SEP et marathon : Le nouveau défi de Philippe Laurent

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Bashogun
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SEP et marathon : Le nouveau défi de Philippe Laurent

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Le nouveau défi de Philippe Laurent
La Nouvelle République - 10 avril 2018

Venu partager son expérience avec les lycéens de Choiseul dans le cadre des journées contre les discriminations, Philippe Laurent, le célèbre marathonien atteint de sclérose en plaques, se bat sans relâche pour la défense des personnes en situation de handicap. Grâce à son pacte des mobilités, bien des avancées ont vu le jour. Mais Philippe Laurent est un extraordinaire battant « un petit homme dans un grand package », selon l’un de ses amis canadiens.

Son message « Le dépassement de soi, ça freine la maladie », il le met en œuvre chaque jour avec entraînements, conférences et préparation de challenges de plus en plus fous. Sa philosophie : réussir l’épreuve. Il s’en donne les moyens. 900 heures en chambre froide à -30° avant son marathon du Pôle Nord « Les médecins refusaient ma participation, mes urines étaient orange. Mais je savais jusqu’où je pouvais aller, j’avais déjà testé. Je n’étais pas venu pour rien ! ».

Après le froid (Antarctique), l’Altitude (Chili), il s’attaque à un autre élément : l’eau. « Cette année, j’ai débuté l’apnée. Je me lance le défi de nager 50 m sous la banquise en 2020 ». Il prépare aussi le “ World Marathon Challenge ” pour janvier 2019. 7 marathons, 7 continents, 7 jours. « Je bouclerai au moins 10 km sur chaque course. Ma sclérose en plaques ne me permettrait pas plus, mais cela me permettra de montrer la capacité d’une personne handicapée à surmonter les obstacles ».

Les obstacles, il en a connu : aveugle quatre jours, les ongles des pieds explosés après son marathon à 5.000 m au Chili… « Quand j’ai compris à 25 ans que je pourrais finir en fauteuil roulant, j’ai dit NON. Depuis, le sport m’a permis d’être plus autonome, d’avoir une meilleure élocution. Je sers d’ambassadeur pour tester le corps. Avec le sport, on va vers les autres, on gagne en confiance en soi. Si on se recroqueville, la maladie gagne ».

http://www.pactedesmobilites.com

Article La nouvelle République
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Sep rémittente diagnostiquée en sept 2011, premiers symptômes en 2008, voire 2005
Sep secondaire progressive depuis 2016, diagnostiquée en février 2019
Traitement actuel : Rituximab

EDSS 6,5
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