécialisé susceptible d’assurer la surveillance et le remplissage de la pompe.

Ce traitement s’adresse à des spasticités invalidantes, diffuses des membres inférieurs, avec prédominance de spasmes et des trépidations pour lesquelles on recherche une diminution globale et non sélective de la spasticité. Il peut être proposé à des patients dont la spasticité est si sévère qu’elle ne leur permet plus une position confortable en fauteuil roulant et les confine au lit. Il concerne aussi des patients dont la spasticité gêne la réalisation des transferts et les soins d’hygiène (sondages intermittents par exemple). Il peut être aussi envisagé pour essayer de retrouver des possibilités de déambulation mais cette dernière indication reste très délicate.

Les résultats rapportés par différentes équipes à propos des patients atteints de SEP se révèlent plutôt bénéfiques dans la majorité des cas avec un recul souvent supérieur à 3 ans.

L’amélioration porte sur une diminution des contractures douloureuses et des spasmes, tout particulièrement nocturnes, permettant un sommeil de meilleure qualité. L’amélioration fonctionnelle se traduit aussi par une position confortable en fauteuil roulant et une plus grande aisance dans les soins d’hygiène. Cet effet positif peut être évalué par le score fonctionnel de l’échelle DSFTH.

Grâce à ce traitement, certains patients peuvent retrouver la possibilité de se verticaliser et/ou de réaliser leur transfert. Quelques patients, encore en nombre très limité, ont pu retrouver une possibilité de déambulation avec aide.
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