HELP Écrire une histoire à plusieurs JEUX

Pour tout se dire du moment que la sep n'y a pas sa place...
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Lune
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Re: HELP Écrire une histoire à plusieurs JEUX

Message non lu par Lune »

Il était une fois dans un pays lointain un vieil homme qui vivait dans ...
Une grotte creusée dans le flanc d'une falaise, loin des vains bruits de la plaine. Parfois, des voyageurs venaient lui rendre visite ...
Et là quelque chose de magique se produisait : ils communiquaient ! Bien que très solitaire, il redecouvrait dans ces moments là la magie des liens sociétaux, une parole, un geste, un regard.
Un jour de plein été, des voyageurs très particuliers vinrent lui rendre visite ...
Ils étaient 3 voyageurs , ils représentaient le passé le présent et le futur mais le vieil homme ne le savait pas encore comme il ne savait plus ce qu’était le bonheur ni le sens de sa vie ...
Le passé l'observa, le regard plein d'interrogation, et lui demanda quel était son plat préféré...

"Pourquoi me demandes-tu cela ?"
Lui répondit le vieil homme.
"Tu es mon passé, tu connais donc tout de moi, mes joies, mes peines, mes peurs et mes douleurs. Mes amours aussi.
Mon plat préféré est celui que je ne connais pas encore."
Le passé le regarda en souriant et lui repondit : oui bien entendu que je sais tout cela, mais toi il serait bon que tu te souviennes de ce que tu aimais autrefois... tu as oublié ce qu’etait le bonheur, crois tu que ma venu est le fruit du hasard .... alors essai de te souvenir car oui tu as connu ce plat mais tu l’as effacé de ta mémoire reste à te souvenir pourquoi et de quoi.... veux tu voyager dans le temps ?

-Le Bonheur ?
Reprit le vieil homme.
-Pourquoi me parles-tu de quelque chose que tu ne peux m'offrir, prétextant que je l'ai oublié ?
Voyager dans le temps ? Un piége! Ce que tu m'offres là n'est que nostalgie et mélancolie.
Je n'ai rien oublié, je sais où trouver chacun de mes souvenir bien rangé dans ton habit.
Certains sont durs, difficiles, d'autres doux ou tendres mais tous ont une fin et m'aménent à cet instant.
Se tournant alors vers le plus petit et le plus chétif des 3.
-Ne me tentes pas, tu n'est pas venu seul. Le bonheur appartient au présent.

Hum .... pensa le passé... Alors écoute moi, on est ici pour toi tu peux te mettre des barrières depuis tout ce temps mais ce n’est pas toi qui nous apprendras ce qu’est le passé le présent et le futur .... Tu n’as peut être rien oublié mais le passé t’apprends justement à créer ton futur et tant que tu ne l’acceptera pas tu ne pourras ni vivre et aimer le présent ni savourer ton futur .... je resterai ici et le futur te tentera point, tu devras avant tout affronter ton passé puisque justement c’est de lui dont tu as peur .... tu vie en regardant sans cesse dans un rétroviseur c’est pour cela que justement tu ne pourras pas non plus affronter ton futur ... tu vie au présente dis tu ? Regarde ta vie de solitaire dans cette grotte .... tu en as oublié jusqu’a ton nom ... au fait peux tu me le dire ?
[Pendant ce temps présent et futur avaient sortis les jeux de société, les cigares, les bières, même les plaids étaient au rdv, "Je crois qu'on est ici pour un long moment !"] ...

-Ici pour moi? Comme si je ne la savais pas.
Un homme voyant son passé, son présent et son avenir à sa porte sait très bien à quoi s'en tenir. Vous 3 êtes ma vie, ma destiné. Vous êtes ici parce que justement j'ai arrêté de remplir tes poches avec d'inutiles projets.
Il t'est insupportable de voir que depuis que je me suis installé ici, dans cette grotte face à la mer, éloignée de tout, les seules choses que tu reçoives de mon présent sont les instantanées d'une contemplation sans fin détachée de tout.
Un rétroviseur ? Pour y voir quoi ? Un jeune homme débordant d'énergie, parcourant le monde et le mettre au pieds d'une belle ?
Cette énergie n'est plus et les belles sont parties. Tout cela repose au fond de tes poches au coté de mon nom !!
Donc, oui, j'ai tout arrêté. Je contemple le monde, la mer qui monte et descends, les tempêtes et les éclairs déchirant le ciel.
Je regardent ces oiseaux de mers aux ailes tellement grandes qu'ils ne peuvent se poser. Condamnés qu'ils sont à danser sur les vagues, sans fins. Ils sont ma vérité. Mon éternel présent.
Ce qui t’ennuis, c'est ton compagnon aux habits sans poches, occupé à fumer et boire des bières. Il sait qu'il est venu pour rien. Ce n'est pas aujourd'hui qu'il pourra sortir son atout maître. Ma dernière carte.

Sur ce, le vieil homme retourna s'assoir à l'entrée de sa grotte, les jambes dans le vide, regardant les nuages amonceler à l'horizon.

Le passé recula tristement et alla s’asseoir sur le plaid en se servant une bonne bière, il prit sa respiration profondément et dit : « Present c’est à ton tour, peut être arriveras tu à lui ouvrir une brèche qui puisse lui redonner « l’envie d’avoir envie » .... » Le présent se leva et s’avanca Vers le vieil homme ....

Présent : "Tu sens ce doux vent qui caresse ta peau ?"
Lui : "Oh non commence pas avec tes violons !"
Présent : "Ok .. Tu sens ces brindilles qui te piques la plante des pieds ?"
Lui : "Oh oui ces enflures !! Tous les soirs j'ai les pieds irrités à cause d'eux ! Ils ne peuvent pas laisser le sable fin en liberté !"
Présent, avec un grand sourire : "J'aime ta colère <3"
Lui : "Arrêtes tu vas me faire pleurer !"
Présent, les bras vers le ciel : "Tu es vivant !!!! (C'est ma phrase préfère :) ) Tu sais ce que ça veut dire ? Être en vie signifie officiellement être présent, et donc officiellement que tu as un futur ! A moins que tu ne meurs maintenant ce qui est statistiquement presque impossible :) Allé vient par là pour le gros câlin !.

Le vieil homme se tourne et regarde le passé et le futur, il s’avance vers eux et dis au Passé :
-conduis moi où tu veux. si tu as quelque chose à m'apprendre, je ne demande pas mieux que d'en faire mon profit. J’ai envie et besoin de me souvenir .... Après tout si vous êtes là tous les 3 c bien pour une raison ? Mon prénom est ...... est .... mais je l’ai oublié ! Peux tu m’aider ? .

« d’un coup le ciel s’obscurcit... dans le ciel les nuages dansaient ..... et .....

le vieil homme restait immobile, les paupières closes. Il avait 8 ans, c'était son anniversaire.
"Philibert" disait une voix lointaine, "Philibert" ...

Cette voix raviva immédiatement sa mémoire. C'était Claudia, sa cousine Claudia.
Disparue durant cette partie de cache-cache de son huitième anniversaire.
La propriété avait été fouillé de fond en comble, les jardins, les grottes des falaises de calcaires.
Rien, aucunes traces, Philibert était le dernier à l'avoir entendu.

Où pouvait bien être Claudia ?
Quelques jours plus tard, Philibert décida de partir à sa recherche, avec l'aide de son ami Tom.
Dans le jardin, Tom regardait son reflet dans les chromes d'une automobile. La déformation de son corps étiré l'amusait beaucoup.
En réalité, Tom était plutôt petit, avait une grosse tête et de grandes oreilles. Mais il se sentait néanmoins royal, car on disait de lui qu'il était le sosie du compagnon de la Reine d'Angleterre.
Perdu dans ses pensées, Tom sursauta lorsque Philibert s'écria "Viens vite, nous devons retrouver Claudia".

Dans le ciel, d'autres nuages s'étaient formés en rondes fantastiques. Le passé avait installé le vieil homme sur le plaid. Il semblait dormir. Pourtant les images perdues de son enfance valsaient devant ses yeux.

Philibert ne s'inquiétait pas vraiment pour Claudia. Il l'avait vu à son anniversaire, lorsqu'elle l'avait appelé, remplir un sac de gâteaux secs, de barres chocolatées et autres gourmandises. Et ce n'était pas la première fois que Claudia disparaissait de l'orphelinat.
Philibert s'échappa dans la nuit, une nuit de Pleine Lune, avec Tom. Arrivés aux pieds d'une grande falaise, Tom se précipita sous un buisson et disparu. Philibert rampant à son tour sous les feuillages se retrouva dans une immense galerie.
"Tom, retourne vite chez toi maintenant, je ne pourrai pas te nourrir et tu es la joie de tous les enfants. Claudia doit se cacher ici puisque tu as reniflé son odeur. Au fond de ce couloir là peut-être, ou de celui-ci ou de cet autre encore..."

Dans ce dédale, se retrouveront-ils ou vivront-ils côte à côte sans le savoir, soupira Tom sur le chemin du retour.
http://surlalune.e-monsite.com La connaissance permet de voyager dans l'espace et le temps. Plus on sait, plus on peut voyager loin.
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Message non lu par Lune »

Souri7dugard a écrit :Plus de volontaire :wink:
bienvnu
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Message non lu par Souri7dugard »

Lune a écrit :
Souri7dugard a écrit :Plus de volontaire :wink:
bienvnu
ange3
Je vais cogiter à la suite avec Tom ange3 tu es au top Lune merci :P
« CE QU'ON TE REPROCHE, CULTIVE-LE, C'EST TOI » Jean Cocteau
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Message non lu par Souri7dugard »

I était une fois dans un pays lointain un vieil homme qui vivait dans ...
Une grotte creusée dans le flanc d'une falaise, loin des vains bruits de la plaine. Parfois, des voyageurs venaient lui rendre visite ...
Et là quelque chose de magique se produisait : ils communiquaient ! Bien que très solitaire, il redecouvrait dans ces moments là la magie des liens sociétaux, une parole, un geste, un regard.
Un jour de plein été, des voyageurs très particuliers vinrent lui rendre visite ...
Ils étaient 3 voyageurs , ils représentaient le passé le présent et le futur mais le vieil homme ne le savait pas encore comme il ne savait plus ce qu’était le bonheur ni le sens de sa vie ...
Le passé l'observa, le regard plein d'interrogation, et lui demanda quel était son plat préféré...

"Pourquoi me demandes-tu cela ?"
Lui répondit le vieil homme.
"Tu es mon passé, tu connais donc tout de moi, mes joies, mes peines, mes peurs et mes douleurs. Mes amours aussi.
Mon plat préféré est celui que je ne connais pas encore."
Le passé le regarda en souriant et lui repondit : oui bien entendu que je sais tout cela, mais toi il serait bon que tu te souviennes de ce que tu aimais autrefois... tu as oublié ce qu’etait le bonheur, crois tu que ma venu est le fruit du hasard .... alors essai de te souvenir car oui tu as connu ce plat mais tu l’as effacé de ta mémoire reste à te souvenir pourquoi et de quoi.... veux tu voyager dans le temps ?

-Le Bonheur ?
Reprit le vieil homme.
-Pourquoi me parles-tu de quelque chose que tu ne peux m'offrir, prétextant que je l'ai oublié ?
Voyager dans le temps ? Un piége! Ce que tu m'offres là n'est que nostalgie et mélancolie.
Je n'ai rien oublié, je sais où trouver chacun de mes souvenir bien rangé dans ton habit.
Certains sont durs, difficiles, d'autres doux ou tendres mais tous ont une fin et m'aménent à cet instant.
Se tournant alors vers le plus petit et le plus chétif des 3.
-Ne me tentes pas, tu n'est pas venu seul. Le bonheur appartient au présent.

Hum .... pensa le passé... Alors écoute moi, on est ici pour toi tu peux te mettre des barrières depuis tout ce temps mais ce n’est pas toi qui nous apprendras ce qu’est le passé le présent et le futur .... Tu n’as peut être rien oublié mais le passé t’apprends justement à créer ton futur et tant que tu ne l’acceptera pas tu ne pourras ni vivre et aimer le présent ni savourer ton futur .... je resterai ici et le futur te tentera point, tu devras avant tout affronter ton passé puisque justement c’est de lui dont tu as peur .... tu vie en regardant sans cesse dans un rétroviseur c’est pour cela que justement tu ne pourras pas non plus affronter ton futur ... tu vie au présente dis tu ? Regarde ta vie de solitaire dans cette grotte .... tu en as oublié jusqu’a ton nom ... au fait peux tu me le dire ?
[Pendant ce temps présent et futur avaient sortis les jeux de société, les cigares, les bières, même les plaids étaient au rdv, "Je crois qu'on est ici pour un long moment !"] ...

-Ici pour moi? Comme si je ne la savais pas.
Un homme voyant son passé, son présent et son avenir à sa porte sait très bien à quoi s'en tenir. Vous 3 êtes ma vie, ma destiné. Vous êtes ici parce que justement j'ai arrêté de remplir tes poches avec d'inutiles projets.
Il t'est insupportable de voir que depuis que je me suis installé ici, dans cette grotte face à la mer, éloignée de tout, les seules choses que tu reçoives de mon présent sont les instantanées d'une contemplation sans fin détachée de tout.
Un rétroviseur ? Pour y voir quoi ? Un jeune homme débordant d'énergie, parcourant le monde et le mettre au pieds d'une belle ?
Cette énergie n'est plus et les belles sont parties. Tout cela repose au fond de tes poches au coté de mon nom !!
Donc, oui, j'ai tout arrêté. Je contemple le monde, la mer qui monte et descends, les tempêtes et les éclairs déchirant le ciel.
Je regardent ces oiseaux de mers aux ailes tellement grandes qu'ils ne peuvent se poser. Condamnés qu'ils sont à danser sur les vagues, sans fins. Ils sont ma vérité. Mon éternel présent.
Ce qui t’ennuis, c'est ton compagnon aux habits sans poches, occupé à fumer et boire des bières. Il sait qu'il est venu pour rien. Ce n'est pas aujourd'hui qu'il pourra sortir son atout maître. Ma dernière carte.

Sur ce, le vieil homme retourna s'assoir à l'entrée de sa grotte, les jambes dans le vide, regardant les nuages amonceler à l'horizon.

Le passé recula tristement et alla s’asseoir sur le plaid en se servant une bonne bière, il prit sa respiration profondément et dit : « Present c’est à ton tour, peut être arriveras tu à lui ouvrir une brèche qui puisse lui redonner « l’envie d’avoir envie » .... » Le présent se leva et s’avanca Vers le vieil homme ....

Présent : "Tu sens ce doux vent qui caresse ta peau ?"
Lui : "Oh non commence pas avec tes violons !"
Présent : "Ok .. Tu sens ces brindilles qui te piques la plante des pieds ?"
Lui : "Oh oui ces enflures !! Tous les soirs j'ai les pieds irrités à cause d'eux ! Ils ne peuvent pas laisser le sable fin en liberté !"
Présent, avec un grand sourire : "J'aime ta colère <3"
Lui : "Arrêtes tu vas me faire pleurer !"
Présent, les bras vers le ciel : "Tu es vivant !!!! (C'est ma phrase préfère :) ) Tu sais ce que ça veut dire ? Être en vie signifie officiellement être présent, et donc officiellement que tu as un futur ! A moins que tu ne meurs maintenant ce qui est statistiquement presque impossible :) Allé vient par là pour le gros câlin !.

Le vieil homme se tourne et regarde le passé et le futur, il s’avance vers eux et dis au Passé :
-conduis moi où tu veux. si tu as quelque chose à m'apprendre, je ne demande pas mieux que d'en faire mon profit. J’ai envie et besoin de me souvenir .... Après tout si vous êtes là tous les 3 c bien pour une raison ? Mon prénom est ...... est .... mais je l’ai oublié ! Peux tu m’aider ? .

« d’un coup le ciel s’obscurcit... dans le ciel les nuages dansaient ..... et .....

le vieil homme restait immobile, les paupières closes. Il avait 8 ans, c'était son anniversaire.
"Philibert" disait une voix lointaine, "Philibert" ...

Cette voix raviva immédiatement sa mémoire. C'était Claudia, sa cousine Claudia.
Disparue durant cette partie de cache-cache de son huitième anniversaire.
La propriété avait été fouillé de fond en comble, les jardins, les grottes des falaises de calcaires.
Rien, aucunes traces, Philibert était le dernier à l'avoir entendu.

Où pouvait bien être Claudia ?
Quelques jours plus tard, Philibert décida de partir à sa recherche, avec l'aide de son ami Tom.
Dans le jardin, Tom regardait son reflet dans les chromes d'une automobile. La déformation de son corps étiré l'amusait beaucoup.
En réalité, Tom était plutôt petit, avait une grosse tête et de grandes oreilles. Mais il se sentait néanmoins royal, car on disait de lui qu'il était le sosie du compagnon de la Reine d'Angleterre.
Perdu dans ses pensées, Tom sursauta lorsque Philibert s'écria "Viens vite, nous devons retrouver Claudia".

Dans le ciel, d'autres nuages s'étaient formés en rondes fantastiques. Le passé avait installé le vieil homme sur le plaid. Il semblait dormir. Pourtant les images perdues de son enfance valsaient devant ses yeux.

Philibert ne s'inquiétait pas vraiment pour Claudia. Il l'avait vu à son anniversaire, lorsqu'elle l'avait appelé, remplir un sac de gâteaux secs, de barres chocolatées et autres gourmandises. Et ce n'était pas la première fois que Claudia disparaissait de l'orphelinat.
Philibert s'échappa dans la nuit, une nuit de Pleine Lune, avec Tom. Arrivés aux pieds d'une grande falaise, Tom se précipita sous un buisson et disparu. Philibert rampant à son tour sous les feuillages se retrouva dans une immense galerie.
"Tom, retourne vite chez toi maintenant, je ne pourrai pas te nourrir et tu es la joie de tous les enfants. Claudia doit se cacher ici puisque tu as reniflé son odeur. Au fond de ce couloir là peut-être, ou de celui-ci ou de cet autre encore..."

Dans ce dédale, se retrouveront-ils ou vivront-ils côte à côte sans le savoir, soupira Tom sur le chemin du retour.

Le vieil homme remuait suait .... le Passé posa sa main sur le front du vieil homme et lui souffla « tu y est presque... continu Philli..... »

Tom arriva devant l’orphelina, devrait-il donner l’alerte ou attendre sagenment dans sa niche .... pensif il se dirigea vers celle ci...
Pendant ce temps Phillibert continuait à ramper dans la galerie, il lui semblait entendre du bruit de tout petits bruits :

- Claudia ? Claudia es tu là ?cria t’il .... mais seul son écho lui repondit »
Il s’en voulait d’avoir organiser cette partie de cache cache ! C’etait sa faute si Claudia avait disparu ! Il se mit à pleurer quand soudain ....
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Message non lu par Lune »

C'est plutôt : Merci à toi Souri7 :D

Qui veut jouer ? Plus on est de fous, plus on rit !!
Enfin, Barbara nous a bien fait rire déjà, avec ses couvertures ! Un plaid a servi ensuite pour l'histoire mdr
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Message non lu par Souri7dugard »

Lune a écrit :C'est plutôt : Merci à toi Souri7 :D

Qui veut jouer ? Plus on est de fous, plus on rit !!
Enfin, Barbara nous a bien fait rire déjà, avec ses couvertures ! Un plaid a servi ensuite pour l'histoire mdr

J’espère que d’autres se joindront à nous ange3
Je dois dire que la réplique de Barbara m’a fait bien rire mdr de l’inatendu mdr .

Bon où sont les autres j’aimerai connaître la suite de cette histoire écrite par le forum ange3 faut-il envoyer un MP à chacun lol ?
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Message non lu par Lune »

C'est vrai, on aimerait bien savoir : que se passe-t-il soudain ... :shock:
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Compte supprimé

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Message non lu par Compte supprimé »

Ptdrrr
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Message non lu par Souri7dugard »

Ah non Barbara c pas juste :wink:
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Message non lu par Lune »

I était une fois dans un pays lointain un vieil homme qui vivait dans ...
Une grotte creusée dans le flanc d'une falaise, loin des vains bruits de la plaine. Parfois, des voyageurs venaient lui rendre visite ...
Et là quelque chose de magique se produisait : ils communiquaient ! Bien que très solitaire, il redecouvrait dans ces moments là la magie des liens sociétaux, une parole, un geste, un regard.
Un jour de plein été, des voyageurs très particuliers vinrent lui rendre visite ...
Ils étaient 3 voyageurs , ils représentaient le passé le présent et le futur mais le vieil homme ne le savait pas encore comme il ne savait plus ce qu’était le bonheur ni le sens de sa vie ...
Le passé l'observa, le regard plein d'interrogation, et lui demanda quel était son plat préféré...

"Pourquoi me demandes-tu cela ?"
Lui répondit le vieil homme.
"Tu es mon passé, tu connais donc tout de moi, mes joies, mes peines, mes peurs et mes douleurs. Mes amours aussi.
Mon plat préféré est celui que je ne connais pas encore."
Le passé le regarda en souriant et lui repondit : oui bien entendu que je sais tout cela, mais toi il serait bon que tu te souviennes de ce que tu aimais autrefois... tu as oublié ce qu’etait le bonheur, crois tu que ma venu est le fruit du hasard .... alors essai de te souvenir car oui tu as connu ce plat mais tu l’as effacé de ta mémoire reste à te souvenir pourquoi et de quoi.... veux tu voyager dans le temps ?

-Le Bonheur ?
Reprit le vieil homme.
-Pourquoi me parles-tu de quelque chose que tu ne peux m'offrir, prétextant que je l'ai oublié ?
Voyager dans le temps ? Un piége! Ce que tu m'offres là n'est que nostalgie et mélancolie.
Je n'ai rien oublié, je sais où trouver chacun de mes souvenir bien rangé dans ton habit.
Certains sont durs, difficiles, d'autres doux ou tendres mais tous ont une fin et m'aménent à cet instant.
Se tournant alors vers le plus petit et le plus chétif des 3.
-Ne me tentes pas, tu n'est pas venu seul. Le bonheur appartient au présent.

Hum .... pensa le passé... Alors écoute moi, on est ici pour toi tu peux te mettre des barrières depuis tout ce temps mais ce n’est pas toi qui nous apprendras ce qu’est le passé le présent et le futur .... Tu n’as peut être rien oublié mais le passé t’apprends justement à créer ton futur et tant que tu ne l’acceptera pas tu ne pourras ni vivre et aimer le présent ni savourer ton futur .... je resterai ici et le futur te tentera point, tu devras avant tout affronter ton passé puisque justement c’est de lui dont tu as peur .... tu vie en regardant sans cesse dans un rétroviseur c’est pour cela que justement tu ne pourras pas non plus affronter ton futur ... tu vie au présente dis tu ? Regarde ta vie de solitaire dans cette grotte .... tu en as oublié jusqu’a ton nom ... au fait peux tu me le dire ?
[Pendant ce temps présent et futur avaient sortis les jeux de société, les cigares, les bières, même les plaids étaient au rdv, "Je crois qu'on est ici pour un long moment !"] ...

-Ici pour moi? Comme si je ne la savais pas.
Un homme voyant son passé, son présent et son avenir à sa porte sait très bien à quoi s'en tenir. Vous 3 êtes ma vie, ma destiné. Vous êtes ici parce que justement j'ai arrêté de remplir tes poches avec d'inutiles projets.
Il t'est insupportable de voir que depuis que je me suis installé ici, dans cette grotte face à la mer, éloignée de tout, les seules choses que tu reçoives de mon présent sont les instantanées d'une contemplation sans fin détachée de tout.
Un rétroviseur ? Pour y voir quoi ? Un jeune homme débordant d'énergie, parcourant le monde et le mettre au pieds d'une belle ?
Cette énergie n'est plus et les belles sont parties. Tout cela repose au fond de tes poches au coté de mon nom !!
Donc, oui, j'ai tout arrêté. Je contemple le monde, la mer qui monte et descends, les tempêtes et les éclairs déchirant le ciel.
Je regardent ces oiseaux de mers aux ailes tellement grandes qu'ils ne peuvent se poser. Condamnés qu'ils sont à danser sur les vagues, sans fins. Ils sont ma vérité. Mon éternel présent.
Ce qui t’ennuis, c'est ton compagnon aux habits sans poches, occupé à fumer et boire des bières. Il sait qu'il est venu pour rien. Ce n'est pas aujourd'hui qu'il pourra sortir son atout maître. Ma dernière carte.

Sur ce, le vieil homme retourna s'assoir à l'entrée de sa grotte, les jambes dans le vide, regardant les nuages amonceler à l'horizon.

Le passé recula tristement et alla s’asseoir sur le plaid en se servant une bonne bière, il prit sa respiration profondément et dit : « Present c’est à ton tour, peut être arriveras tu à lui ouvrir une brèche qui puisse lui redonner « l’envie d’avoir envie » .... » Le présent se leva et s’avanca Vers le vieil homme ....

Présent : "Tu sens ce doux vent qui caresse ta peau ?"
Lui : "Oh non commence pas avec tes violons !"
Présent : "Ok .. Tu sens ces brindilles qui te piques la plante des pieds ?"
Lui : "Oh oui ces enflures !! Tous les soirs j'ai les pieds irrités à cause d'eux ! Ils ne peuvent pas laisser le sable fin en liberté !"
Présent, avec un grand sourire : "J'aime ta colère <3"
Lui : "Arrêtes tu vas me faire pleurer !"
Présent, les bras vers le ciel : "Tu es vivant !!!! (C'est ma phrase préfère :) ) Tu sais ce que ça veut dire ? Être en vie signifie officiellement être présent, et donc officiellement que tu as un futur ! A moins que tu ne meurs maintenant ce qui est statistiquement presque impossible :) Allé vient par là pour le gros câlin !.

Le vieil homme se tourne et regarde le passé et le futur, il s’avance vers eux et dis au Passé :
-conduis moi où tu veux. si tu as quelque chose à m'apprendre, je ne demande pas mieux que d'en faire mon profit. J’ai envie et besoin de me souvenir .... Après tout si vous êtes là tous les 3 c bien pour une raison ? Mon prénom est ...... est .... mais je l’ai oublié ! Peux tu m’aider ? .

« d’un coup le ciel s’obscurcit... dans le ciel les nuages dansaient ..... et .....

le vieil homme restait immobile, les paupières closes. Il avait 8 ans, c'était son anniversaire.
"Philibert" disait une voix lointaine, "Philibert" ...

Cette voix raviva immédiatement sa mémoire. C'était Claudia, sa cousine Claudia.
Disparue durant cette partie de cache-cache de son huitième anniversaire.
La propriété avait été fouillé de fond en comble, les jardins, les grottes des falaises de calcaires.
Rien, aucunes traces, Philibert était le dernier à l'avoir entendu.

Où pouvait bien être Claudia ?
Quelques jours plus tard, Philibert décida de partir à sa recherche, avec l'aide de son ami Tom.
Dans le jardin, Tom regardait son reflet dans les chromes d'une automobile. La déformation de son corps étiré l'amusait beaucoup.
En réalité, Tom était plutôt petit, avait une grosse tête et de grandes oreilles. Mais il se sentait néanmoins royal, car on disait de lui qu'il était le sosie du compagnon de la Reine d'Angleterre.
Perdu dans ses pensées, Tom sursauta lorsque Philibert s'écria "Viens vite, nous devons retrouver Claudia".

Dans le ciel, d'autres nuages s'étaient formés en rondes fantastiques. Le passé avait installé le vieil homme sur le plaid. Il semblait dormir. Pourtant les images perdues de son enfance valsaient devant ses yeux.

Philibert ne s'inquiétait pas vraiment pour Claudia. Il l'avait vu à son anniversaire, lorsqu'elle l'avait appelé, remplir un sac de gâteaux secs, de barres chocolatées et autres gourmandises. Et ce n'était pas la première fois que Claudia disparaissait de l'orphelinat.
Philibert s'échappa dans la nuit, une nuit de Pleine Lune, avec Tom. Arrivés aux pieds d'une grande falaise, Tom se précipita sous un buisson et disparu. Philibert rampant à son tour sous les feuillages se retrouva dans une immense galerie.
"Tom, retourne vite chez toi maintenant, je ne pourrai pas te nourrir et tu es la joie de tous les enfants. Claudia doit se cacher ici puisque tu as reniflé son odeur. Au fond de ce couloir là peut-être, ou de celui-ci ou de cet autre encore..."

Dans ce dédale, se retrouveront-ils ou vivront-ils côte à côte sans le savoir, soupira Tom sur le chemin du retour.

Le vieil homme remuait suait .... le Passé posa sa main sur le front du vieil homme et lui souffla « tu y est presque... continu Philli..... »

Tom arriva devant l’orphelina, devrait-il donner l’alerte ou attendre sagenment dans sa niche .... pensif il se dirigea vers celle ci...
Pendant ce temps Phillibert continuait à ramper dans la galerie, il lui semblait entendre du bruit de tout petits bruits :

- Claudia ? Claudia es tu là ?cria t’il .... mais seul son écho lui repondit »
Il s’en voulait d’avoir organiser cette partie de cache cache ! C’etait sa faute si Claudia avait disparu ! Il se mit à pleurer quand soudain ....

... sa tête se retrouva dans le vide. En fait, après avoir rampé dans un des étroits couloirs de la galerie, Philibert se retrouvait dans une nouvelle grotte, mais un peu plus basse. Il dû faire beaucoup d'efforts pour sortir du passage sans tomber en avant, et pour atterrir en douceur près d'une roche.
Sa torche avait roulé à terre et éclairait un morceau de papier griffonné.
A l'orphelinat tous commençaient à s'inquiéter de la disparition de Philibert. Personne n'avait vu le jeune garçon au matin et il était bientôt l'heure du déjeuner. On avait découvert Tom dans sa niche, dans un état épouvantable ! Il faut dire que sur le chemin du retour, Tom avait pataugé dans des flaques de boue et s'était roulé sur quelques carcasses malodorantes.
A l'instant où Tom se retrouvait dans un bac d'eau moussante, Philibert dépliait soigneusement le papier griffonné ...
http://surlalune.e-monsite.com La connaissance permet de voyager dans l'espace et le temps. Plus on sait, plus on peut voyager loin.
Souri7dugard
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Re: HELP Écrire une histoire à plusieurs JEUX

Message non lu par Souri7dugard »

Il était une fois dans un pays lointain un vieil homme qui vivait dans ...
Une grotte creusée dans le flanc d'une falaise, loin des vains bruits de la plaine. Parfois, des voyageurs venaient lui rendre visite ...
Et là quelque chose de magique se produisait : ils communiquaient ! Bien que très solitaire, il redecouvrait dans ces moments là la magie des liens sociétaux, une parole, un geste, un regard.
Un jour de plein été, des voyageurs très particuliers vinrent lui rendre visite ...
Ils étaient 3 voyageurs , ils représentaient le passé le présent et le futur mais le vieil homme ne le savait pas encore comme il ne savait plus ce qu’était le bonheur ni le sens de sa vie ...
Le passé l'observa, le regard plein d'interrogation, et lui demanda quel était son plat préféré...

"Pourquoi me demandes-tu cela ?"
Lui répondit le vieil homme.
"Tu es mon passé, tu connais donc tout de moi, mes joies, mes peines, mes peurs et mes douleurs. Mes amours aussi.
Mon plat préféré est celui que je ne connais pas encore."
Le passé le regarda en souriant et lui repondit : oui bien entendu que je sais tout cela, mais toi il serait bon que tu te souviennes de ce que tu aimais autrefois... tu as oublié ce qu’etait le bonheur, crois tu que ma venu est le fruit du hasard .... alors essai de te souvenir car oui tu as connu ce plat mais tu l’as effacé de ta mémoire reste à te souvenir pourquoi et de quoi.... veux tu voyager dans le temps ?

-Le Bonheur ?
Reprit le vieil homme.
-Pourquoi me parles-tu de quelque chose que tu ne peux m'offrir, prétextant que je l'ai oublié ?
Voyager dans le temps ? Un piége! Ce que tu m'offres là n'est que nostalgie et mélancolie.
Je n'ai rien oublié, je sais où trouver chacun de mes souvenir bien rangé dans ton habit.
Certains sont durs, difficiles, d'autres doux ou tendres mais tous ont une fin et m'aménent à cet instant.
Se tournant alors vers le plus petit et le plus chétif des 3.
-Ne me tentes pas, tu n'est pas venu seul. Le bonheur appartient au présent.

Hum .... pensa le passé... Alors écoute moi, on est ici pour toi tu peux te mettre des barrières depuis tout ce temps mais ce n’est pas toi qui nous apprendras ce qu’est le passé le présent et le futur .... Tu n’as peut être rien oublié mais le passé t’apprends justement à créer ton futur et tant que tu ne l’acceptera pas tu ne pourras ni vivre et aimer le présent ni savourer ton futur .... je resterai ici et le futur te tentera point, tu devras avant tout affronter ton passé puisque justement c’est de lui dont tu as peur .... tu vie en regardant sans cesse dans un rétroviseur c’est pour cela que justement tu ne pourras pas non plus affronter ton futur ... tu vie au présente dis tu ? Regarde ta vie de solitaire dans cette grotte .... tu en as oublié jusqu’a ton nom ... au fait peux tu me le dire ?
[Pendant ce temps présent et futur avaient sortis les jeux de société, les cigares, les bières, même les plaids étaient au rdv, "Je crois qu'on est ici pour un long moment !"] ...

-Ici pour moi? Comme si je ne la savais pas.
Un homme voyant son passé, son présent et son avenir à sa porte sait très bien à quoi s'en tenir. Vous 3 êtes ma vie, ma destiné. Vous êtes ici parce que justement j'ai arrêté de remplir tes poches avec d'inutiles projets.
Il t'est insupportable de voir que depuis que je me suis installé ici, dans cette grotte face à la mer, éloignée de tout, les seules choses que tu reçoives de mon présent sont les instantanées d'une contemplation sans fin détachée de tout.
Un rétroviseur ? Pour y voir quoi ? Un jeune homme débordant d'énergie, parcourant le monde et le mettre au pieds d'une belle ?
Cette énergie n'est plus et les belles sont parties. Tout cela repose au fond de tes poches au coté de mon nom !!
Donc, oui, j'ai tout arrêté. Je contemple le monde, la mer qui monte et descends, les tempêtes et les éclairs déchirant le ciel.
Je regardent ces oiseaux de mers aux ailes tellement grandes qu'ils ne peuvent se poser. Condamnés qu'ils sont à danser sur les vagues, sans fins. Ils sont ma vérité. Mon éternel présent.
Ce qui t’ennuis, c'est ton compagnon aux habits sans poches, occupé à fumer et boire des bières. Il sait qu'il est venu pour rien. Ce n'est pas aujourd'hui qu'il pourra sortir son atout maître. Ma dernière carte.

Sur ce, le vieil homme retourna s'assoir à l'entrée de sa grotte, les jambes dans le vide, regardant les nuages amonceler à l'horizon.

Le passé recula tristement et alla s’asseoir sur le plaid en se servant une bonne bière, il prit sa respiration profondément et dit : « Present c’est à ton tour, peut être arriveras tu à lui ouvrir une brèche qui puisse lui redonner « l’envie d’avoir envie » .... » Le présent se leva et s’avanca Vers le vieil homme ....

Présent : "Tu sens ce doux vent qui caresse ta peau ?"
Lui : "Oh non commence pas avec tes violons !"
Présent : "Ok .. Tu sens ces brindilles qui te piques la plante des pieds ?"
Lui : "Oh oui ces enflures !! Tous les soirs j'ai les pieds irrités à cause d'eux ! Ils ne peuvent pas laisser le sable fin en liberté !"
Présent, avec un grand sourire : "J'aime ta colère <3"
Lui : "Arrêtes tu vas me faire pleurer !"
Présent, les bras vers le ciel : "Tu es vivant !!!! (C'est ma phrase préfère :) ) Tu sais ce que ça veut dire ? Être en vie signifie officiellement être présent, et donc officiellement que tu as un futur ! A moins que tu ne meurs maintenant ce qui est statistiquement presque impossible :) Allé vient par là pour le gros câlin !.

Le vieil homme se tourne et regarde le passé et le futur, il s’avance vers eux et dis au Passé :
-conduis moi où tu veux. si tu as quelque chose à m'apprendre, je ne demande pas mieux que d'en faire mon profit. J’ai envie et besoin de me souvenir .... Après tout si vous êtes là tous les 3 c bien pour une raison ? Mon prénom est ...... est .... mais je l’ai oublié ! Peux tu m’aider ? .

« d’un coup le ciel s’obscurcit... dans le ciel les nuages dansaient ..... et .....

le vieil homme restait immobile, les paupières closes. Il avait 8 ans, c'était son anniversaire.
"Philibert" disait une voix lointaine, "Philibert" ...

Cette voix raviva immédiatement sa mémoire. C'était Claudia, sa cousine Claudia.
Disparue durant cette partie de cache-cache de son huitième anniversaire.
La propriété avait été fouillé de fond en comble, les jardins, les grottes des falaises de calcaires.
Rien, aucunes traces, Philibert était le dernier à l'avoir entendu.

Où pouvait bien être Claudia ?
Quelques jours plus tard, Philibert décida de partir à sa recherche, avec l'aide de son ami Tom.
Dans le jardin, Tom regardait son reflet dans les chromes d'une automobile. La déformation de son corps étiré l'amusait beaucoup.
En réalité, Tom était plutôt petit, avait une grosse tête et de grandes oreilles. Mais il se sentait néanmoins royal, car on disait de lui qu'il était le sosie du compagnon de la Reine d'Angleterre.
Perdu dans ses pensées, Tom sursauta lorsque Philibert s'écria "Viens vite, nous devons retrouver Claudia".

Dans le ciel, d'autres nuages s'étaient formés en rondes fantastiques. Le passé avait installé le vieil homme sur le plaid. Il semblait dormir. Pourtant les images perdues de son enfance valsaient devant ses yeux.

Philibert ne s'inquiétait pas vraiment pour Claudia. Il l'avait vu à son anniversaire, lorsqu'elle l'avait appelé, remplir un sac de gâteaux secs, de barres chocolatées et autres gourmandises. Et ce n'était pas la première fois que Claudia disparaissait de l'orphelinat.
Philibert s'échappa dans la nuit, une nuit de Pleine Lune, avec Tom. Arrivés aux pieds d'une grande falaise, Tom se précipita sous un buisson et disparu. Philibert rampant à son tour sous les feuillages se retrouva dans une immense galerie.
"Tom, retourne vite chez toi maintenant, je ne pourrai pas te nourrir et tu es la joie de tous les enfants. Claudia doit se cacher ici puisque tu as reniflé son odeur. Au fond de ce couloir là peut-être, ou de celui-ci ou de cet autre encore..."

Dans ce dédale, se retrouveront-ils ou vivront-ils côte à côte sans le savoir, soupira Tom sur le chemin du retour.

Le vieil homme remuait suait .... le Passé posa sa main sur le front du vieil homme et lui souffla « tu y est presque... continu Philli..... »

Tom arriva devant l’orphelina, devrait-il donner l’alerte ou attendre sagenment dans sa niche .... pensif il se dirigea vers celle ci...
Pendant ce temps Phillibert continuait à ramper dans la galerie, il lui semblait entendre du bruit de tout petits bruits :

- Claudia ? Claudia es tu là ?cria t’il .... mais seul son écho lui repondit »
Il s’en voulait d’avoir organiser cette partie de cache cache ! C’etait sa faute si Claudia avait disparu ! Il se mit à pleurer quand soudain ....

... sa tête se retrouva dans le vide. En fait, après avoir rampé dans un des étroits couloirs de la galerie, Philibert se retrouvait dans une nouvelle grotte, mais un peu plus basse. Il dû faire beaucoup d'efforts pour sortir du passage sans tomber en avant, et pour atterrir en douceur près d'une roche.
Sa torche avait roulé à terre et éclairait un morceau de papier griffonné.
A l'orphelinat tous commençaient à s'inquiéter de la disparition de Philibert. Personne n'avait vu le jeune garçon au matin et il était bientôt l'heure du déjeuner. On avait découvert Tom dans sa niche, dans un état épouvantable ! Il faut dire que sur le chemin du retour, Tom avait pataugé dans des flaques de boue et s'était roulé sur quelques carcasses malodorantes.
A l'instant où Tom se retrouvait dans un bac d'eau moussante, Philibert dépliait soigneusement le papier griffonné ... Il avança sa torche pour mieux pouvoir lire , le papier avait les couleurs de l’automne étrange .... il y reconnu l’écriture de sa cousine c’etait une énigme
« On met mon premier devant "belote !", pour exprimer une seconde fois
On creuse pour faire mon deuxième
Mon troisième est le son de la lettre "V"
Mon quatrième fait environ 30 jours
Mon cinquième gratte la tête
Mon sixième est le son de la lettre "R"
Mon septième tire-bouchonne le derrière du cochon
Si mon huitième est de mains alors il est de vilains
On puise de l'eau au fond de mon neuvième
Mon dixième est le bruit du serpent
Mon onzième est un préfixe signifiant : "faire à nouveau"
On adresse mon douzième à la nouvelle année
Les oiseaux pondent leurs oeufs dans mon treizième
Mon quatorzième est un préfixe signifiant : "faire à nouveau"

Et j'ignore totalement ce que peut être mon tout. Claudia »

Phillibert se mit à réfléchir des heures ... « pourquoi me faire cela Claudia ! » cria t’il en hoquetant ...
des heures après l’aube enfin se levait et on entendit « HOURRA J’AI TROUVÉ » l’enigme était «Retrouve moi pour que je puisse revenir » hummmm il tourna la feuille dans tous les sens et y vit écris en tout petits caractère « jeu du cache cache » .... Mais c’est quoi ce délire ! Que c’était il passait lors de ce jeu de cache cache !!! Il se souvint qu’il avait proposé à ses amis de jouer et au même moment un éclair avait éclaté dans le ciel malgré le soleil et cela les avaient tous bien fait rire .... Puis pendant le jeu Claudia avait insisté pour aller dans la forêt et pour ne pas montrer qu’il avait peur il avait abdiqué, il trouvait que sa cousine avait un drôle de regard comme si .. elle était possédée ... d’un coup Phillibert avait des frissons ... Phillibert avait des cheveux noirs et des yeux vert . Mais pas vert clair comme le serait le un beau pré fleuri au printemps mais plutôt vert foncé comme le serait une mer en colère. Ça faisait 2 jours bientôt qu’il était dans les mêmes vêtements et il commençait à ne plus supporter cela. Il aurait voulu que sa nature curieuse se sépare de lui le jour où sa cousine s’était perdue... Il sortit de la grotte non sans mal ... comment délivrer sa cousine Claudia ? .... Il prit la direction de l’orphelinat triste ... Tout à coup il crut voir quelqu’un Il y avait une forme humaine à une dizaine de mètres de lui. Il se mit à courir vers celle-ci.
« S’il vous plaît s’il vous plaît cria t’il » Il arriva ainsi près d’une jeune femme. Elle était en train de courir et regardait à plusieurs reprises derrière elle. Il lui dit, essoufflé : - " Attendez ! " Mais elle ne s’arrêtait pas. Il cessa sa poursuite, se plia en deux et s’agenouilla pour reprendre son souffle. Il reprit sa poursuite et mit la main sur l’épaule de la jeune femme . Elle se retourna,
- Attendez... ", répéta-t-il.
Elle était habillée étrangement, ses vêtements étaient de La couleur des arbres , ses cheveux couleurs de feuilles automnales ses yeux d’un bleu perçant ...
« Excusez moi ma... madame, sauriez vous où se trouve la sorcière de la forêt ou auriez vous aperçu une fille , ma cousine Claudia disparu ? » tout en lui parlant il lui montra le papier griffonné...
« Mais que fais-tu là ? Tu ne peux pas rester ici ! dit l’etrange dame avec un tremblement de peur dans la voix. Tu ne devrais pas t’aventurer dans la forêt ! ".
« Je veux juste retrouver ma cousine s’il vous plait ! » pleura t’il ...
« Je ne peux rien te dire ! Tiens, prends ça ! ". Prends-le ! Je dois te laisser, lis-le ! Je ne peux rien te dire de plus ! ". Puis elle repartit en courant, tout en lui en criant :
-" Je ne peux rien te dire de plus ! »

Phillibert la regarda s’enfuir, elle lui avait remit un livre tout vert, le titre était indéchiffrable .... il l’ouvrit et se mit à essayer de le lire quand il s’endormit....il fut réveillé par le son d’une voix, un chant. La voix était douce et agréable, mais il ne comprenait pas cette langue. il ouvrit les yeux et ....
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Il était une fois dans un pays lointain un vieil homme qui vivait dans ...
Une grotte creusée dans le flanc d'une falaise, loin des vains bruits de la plaine. Parfois, des voyageurs venaient lui rendre visite ...
Et là quelque chose de magique se produisait : ils communiquaient ! Bien que très solitaire, il redecouvrait dans ces moments là la magie des liens sociétaux, une parole, un geste, un regard.
Un jour de plein été, des voyageurs très particuliers vinrent lui rendre visite ...
Ils étaient 3 voyageurs , ils représentaient le passé le présent et le futur mais le vieil homme ne le savait pas encore comme il ne savait plus ce qu’était le bonheur ni le sens de sa vie ...
Le passé l'observa, le regard plein d'interrogation, et lui demanda quel était son plat préféré...

"Pourquoi me demandes-tu cela ?"
Lui répondit le vieil homme.
"Tu es mon passé, tu connais donc tout de moi, mes joies, mes peines, mes peurs et mes douleurs. Mes amours aussi.
Mon plat préféré est celui que je ne connais pas encore."
Le passé le regarda en souriant et lui repondit : oui bien entendu que je sais tout cela, mais toi il serait bon que tu te souviennes de ce que tu aimais autrefois... tu as oublié ce qu’etait le bonheur, crois tu que ma venu est le fruit du hasard .... alors essai de te souvenir car oui tu as connu ce plat mais tu l’as effacé de ta mémoire reste à te souvenir pourquoi et de quoi.... veux tu voyager dans le temps ?

-Le Bonheur ?
Reprit le vieil homme.
-Pourquoi me parles-tu de quelque chose que tu ne peux m'offrir, prétextant que je l'ai oublié ?
Voyager dans le temps ? Un piége! Ce que tu m'offres là n'est que nostalgie et mélancolie.
Je n'ai rien oublié, je sais où trouver chacun de mes souvenir bien rangé dans ton habit.
Certains sont durs, difficiles, d'autres doux ou tendres mais tous ont une fin et m'aménent à cet instant.
Se tournant alors vers le plus petit et le plus chétif des 3.
-Ne me tentes pas, tu n'est pas venu seul. Le bonheur appartient au présent.

Hum .... pensa le passé... Alors écoute moi, on est ici pour toi tu peux te mettre des barrières depuis tout ce temps mais ce n’est pas toi qui nous apprendras ce qu’est le passé le présent et le futur .... Tu n’as peut être rien oublié mais le passé t’apprends justement à créer ton futur et tant que tu ne l’acceptera pas tu ne pourras ni vivre et aimer le présent ni savourer ton futur .... je resterai ici et le futur te tentera point, tu devras avant tout affronter ton passé puisque justement c’est de lui dont tu as peur .... tu vie en regardant sans cesse dans un rétroviseur c’est pour cela que justement tu ne pourras pas non plus affronter ton futur ... tu vie au présente dis tu ? Regarde ta vie de solitaire dans cette grotte .... tu en as oublié jusqu’a ton nom ... au fait peux tu me le dire ?
[Pendant ce temps présent et futur avaient sortis les jeux de société, les cigares, les bières, même les plaids étaient au rdv, "Je crois qu'on est ici pour un long moment !"] ...

-Ici pour moi? Comme si je ne la savais pas.
Un homme voyant son passé, son présent et son avenir à sa porte sait très bien à quoi s'en tenir. Vous 3 êtes ma vie, ma destiné. Vous êtes ici parce que justement j'ai arrêté de remplir tes poches avec d'inutiles projets.
Il t'est insupportable de voir que depuis que je me suis installé ici, dans cette grotte face à la mer, éloignée de tout, les seules choses que tu reçoives de mon présent sont les instantanées d'une contemplation sans fin détachée de tout.
Un rétroviseur ? Pour y voir quoi ? Un jeune homme débordant d'énergie, parcourant le monde et le mettre au pieds d'une belle ?
Cette énergie n'est plus et les belles sont parties. Tout cela repose au fond de tes poches au coté de mon nom !!
Donc, oui, j'ai tout arrêté. Je contemple le monde, la mer qui monte et descends, les tempêtes et les éclairs déchirant le ciel.
Je regardent ces oiseaux de mers aux ailes tellement grandes qu'ils ne peuvent se poser. Condamnés qu'ils sont à danser sur les vagues, sans fins. Ils sont ma vérité. Mon éternel présent.
Ce qui t’ennuis, c'est ton compagnon aux habits sans poches, occupé à fumer et boire des bières. Il sait qu'il est venu pour rien. Ce n'est pas aujourd'hui qu'il pourra sortir son atout maître. Ma dernière carte.

Sur ce, le vieil homme retourna s'assoir à l'entrée de sa grotte, les jambes dans le vide, regardant les nuages amonceler à l'horizon.

Le passé recula tristement et alla s’asseoir sur le plaid en se servant une bonne bière, il prit sa respiration profondément et dit : « Present c’est à ton tour, peut être arriveras tu à lui ouvrir une brèche qui puisse lui redonner « l’envie d’avoir envie » .... » Le présent se leva et s’avanca Vers le vieil homme ....

Présent : "Tu sens ce doux vent qui caresse ta peau ?"
Lui : "Oh non commence pas avec tes violons !"
Présent : "Ok .. Tu sens ces brindilles qui te piques la plante des pieds ?"
Lui : "Oh oui ces enflures !! Tous les soirs j'ai les pieds irrités à cause d'eux ! Ils ne peuvent pas laisser le sable fin en liberté !"
Présent, avec un grand sourire : "J'aime ta colère <3"
Lui : "Arrêtes tu vas me faire pleurer !"
Présent, les bras vers le ciel : "Tu es vivant !!!! (C'est ma phrase préfère :) ) Tu sais ce que ça veut dire ? Être en vie signifie officiellement être présent, et donc officiellement que tu as un futur ! A moins que tu ne meurs maintenant ce qui est statistiquement presque impossible :) Allé vient par là pour le gros câlin !.

Le vieil homme se tourne et regarde le passé et le futur, il s’avance vers eux et dis au Passé :
-conduis moi où tu veux. si tu as quelque chose à m'apprendre, je ne demande pas mieux que d'en faire mon profit. J’ai envie et besoin de me souvenir .... Après tout si vous êtes là tous les 3 c bien pour une raison ? Mon prénom est ...... est .... mais je l’ai oublié ! Peux tu m’aider ? .

« d’un coup le ciel s’obscurcit... dans le ciel les nuages dansaient ..... et .....

le vieil homme restait immobile, les paupières closes...
Il avait 8 ans, c'était son anniversaire.
"Philibert" disait une voix lointaine, "Philibert" ...

Cette voix raviva immédiatement sa mémoire. C'était Claudia, sa cousine Claudia.
Disparue durant cette partie de cache-cache de son huitième anniversaire.
La propriété avait été fouillé de fond en comble, les jardins, les grottes des falaises de calcaires.
Rien, aucunes traces, Philibert était le dernier à l'avoir entendu.

Où pouvait bien être Claudia ?
Quelques jours plus tard, Philibert décida de partir à sa recherche, avec l'aide de son ami Tom.
Dans le jardin, Tom regardait son reflet dans les chromes d'une automobile. La déformation de son corps étiré l'amusait beaucoup.
En réalité, Tom était plutôt petit, avait une grosse tête et de grandes oreilles. Mais il se sentait néanmoins royal, car on disait de lui qu'il était le sosie du compagnon de la Reine d'Angleterre.
Perdu dans ses pensées, Tom sursauta lorsque Philibert s'écria "Viens vite, nous devons retrouver Claudia".

Dans le ciel, d'autres nuages s'étaient formés en rondes fantastiques. Le passé avait installé le vieil homme sur le plaid. Il semblait dormir. Pourtant les images perdues de son enfance valsaient devant ses yeux.

Philibert ne s'inquiétait pas vraiment pour Claudia. Il l'avait vu à son anniversaire, lorsqu'elle l'avait appelé, remplir un sac de gâteaux secs, de barres chocolatées et autres gourmandises. Et ce n'était pas la première fois que Claudia disparaissait de l'orphelinat.
Philibert s'échappa dans la nuit, une nuit de Pleine Lune, avec Tom. Arrivés aux pieds d'une grande falaise, Tom se précipita sous un buisson et disparu. Philibert rampant à son tour sous les feuillages se retrouva dans une immense galerie.
"Tom, retourne vite chez toi maintenant, je ne pourrai pas te nourrir et tu es la joie de tous les enfants. Claudia doit se cacher ici puisque tu as reniflé son odeur. Au fond de ce couloir là peut-être, ou de celui-ci ou de cet autre encore..."

Dans ce dédale, se retrouveront-ils ou vivront-ils côte à côte sans le savoir, soupira Tom sur le chemin du retour.

Le vieil homme remuait suait .... le Passé posa sa main sur le front du vieil homme et lui souffla « tu y est presque... continu Philli..... »

Tom arriva devant l’orphelina, devrait-il donner l’alerte ou attendre sagenment dans sa niche .... pensif il se dirigea vers celle ci...
Pendant ce temps Phillibert continuait à ramper dans la galerie, il lui semblait entendre du bruit de tout petits bruits :

- Claudia ? Claudia es tu là ?cria t’il .... mais seul son écho lui repondit »
Il s’en voulait d’avoir organiser cette partie de cache cache ! C’etait sa faute si Claudia avait disparu ! Il se mit à pleurer quand soudain ....

... sa tête se retrouva dans le vide. En fait, après avoir rampé dans un des étroits couloirs de la galerie, Philibert se retrouvait dans une nouvelle grotte, mais un peu plus basse. Il dû faire beaucoup d'efforts pour sortir du passage sans tomber en avant, et pour atterrir en douceur près d'une roche.
Sa torche avait roulé à terre et éclairait un morceau de papier griffonné.
A l'orphelinat tous commençaient à s'inquiéter de la disparition de Philibert. Personne n'avait vu le jeune garçon au matin et il était bientôt l'heure du déjeuner. On avait découvert Tom dans sa niche, dans un état épouvantable ! Il faut dire que sur le chemin du retour, Tom avait pataugé dans des flaques de boue et s'était roulé sur quelques carcasses malodorantes.
A l'instant où Tom se retrouvait dans un bac d'eau moussante, Philibert dépliait soigneusement le papier griffonné ...

Il avança sa torche pour mieux pouvoir lire , le papier avait les couleurs de l’automne étrange .... il y reconnu l’écriture de sa cousine c’etait une énigme
« On met mon premier devant "belote !", pour exprimer une seconde fois
On creuse pour faire mon deuxième
Mon troisième est le son de la lettre "V"
Mon quatrième fait environ 30 jours
Mon cinquième gratte la tête
Mon sixième est le son de la lettre "R"
Mon septième tire-bouchonne le derrière du cochon
Si mon huitième est de mains alors il est de vilains
On puise de l'eau au fond de mon neuvième
Mon dixième est le bruit du serpent
Mon onzième est un préfixe signifiant : "faire à nouveau"
On adresse mon douzième à la nouvelle année
Les oiseaux pondent leurs oeufs dans mon treizième
Mon quatorzième est un préfixe signifiant : "faire à nouveau"

Et j'ignore totalement ce que peut être mon tout. Claudia »

Phillibert se mit à réfléchir des heures ... « pourquoi me faire cela Claudia ! » cria t’il en hoquetant ...
des heures après l’aube enfin se levait et on entendit « HOURRA J’AI TROUVÉ » l’enigme était «Retrouve moi pour que je puisse revenir » hummmm il tourna la feuille dans tous les sens et y vit écris en tout petits caractère « jeu du cache cache » .... Mais c’est quoi ce délire ! Que c’était il passait lors de ce jeu de cache cache !!! Il se souvint qu’il avait proposé à ses amis de jouer et au même moment un éclair avait éclaté dans le ciel malgré le soleil et cela les avaient tous bien fait rire .... Puis pendant le jeu Claudia avait insisté pour aller dans la forêt et pour ne pas montrer qu’il avait peur il avait abdiqué, il trouvait que sa cousine avait un drôle de regard comme si .. elle était possédée ... d’un coup Phillibert avait des frissons ... Phillibert avait des cheveux noirs et des yeux vert . Mais pas vert clair comme le serait le un beau pré fleuri au printemps mais plutôt vert foncé comme le serait une mer en colère. Ça faisait 2 jours bientôt qu’il était dans les mêmes vêtements et il commençait à ne plus supporter cela. Il aurait voulu que sa nature curieuse se sépare de lui le jour où sa cousine s’était perdue... Il sortit de la grotte non sans mal ... comment délivrer sa cousine Claudia ? .... Il prit la direction de l’orphelinat triste ... Tout à coup il crut voir quelqu’un Il y avait une forme humaine à une dizaine de mètres de lui. Il se mit à courir vers celle-ci.
« S’il vous plaît s’il vous plaît cria t’il » Il arriva ainsi près d’une jeune femme. Elle était en train de courir et regardait à plusieurs reprises derrière elle. Il lui dit, essoufflé : - " Attendez ! " Mais elle ne s’arrêtait pas. Il cessa sa poursuite, se plia en deux et s’agenouilla pour reprendre son souffle. Il reprit sa poursuite et mit la main sur l’épaule de la jeune femme . Elle se retourna,
- Attendez... ", répéta-t-il.
Elle était habillée étrangement, ses vêtements étaient de La couleur des arbres , ses cheveux couleurs de feuilles automnales ses yeux d’un bleu perçant ...
« Excusez moi ma... madame, sauriez vous où se trouve la sorcière de la forêt ou auriez vous aperçu une fille , ma cousine Claudia disparu ? » tout en lui parlant il lui montra le papier griffonné...
« Mais que fais-tu là ? Tu ne peux pas rester ici ! dit l’etrange dame avec un tremblement de peur dans la voix. Tu ne devrais pas t’aventurer dans la forêt ! ".
« Je veux juste retrouver ma cousine s’il vous plait ! » pleura t’il ...
« Je ne peux rien te dire ! Tiens, prends ça ! ". Prends-le ! Je dois te laisser, lis-le ! Je ne peux rien te dire de plus ! ". Puis elle repartit en courant, tout en lui en criant :
-" Je ne peux rien te dire de plus ! »

Philibert la regarda s’enfuir, elle lui avait remit un livre tout vert, le titre était indéchiffrable .... il l’ouvrit et se mit à essayer de le lire quand il s’endormit....il fut réveillé par le son d’une voix, un chant. La voix était douce et agréable, mais il ne comprenait pas cette langue. il ouvrit les yeux et ....

s'aperçut qu'il était devant un arbre. Un arbre majestueux, au feuillage très sombre. Une branche effleurait son visage. Derrière l'arbre tout un bois murmurait, semblait vouloir bercer l'enfant.
A présent serein, Philibert se remémorait les évènements. A l'orphelinat, lors de son anniversaire, Claudia l'avait appelé, pour lui montrer qu'elle mettait des provisions dans son sac. Puis elle avait voulu jouer à cache-cache dans la forêt où elle était devenue étrange et avait disparu.
Il avait d'abord pensé que Claudia avait fait une nouvelle fugue et que Tom allait la retrouver.
Tom.jpg
Tom.jpg (5.39 Kio) Vu 4809 fois
Mais à présent, l'énigme du papier griffonné retrouvé dans la grotte ressemblait plus à un appel au secours.
Et puis, il y avait cette légende d'une sorcière dans la forêt, cette femme rencontrée en chemin, ce livre vert indéchiffrable, cette voix mystérieuse ...
Philibert se redressa soudain, justement, le chant, la voix douce, la voix mystérieuse s'était rapprochée ...
http://surlalune.e-monsite.com La connaissance permet de voyager dans l'espace et le temps. Plus on sait, plus on peut voyager loin.
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Lune
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Il était une fois dans un pays lointain un vieil homme qui vivait dans ...

Une grotte creusée dans le flanc d'une falaise, loin des vains bruits de la plaine. Parfois, des voyageurs venaient lui rendre visite ...

Et là quelque chose de magique se produisait : ils communiquaient ! Bien que très solitaire, il redecouvrait dans ces moments là la magie des liens sociétaux, une parole, un geste, un regard.
Un jour de plein été, des voyageurs très particuliers vinrent lui rendre visite ...
Ils étaient 3 voyageurs , ils représentaient le passé le présent et le futur mais le vieil homme ne le savait pas encore comme il ne savait plus ce qu’était le bonheur ni le sens de sa vie ...
Le passé l'observa, le regard plein d'interrogation, et lui demanda quel était son plat préféré...

"Pourquoi me demandes-tu cela ?"
Lui répondit le vieil homme.
"Tu es mon passé, tu connais donc tout de moi, mes joies, mes peines, mes peurs et mes douleurs. Mes amours aussi.
Mon plat préféré est celui que je ne connais pas encore."
Le passé le regarda en souriant et lui repondit : oui bien entendu que je sais tout cela, mais toi il serait bon que tu te souviennes de ce que tu aimais autrefois... tu as oublié ce qu’etait le bonheur, crois tu que ma venu est le fruit du hasard .... alors essai de te souvenir car oui tu as connu ce plat mais tu l’as effacé de ta mémoire reste à te souvenir pourquoi et de quoi.... veux tu voyager dans le temps ?

-Le Bonheur ?
Reprit le vieil homme.
-Pourquoi me parles-tu de quelque chose que tu ne peux m'offrir, prétextant que je l'ai oublié ?
Voyager dans le temps ? Un piége! Ce que tu m'offres là n'est que nostalgie et mélancolie.
Je n'ai rien oublié, je sais où trouver chacun de mes souvenir bien rangé dans ton habit.
Certains sont durs, difficiles, d'autres doux ou tendres mais tous ont une fin et m'aménent à cet instant.
Se tournant alors vers le plus petit et le plus chétif des 3.
-Ne me tentes pas, tu n'est pas venu seul. Le bonheur appartient au présent.

Hum .... pensa le passé... Alors écoute moi, on est ici pour toi tu peux te mettre des barrières depuis tout ce temps mais ce n’est pas toi qui nous apprendras ce qu’est le passé le présent et le futur .... Tu n’as peut être rien oublié mais le passé t’apprends justement à créer ton futur et tant que tu ne l’acceptera pas tu ne pourras ni vivre et aimer le présent ni savourer ton futur .... je resterai ici et le futur te tentera point, tu devras avant tout affronter ton passé puisque justement c’est de lui dont tu as peur .... tu vie en regardant sans cesse dans un rétroviseur c’est pour cela que justement tu ne pourras pas non plus affronter ton futur ... tu vie au présente dis tu ? Regarde ta vie de solitaire dans cette grotte .... tu en as oublié jusqu’a ton nom ... au fait peux tu me le dire ?
[Pendant ce temps présent et futur avaient sortis les jeux de société, les cigares, les bières, même les plaids étaient au rdv, "Je crois qu'on est ici pour un long moment !"] ...

-Ici pour moi? Comme si je ne la savais pas.
Un homme voyant son passé, son présent et son avenir à sa porte sait très bien à quoi s'en tenir. Vous 3 êtes ma vie, ma destiné. Vous êtes ici parce que justement j'ai arrêté de remplir tes poches avec d'inutiles projets.
Il t'est insupportable de voir que depuis que je me suis installé ici, dans cette grotte face à la mer, éloignée de tout, les seules choses que tu reçoives de mon présent sont les instantanées d'une contemplation sans fin détachée de tout.
Un rétroviseur ? Pour y voir quoi ? Un jeune homme débordant d'énergie, parcourant le monde et le mettre au pieds d'une belle ?
Cette énergie n'est plus et les belles sont parties. Tout cela repose au fond de tes poches au coté de mon nom !!
Donc, oui, j'ai tout arrêté. Je contemple le monde, la mer qui monte et descends, les tempêtes et les éclairs déchirant le ciel.
Je regardent ces oiseaux de mers aux ailes tellement grandes qu'ils ne peuvent se poser. Condamnés qu'ils sont à danser sur les vagues, sans fins. Ils sont ma vérité. Mon éternel présent.
Ce qui t’ennuis, c'est ton compagnon aux habits sans poches, occupé à fumer et boire des bières. Il sait qu'il est venu pour rien. Ce n'est pas aujourd'hui qu'il pourra sortir son atout maître. Ma dernière carte.

Sur ce, le vieil homme retourna s'assoir à l'entrée de sa grotte, les jambes dans le vide, regardant les nuages amonceler à l'horizon.

Le passé recula tristement et alla s’asseoir sur le plaid en se servant une bonne bière, il prit sa respiration profondément et dit : « Present c’est à ton tour, peut être arriveras tu à lui ouvrir une brèche qui puisse lui redonner « l’envie d’avoir envie » .... » Le présent se leva et s’avanca Vers le vieil homme ....

Présent : "Tu sens ce doux vent qui caresse ta peau ?"
Lui : "Oh non commence pas avec tes violons !"
Présent : "Ok .. Tu sens ces brindilles qui te piques la plante des pieds ?"
Lui : "Oh oui ces enflures !! Tous les soirs j'ai les pieds irrités à cause d'eux ! Ils ne peuvent pas laisser le sable fin en liberté !"
Présent, avec un grand sourire : "J'aime ta colère <3"
Lui : "Arrêtes tu vas me faire pleurer !"
Présent, les bras vers le ciel : "Tu es vivant !!!! (C'est ma phrase préfère :) ) Tu sais ce que ça veut dire ? Être en vie signifie officiellement être présent, et donc officiellement que tu as un futur ! A moins que tu ne meurs maintenant ce qui est statistiquement presque impossible :) Allé vient par là pour le gros câlin !.

Le vieil homme se tourne et regarde le passé et le futur, il s’avance vers eux et dis au Passé :
-conduis moi où tu veux. si tu as quelque chose à m'apprendre, je ne demande pas mieux que d'en faire mon profit. J’ai envie et besoin de me souvenir .... Après tout si vous êtes là tous les 3 c bien pour une raison ? Mon prénom est ...... est .... mais je l’ai oublié ! Peux tu m’aider ? .

« d’un coup le ciel s’obscurcit... dans le ciel les nuages dansaient ..... et .....

le vieil homme restait immobile, les paupières closes...
Il avait 8 ans, c'était son anniversaire.
"Philibert" disait une voix lointaine, "Philibert" ...

Cette voix raviva immédiatement sa mémoire. C'était Claudia, sa cousine Claudia.
Disparue durant cette partie de cache-cache de son huitième anniversaire.
La propriété avait été fouillé de fond en comble, les jardins, les grottes des falaises de calcaires.
Rien, aucunes traces, Philibert était le dernier à l'avoir entendu.

Où pouvait bien être Claudia ?
Quelques jours plus tard, Philibert décida de partir à sa recherche, avec l'aide de son ami Tom.
Dans le jardin, Tom regardait son reflet dans les chromes d'une automobile. La déformation de son corps étiré l'amusait beaucoup.
En réalité, Tom était plutôt petit, avait une grosse tête et de grandes oreilles. Mais il se sentait néanmoins royal, car on disait de lui qu'il était le sosie du compagnon de la Reine d'Angleterre.
Tom.jpg
Tom.jpg (5.39 Kio) Vu 3711 fois
Perdu dans ses pensées, Tom sursauta lorsque Philibert s'écria "Viens vite, nous devons retrouver Claudia".

Dans le ciel, d'autres nuages s'étaient formés en rondes fantastiques. Le passé avait installé le vieil homme sur le plaid. Il semblait dormir. Pourtant les images perdues de son enfance valsaient devant ses yeux.

Philibert ne s'inquiétait pas vraiment pour Claudia. Il l'avait vu à son anniversaire, lorsqu'elle l'avait appelé, remplir un sac de gâteaux secs, de barres chocolatées et autres gourmandises. Et ce n'était pas la première fois que Claudia disparaissait de l'orphelinat.
Philibert s'échappa dans la nuit, une nuit de Pleine Lune, avec Tom. Arrivés aux pieds d'une grande falaise, Tom se précipita sous un buisson et disparu. Philibert rampant à son tour sous les feuillages se retrouva dans une immense galerie.
"Tom, retourne vite chez toi maintenant, je ne pourrai pas te nourrir et tu es la joie de tous les enfants. Claudia doit se cacher ici puisque tu as reniflé son odeur. Au fond de ce couloir là peut-être, ou de celui-ci ou de cet autre encore..."
Dans ce dédale, se retrouveront-ils ou vivront-ils côte à côte sans le savoir, soupira Tom sur le chemin du retour...

Le vieil homme remuait suait .... le Passé posa sa main sur le front du vieil homme et lui souffla « tu y est presque... continu Philli..... »

Tom arriva devant l’orphelina, devrait-il donner l’alerte ou attendre sagenment dans sa niche .... pensif il se dirigea vers celle ci...
Pendant ce temps Phillibert continuait à ramper dans la galerie, il lui semblait entendre du bruit de tout petits bruits :

- Claudia ? Claudia es tu là ?cria t’il .... mais seul son écho lui repondit »
Il s’en voulait d’avoir organiser cette partie de cache cache ! C’etait sa faute si Claudia avait disparu ! Il se mit à pleurer quand soudain ....

... sa tête se retrouva dans le vide. En fait, après avoir rampé dans un des étroits couloirs de la galerie, Philibert se retrouvait dans une nouvelle grotte, mais un peu plus basse. Il dû faire beaucoup d'efforts pour sortir du passage sans tomber en avant, et pour atterrir en douceur près d'une roche.
Sa torche avait roulé à terre et éclairait un morceau de papier griffonné.
A l'orphelinat tous commençaient à s'inquiéter de la disparition de Philibert. Personne n'avait vu le jeune garçon au matin et il était bientôt l'heure du déjeuner. On avait découvert Tom dans sa niche, dans un état épouvantable ! Il faut dire que sur le chemin du retour, Tom avait pataugé dans des flaques de boue et s'était roulé sur quelques carcasses malodorantes.
A l'instant où Tom se retrouvait dans un bac d'eau moussante, Philibert dépliait soigneusement le papier griffonné ...

Il avança sa torche pour mieux pouvoir lire , le papier avait les couleurs de l’automne étrange .... il y reconnu l’écriture de sa cousine c’etait une énigme
« On met mon premier devant "belote !", pour exprimer une seconde fois
On creuse pour faire mon deuxième
Mon troisième est le son de la lettre "V"
Mon quatrième fait environ 30 jours
Mon cinquième gratte la tête
Mon sixième est le son de la lettre "R"
Mon septième tire-bouchonne le derrière du cochon
Si mon huitième est de mains alors il est de vilains
On puise de l'eau au fond de mon neuvième
Mon dixième est le bruit du serpent
Mon onzième est un préfixe signifiant : "faire à nouveau"
On adresse mon douzième à la nouvelle année
Les oiseaux pondent leurs oeufs dans mon treizième
Mon quatorzième est un préfixe signifiant : "faire à nouveau"

Et j'ignore totalement ce que peut être mon tout. Claudia »

Phillibert se mit à réfléchir des heures ... « pourquoi me faire cela Claudia ! » cria t’il en hoquetant ...
des heures après l’aube enfin se levait et on entendit « HOURRA J’AI TROUVÉ » l’enigme était «Retrouve moi pour que je puisse revenir » hummmm il tourna la feuille dans tous les sens et y vit écris en tout petits caractère « jeu du cache cache » .... Mais c’est quoi ce délire ! Que c’était il passait lors de ce jeu de cache cache !!! Il se souvint qu’il avait proposé à ses amis de jouer et au même moment un éclair avait éclaté dans le ciel malgré le soleil et cela les avaient tous bien fait rire .... Puis pendant le jeu Claudia avait insisté pour aller dans la forêt et pour ne pas montrer qu’il avait peur il avait abdiqué, il trouvait que sa cousine avait un drôle de regard comme si .. elle était possédée ... d’un coup Phillibert avait des frissons ... Phillibert avait des cheveux noirs et des yeux vert . Mais pas vert clair comme le serait le un beau pré fleuri au printemps mais plutôt vert foncé comme le serait une mer en colère. Ça faisait 2 jours bientôt qu’il était dans les mêmes vêtements et il commençait à ne plus supporter cela. Il aurait voulu que sa nature curieuse se sépare de lui le jour où sa cousine s’était perdue... Il sortit de la grotte non sans mal ... comment délivrer sa cousine Claudia ? .... Il prit la direction de l’orphelinat triste ... Tout à coup il crut voir quelqu’un Il y avait une forme humaine à une dizaine de mètres de lui. Il se mit à courir vers celle-ci.
« S’il vous plaît s’il vous plaît cria t’il » Il arriva ainsi près d’une jeune femme. Elle était en train de courir et regardait à plusieurs reprises derrière elle. Il lui dit, essoufflé : - " Attendez ! " Mais elle ne s’arrêtait pas. Il cessa sa poursuite, se plia en deux et s’agenouilla pour reprendre son souffle. Il reprit sa poursuite et mit la main sur l’épaule de la jeune femme . Elle se retourna,
- Attendez... ", répéta-t-il.
Elle était habillée étrangement, ses vêtements étaient de La couleur des arbres , ses cheveux couleurs de feuilles automnales ses yeux d’un bleu perçant ...
« Excusez moi ma... madame, sauriez vous où se trouve la sorcière de la forêt ou auriez vous aperçu une fille , ma cousine Claudia disparu ? » tout en lui parlant il lui montra le papier griffonné...
« Mais que fais-tu là ? Tu ne peux pas rester ici ! dit l’etrange dame avec un tremblement de peur dans la voix. Tu ne devrais pas t’aventurer dans la forêt ! ".
« Je veux juste retrouver ma cousine s’il vous plait ! » pleura t’il ...
« Je ne peux rien te dire ! Tiens, prends ça ! ". Prends-le ! Je dois te laisser, lis-le ! Je ne peux rien te dire de plus ! ". Puis elle repartit en courant, tout en lui en criant :
-" Je ne peux rien te dire de plus ! »

Philibert la regarda s’enfuir, elle lui avait remit un livre tout vert, le titre était indéchiffrable .... il l’ouvrit et se mit à essayer de le lire quand il s’endormit....il fut réveillé par le son d’une voix, un chant. La voix était douce et agréable, mais il ne comprenait pas cette langue. il ouvrit les yeux et ....

s'aperçut qu'il était devant un arbre. Un arbre majestueux, au feuillage très sombre. Une branche effleurait son visage. Derrière l'arbre tout un bois murmurait, semblait vouloir bercer l'enfant.
A présent serein, Philibert se remémorait les évènements. A l'orphelinat, lors de son anniversaire, Claudia l'avait appelé, pour lui montrer qu'elle mettait des provisions dans son sac. Puis elle avait voulu jouer à cache-cache dans la forêt où elle était devenue étrange et avait disparu.
Il avait d'abord pensé que Claudia avait fait une nouvelle fugue et que Tom allait la retrouver.
Mais à présent, l'énigme du papier griffonné retrouvé dans la grotte ressemblait plus à un appel au secours.
Et puis, il y avait cette légende d'une sorcière dans la forêt, cette femme rencontrée en chemin, ce livre vert indéchiffrable, cette voix mystérieuse ... Philibert se redressa soudain, justement, le chant, la voix douce, la voix mystérieuse s'était rapprochée ...

Figé sur place, Phillibert écoutait. Dans un léger bourdonnement, quelque chose s'était posé sur son épaule.
Devant lui, la forêt s'animait, laissant apercevoir entre les branches une lueur étincelante.
Philibert pencha doucement sa tête sur le côté. Une fée était là, contre son cou.
fée.gif
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Et entre les branches à présent écartelées, brillait un arbre d'or.
brocéliande.JPG
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Message non lu par Lune »

Cette histoire doit avoir une fin :lol:

A qui le tour ???

bienvnu
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Message non lu par Compte supprimé »

Rho merci de ressortir ce sujet, super idée de souridugard qui ne vient plus, on rigolait bien avec elle :)
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Message non lu par maglight »

Il était une fois dans un pays lointain un vieil homme qui vivait dans ...

Une grotte creusée dans le flanc d'une falaise, loin des vains bruits de la plaine. Parfois, des voyageurs venaient lui rendre visite ...

Et là quelque chose de magique se produisait : ils communiquaient ! Bien que très solitaire, il redecouvrait dans ces moments là la magie des liens sociétaux, une parole, un geste, un regard.
Un jour de plein été, des voyageurs très particuliers vinrent lui rendre visite ...
Ils étaient 3 voyageurs , ils représentaient le passé le présent et le futur mais le vieil homme ne le savait pas encore comme il ne savait plus ce qu’était le bonheur ni le sens de sa vie ...
Le passé l'observa, le regard plein d'interrogation, et lui demanda quel était son plat préféré...

"Pourquoi me demandes-tu cela ?"
Lui répondit le vieil homme.
"Tu es mon passé, tu connais donc tout de moi, mes joies, mes peines, mes peurs et mes douleurs. Mes amours aussi.
Mon plat préféré est celui que je ne connais pas encore."
Le passé le regarda en souriant et lui repondit : oui bien entendu que je sais tout cela, mais toi il serait bon que tu te souviennes de ce que tu aimais autrefois... tu as oublié ce qu’etait le bonheur, crois tu que ma venu est le fruit du hasard .... alors essai de te souvenir car oui tu as connu ce plat mais tu l’as effacé de ta mémoire reste à te souvenir pourquoi et de quoi.... veux tu voyager dans le temps ?

-Le Bonheur ?
Reprit le vieil homme.
-Pourquoi me parles-tu de quelque chose que tu ne peux m'offrir, prétextant que je l'ai oublié ?
Voyager dans le temps ? Un piége! Ce que tu m'offres là n'est que nostalgie et mélancolie.
Je n'ai rien oublié, je sais où trouver chacun de mes souvenir bien rangé dans ton habit.
Certains sont durs, difficiles, d'autres doux ou tendres mais tous ont une fin et m'aménent à cet instant.
Se tournant alors vers le plus petit et le plus chétif des 3.
-Ne me tentes pas, tu n'est pas venu seul. Le bonheur appartient au présent.

Hum .... pensa le passé... Alors écoute moi, on est ici pour toi tu peux te mettre des barrières depuis tout ce temps mais ce n’est pas toi qui nous apprendras ce qu’est le passé le présent et le futur .... Tu n’as peut être rien oublié mais le passé t’apprends justement à créer ton futur et tant que tu ne l’acceptera pas tu ne pourras ni vivre et aimer le présent ni savourer ton futur .... je resterai ici et le futur te tentera point, tu devras avant tout affronter ton passé puisque justement c’est de lui dont tu as peur .... tu vie en regardant sans cesse dans un rétroviseur c’est pour cela que justement tu ne pourras pas non plus affronter ton futur ... tu vie au présente dis tu ? Regarde ta vie de solitaire dans cette grotte .... tu en as oublié jusqu’a ton nom ... au fait peux tu me le dire ?
[Pendant ce temps présent et futur avaient sortis les jeux de société, les cigares, les bières, même les plaids étaient au rdv, "Je crois qu'on est ici pour un long moment !"] ...

-Ici pour moi? Comme si je ne la savais pas.
Un homme voyant son passé, son présent et son avenir à sa porte sait très bien à quoi s'en tenir. Vous 3 êtes ma vie, ma destiné. Vous êtes ici parce que justement j'ai arrêté de remplir tes poches avec d'inutiles projets.
Il t'est insupportable de voir que depuis que je me suis installé ici, dans cette grotte face à la mer, éloignée de tout, les seules choses que tu reçoives de mon présent sont les instantanées d'une contemplation sans fin détachée de tout.
Un rétroviseur ? Pour y voir quoi ? Un jeune homme débordant d'énergie, parcourant le monde et le mettre au pieds d'une belle ?
Cette énergie n'est plus et les belles sont parties. Tout cela repose au fond de tes poches au coté de mon nom !!
Donc, oui, j'ai tout arrêté. Je contemple le monde, la mer qui monte et descends, les tempêtes et les éclairs déchirant le ciel.
Je regardent ces oiseaux de mers aux ailes tellement grandes qu'ils ne peuvent se poser. Condamnés qu'ils sont à danser sur les vagues, sans fins. Ils sont ma vérité. Mon éternel présent.
Ce qui t’ennuis, c'est ton compagnon aux habits sans poches, occupé à fumer et boire des bières. Il sait qu'il est venu pour rien. Ce n'est pas aujourd'hui qu'il pourra sortir son atout maître. Ma dernière carte.

Sur ce, le vieil homme retourna s'assoir à l'entrée de sa grotte, les jambes dans le vide, regardant les nuages amonceler à l'horizon.

Le passé recula tristement et alla s’asseoir sur le plaid en se servant une bonne bière, il prit sa respiration profondément et dit : « Present c’est à ton tour, peut être arriveras tu à lui ouvrir une brèche qui puisse lui redonner « l’envie d’avoir envie » .... » Le présent se leva et s’avanca Vers le vieil homme ....

Présent : "Tu sens ce doux vent qui caresse ta peau ?"
Lui : "Oh non commence pas avec tes violons !"
Présent : "Ok .. Tu sens ces brindilles qui te piques la plante des pieds ?"
Lui : "Oh oui ces enflures !! Tous les soirs j'ai les pieds irrités à cause d'eux ! Ils ne peuvent pas laisser le sable fin en liberté !"
Présent, avec un grand sourire : "J'aime ta colère <3"
Lui : "Arrêtes tu vas me faire pleurer !"
Présent, les bras vers le ciel : "Tu es vivant !!!! (C'est ma phrase préfère :) ) Tu sais ce que ça veut dire ? Être en vie signifie officiellement être présent, et donc officiellement que tu as un futur ! A moins que tu ne meurs maintenant ce qui est statistiquement presque impossible :) Allé vient par là pour le gros câlin !.

Le vieil homme se tourne et regarde le passé et le futur, il s’avance vers eux et dis au Passé :
-conduis moi où tu veux. si tu as quelque chose à m'apprendre, je ne demande pas mieux que d'en faire mon profit. J’ai envie et besoin de me souvenir .... Après tout si vous êtes là tous les 3 c bien pour une raison ? Mon prénom est ...... est .... mais je l’ai oublié ! Peux tu m’aider ? .

« d’un coup le ciel s’obscurcit... dans le ciel les nuages dansaient ..... et .....

le vieil homme restait immobile, les paupières closes...
Il avait 8 ans, c'était son anniversaire.
"Philibert" disait une voix lointaine, "Philibert" ...

Cette voix raviva immédiatement sa mémoire. C'était Claudia, sa cousine Claudia.
Disparue durant cette partie de cache-cache de son huitième anniversaire.
La propriété avait été fouillé de fond en comble, les jardins, les grottes des falaises de calcaires.
Rien, aucunes traces, Philibert était le dernier à l'avoir entendu.

Où pouvait bien être Claudia ?
Quelques jours plus tard, Philibert décida de partir à sa recherche, avec l'aide de son ami Tom.
Dans le jardin, Tom regardait son reflet dans les chromes d'une automobile. La déformation de son corps étiré l'amusait beaucoup.
En réalité, Tom était plutôt petit, avait une grosse tête et de grandes oreilles. Mais il se sentait néanmoins royal, car on disait de lui qu'il était le sosie du compagnon de la Reine d'Angleterre.
Tom.jpg
Perdu dans ses pensées, Tom sursauta lorsque Philibert s'écria "Viens vite, nous devons retrouver Claudia".

Dans le ciel, d'autres nuages s'étaient formés en rondes fantastiques. Le passé avait installé le vieil homme sur le plaid. Il semblait dormir. Pourtant les images perdues de son enfance valsaient devant ses yeux.

Philibert ne s'inquiétait pas vraiment pour Claudia. Il l'avait vu à son anniversaire, lorsqu'elle l'avait appelé, remplir un sac de gâteaux secs, de barres chocolatées et autres gourmandises. Et ce n'était pas la première fois que Claudia disparaissait de l'orphelinat.
Philibert s'échappa dans la nuit, une nuit de Pleine Lune, avec Tom. Arrivés aux pieds d'une grande falaise, Tom se précipita sous un buisson et disparu. Philibert rampant à son tour sous les feuillages se retrouva dans une immense galerie.
"Tom, retourne vite chez toi maintenant, je ne pourrai pas te nourrir et tu es la joie de tous les enfants. Claudia doit se cacher ici puisque tu as reniflé son odeur. Au fond de ce couloir là peut-être, ou de celui-ci ou de cet autre encore..."
Dans ce dédale, se retrouveront-ils ou vivront-ils côte à côte sans le savoir, soupira Tom sur le chemin du retour...

Le vieil homme remuait suait .... le Passé posa sa main sur le front du vieil homme et lui souffla « tu y est presque... continu Philli..... »

Tom arriva devant l’orphelina, devrait-il donner l’alerte ou attendre sagenment dans sa niche .... pensif il se dirigea vers celle ci...
Pendant ce temps Phillibert continuait à ramper dans la galerie, il lui semblait entendre du bruit de tout petits bruits :

- Claudia ? Claudia es tu là ?cria t’il .... mais seul son écho lui repondit »
Il s’en voulait d’avoir organiser cette partie de cache cache ! C’etait sa faute si Claudia avait disparu ! Il se mit à pleurer quand soudain ....

... sa tête se retrouva dans le vide. En fait, après avoir rampé dans un des étroits couloirs de la galerie, Philibert se retrouvait dans une nouvelle grotte, mais un peu plus basse. Il dû faire beaucoup d'efforts pour sortir du passage sans tomber en avant, et pour atterrir en douceur près d'une roche.
Sa torche avait roulé à terre et éclairait un morceau de papier griffonné.
A l'orphelinat tous commençaient à s'inquiéter de la disparition de Philibert. Personne n'avait vu le jeune garçon au matin et il était bientôt l'heure du déjeuner. On avait découvert Tom dans sa niche, dans un état épouvantable ! Il faut dire que sur le chemin du retour, Tom avait pataugé dans des flaques de boue et s'était roulé sur quelques carcasses malodorantes.
A l'instant où Tom se retrouvait dans un bac d'eau moussante, Philibert dépliait soigneusement le papier griffonné ...

Il avança sa torche pour mieux pouvoir lire , le papier avait les couleurs de l’automne étrange .... il y reconnu l’écriture de sa cousine c’etait une énigme
« On met mon premier devant "belote !", pour exprimer une seconde fois
On creuse pour faire mon deuxième
Mon troisième est le son de la lettre "V"
Mon quatrième fait environ 30 jours
Mon cinquième gratte la tête
Mon sixième est le son de la lettre "R"
Mon septième tire-bouchonne le derrière du cochon
Si mon huitième est de mains alors il est de vilains
On puise de l'eau au fond de mon neuvième
Mon dixième est le bruit du serpent
Mon onzième est un préfixe signifiant : "faire à nouveau"
On adresse mon douzième à la nouvelle année
Les oiseaux pondent leurs oeufs dans mon treizième
Mon quatorzième est un préfixe signifiant : "faire à nouveau"

Et j'ignore totalement ce que peut être mon tout. Claudia »

Phillibert se mit à réfléchir des heures ... « pourquoi me faire cela Claudia ! » cria t’il en hoquetant ...
des heures après l’aube enfin se levait et on entendit « HOURRA J’AI TROUVÉ » l’enigme était «Retrouve moi pour que je puisse revenir » hummmm il tourna la feuille dans tous les sens et y vit écris en tout petits caractère « jeu du cache cache » .... Mais c’est quoi ce délire ! Que c’était il passait lors de ce jeu de cache cache !!! Il se souvint qu’il avait proposé à ses amis de jouer et au même moment un éclair avait éclaté dans le ciel malgré le soleil et cela les avaient tous bien fait rire .... Puis pendant le jeu Claudia avait insisté pour aller dans la forêt et pour ne pas montrer qu’il avait peur il avait abdiqué, il trouvait que sa cousine avait un drôle de regard comme si .. elle était possédée ... d’un coup Phillibert avait des frissons ... Phillibert avait des cheveux noirs et des yeux vert . Mais pas vert clair comme le serait le un beau pré fleuri au printemps mais plutôt vert foncé comme le serait une mer en colère. Ça faisait 2 jours bientôt qu’il était dans les mêmes vêtements et il commençait à ne plus supporter cela. Il aurait voulu que sa nature curieuse se sépare de lui le jour où sa cousine s’était perdue... Il sortit de la grotte non sans mal ... comment délivrer sa cousine Claudia ? .... Il prit la direction de l’orphelinat triste ... Tout à coup il crut voir quelqu’un Il y avait une forme humaine à une dizaine de mètres de lui. Il se mit à courir vers celle-ci.
« S’il vous plaît s’il vous plaît cria t’il » Il arriva ainsi près d’une jeune femme. Elle était en train de courir et regardait à plusieurs reprises derrière elle. Il lui dit, essoufflé : - " Attendez ! " Mais elle ne s’arrêtait pas. Il cessa sa poursuite, se plia en deux et s’agenouilla pour reprendre son souffle. Il reprit sa poursuite et mit la main sur l’épaule de la jeune femme . Elle se retourna,
- Attendez... ", répéta-t-il.
Elle était habillée étrangement, ses vêtements étaient de La couleur des arbres , ses cheveux couleurs de feuilles automnales ses yeux d’un bleu perçant ...
« Excusez moi ma... madame, sauriez vous où se trouve la sorcière de la forêt ou auriez vous aperçu une fille , ma cousine Claudia disparu ? » tout en lui parlant il lui montra le papier griffonné...
« Mais que fais-tu là ? Tu ne peux pas rester ici ! dit l’etrange dame avec un tremblement de peur dans la voix. Tu ne devrais pas t’aventurer dans la forêt ! ".
« Je veux juste retrouver ma cousine s’il vous plait ! » pleura t’il ...
« Je ne peux rien te dire ! Tiens, prends ça ! ". Prends-le ! Je dois te laisser, lis-le ! Je ne peux rien te dire de plus ! ". Puis elle repartit en courant, tout en lui en criant :
-" Je ne peux rien te dire de plus ! »

Philibert la regarda s’enfuir, elle lui avait remit un livre tout vert, le titre était indéchiffrable .... il l’ouvrit et se mit à essayer de le lire quand il s’endormit....il fut réveillé par le son d’une voix, un chant. La voix était douce et agréable, mais il ne comprenait pas cette langue. il ouvrit les yeux et ....

s'aperçut qu'il était devant un arbre. Un arbre majestueux, au feuillage très sombre. Une branche effleurait son visage. Derrière l'arbre tout un bois murmurait, semblait vouloir bercer l'enfant.
A présent serein, Philibert se remémorait les évènements. A l'orphelinat, lors de son anniversaire, Claudia l'avait appelé, pour lui montrer qu'elle mettait des provisions dans son sac. Puis elle avait voulu jouer à cache-cache dans la forêt où elle était devenue étrange et avait disparu.
Il avait d'abord pensé que Claudia avait fait une nouvelle fugue et que Tom allait la retrouver.
Mais à présent, l'énigme du papier griffonné retrouvé dans la grotte ressemblait plus à un appel au secours.
Et puis, il y avait cette légende d'une sorcière dans la forêt, cette femme rencontrée en chemin, ce livre vert indéchiffrable, cette voix mystérieuse ... Philibert se redressa soudain, justement, le chant, la voix douce, la voix mystérieuse s'était rapprochée ...

Figé sur place, Phillibert écoutait. Dans un léger bourdonnement, quelque chose s'était posé sur son épaule.
Devant lui, la forêt s'animait, laissant apercevoir entre les branches une lueur étincelante.
Philibert pencha doucement sa tête sur le côté. Une fée était là, contre son cou.
fée.gif
Et entre les branches à présent écartelées, brillait un arbre d'or.
brocéliande.JPG


Phil, sentait maintenant, ces larmes coulées le long de ses joues, longeant sa pommette et heurtant sa barbe.
Cette émotion si soudaine, le ramena au présent! Ebeté, il regarda autour de lui.
La grotte semblait étrangement chaleureuse, et le plaid plus coloré. Les trois hommes étaient toujours là.
-Alors, phil, s'exclama Le présent ! es-tu bien certain de connaitre si bien les recoins de ta vie ?
...Phil, hocha la tête, le tintement de la voix de claudia résonnait encore à ces oreilles. Tom, claudia, comment avait-il oublié ?
Le présent sorti une mixture et le mis a chauffé a feu doux ....il y jeta une poignée d'herbes fraiches et
regarda Phil avec bienveillance !
Le passé, saisi les gobelets et les dressa sur le plaid !
Il s'assit tranquillement devant phil et lui dit doucement,
Phil, n'avais-tu pas une quête et quelques énigmes a découvrir ?
l'odeur emplissait maintenant l'espace . Le futur jusque là effacé, fit le service et faisant un signe de la tête comme quoi... il était temps de boire ....
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Barbara92 a écrit : 16 juil. 2019, 04:41 Rho merci de ressortir ce sujet, super idée de souridugard qui ne vient plus, on rigolait bien avec elle :)
trop tard, mdr insomnie 2000 quand tu nous tiens ! c'est cool je vais peut-être, avoir la suite avant d'aller me couché !
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maglight a écrit : 16 juil. 2019, 04:44
Barbara92 a écrit : 16 juil. 2019, 04:41 Rho merci de ressortir ce sujet, super idée de souridugard qui ne vient plus, on rigolait bien avec elle :)
trop tard, mdr insomnie 2000 quand tu nous tiens ! c'est cool je vais peut-être, avoir la suite avant d'aller me couché !
Bravo !!
Insomnie aussi lol
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Coucou,

Justement pendant vos insomnies, venez terminer l'histoire :mrgreen:
Souricette serait contente ...
http://surlalune.e-monsite.com La connaissance permet de voyager dans l'espace et le temps. Plus on sait, plus on peut voyager loin.
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Il était une fois dans un pays lointain un vieil homme qui vivait dans ...

Une grotte creusée dans le flanc d'une falaise, loin des vains bruits de la plaine. Parfois, des voyageurs venaient lui rendre visite ...

Et là quelque chose de magique se produisait : ils communiquaient ! Bien que très solitaire, il redecouvrait dans ces moments là la magie des liens sociétaux, une parole, un geste, un regard.
Un jour de plein été, des voyageurs très particuliers vinrent lui rendre visite ...
Ils étaient 3 voyageurs , ils représentaient le passé le présent et le futur mais le vieil homme ne le savait pas encore comme il ne savait plus ce qu’était le bonheur ni le sens de sa vie ...
Le passé l'observa, le regard plein d'interrogation, et lui demanda quel était son plat préféré...

"Pourquoi me demandes-tu cela ?"
Lui répondit le vieil homme.
"Tu es mon passé, tu connais donc tout de moi, mes joies, mes peines, mes peurs et mes douleurs. Mes amours aussi.
Mon plat préféré est celui que je ne connais pas encore."
Le passé le regarda en souriant et lui repondit : oui bien entendu que je sais tout cela, mais toi il serait bon que tu te souviennes de ce que tu aimais autrefois... tu as oublié ce qu’etait le bonheur, crois tu que ma venu est le fruit du hasard .... alors essai de te souvenir car oui tu as connu ce plat mais tu l’as effacé de ta mémoire reste à te souvenir pourquoi et de quoi.... veux tu voyager dans le temps ?

-Le Bonheur ?
Reprit le vieil homme.
-Pourquoi me parles-tu de quelque chose que tu ne peux m'offrir, prétextant que je l'ai oublié ?
Voyager dans le temps ? Un piége! Ce que tu m'offres là n'est que nostalgie et mélancolie.
Je n'ai rien oublié, je sais où trouver chacun de mes souvenir bien rangé dans ton habit.
Certains sont durs, difficiles, d'autres doux ou tendres mais tous ont une fin et m'aménent à cet instant.
Se tournant alors vers le plus petit et le plus chétif des 3.
-Ne me tentes pas, tu n'est pas venu seul. Le bonheur appartient au présent.

Hum .... pensa le passé... Alors écoute moi, on est ici pour toi tu peux te mettre des barrières depuis tout ce temps mais ce n’est pas toi qui nous apprendras ce qu’est le passé le présent et le futur .... Tu n’as peut être rien oublié mais le passé t’apprends justement à créer ton futur et tant que tu ne l’acceptera pas tu ne pourras ni vivre et aimer le présent ni savourer ton futur .... je resterai ici et le futur te tentera point, tu devras avant tout affronter ton passé puisque justement c’est de lui dont tu as peur .... tu vie en regardant sans cesse dans un rétroviseur c’est pour cela que justement tu ne pourras pas non plus affronter ton futur ... tu vie au présente dis tu ? Regarde ta vie de solitaire dans cette grotte .... tu en as oublié jusqu’a ton nom ... au fait peux tu me le dire ?
[Pendant ce temps présent et futur avaient sortis les jeux de société, les cigares, les bières, même les plaids étaient au rdv, "Je crois qu'on est ici pour un long moment !"] ...

-Ici pour moi? Comme si je ne la savais pas.
Un homme voyant son passé, son présent et son avenir à sa porte sait très bien à quoi s'en tenir. Vous 3 êtes ma vie, ma destiné. Vous êtes ici parce que justement j'ai arrêté de remplir tes poches avec d'inutiles projets.
Il t'est insupportable de voir que depuis que je me suis installé ici, dans cette grotte face à la mer, éloignée de tout, les seules choses que tu reçoives de mon présent sont les instantanées d'une contemplation sans fin détachée de tout.
Un rétroviseur ? Pour y voir quoi ? Un jeune homme débordant d'énergie, parcourant le monde et le mettre au pieds d'une belle ?
Cette énergie n'est plus et les belles sont parties. Tout cela repose au fond de tes poches au coté de mon nom !!
Donc, oui, j'ai tout arrêté. Je contemple le monde, la mer qui monte et descends, les tempêtes et les éclairs déchirant le ciel.
Je regardent ces oiseaux de mers aux ailes tellement grandes qu'ils ne peuvent se poser. Condamnés qu'ils sont à danser sur les vagues, sans fins. Ils sont ma vérité. Mon éternel présent.
Ce qui t’ennuis, c'est ton compagnon aux habits sans poches, occupé à fumer et boire des bières. Il sait qu'il est venu pour rien. Ce n'est pas aujourd'hui qu'il pourra sortir son atout maître. Ma dernière carte.

Sur ce, le vieil homme retourna s'assoir à l'entrée de sa grotte, les jambes dans le vide, regardant les nuages amonceler à l'horizon.

Le passé recula tristement et alla s’asseoir sur le plaid en se servant une bonne bière, il prit sa respiration profondément et dit : « Present c’est à ton tour, peut être arriveras tu à lui ouvrir une brèche qui puisse lui redonner « l’envie d’avoir envie » .... » Le présent se leva et s’avanca Vers le vieil homme ....

Présent : "Tu sens ce doux vent qui caresse ta peau ?"
Lui : "Oh non commence pas avec tes violons !"
Présent : "Ok .. Tu sens ces brindilles qui te piques la plante des pieds ?"
Lui : "Oh oui ces enflures !! Tous les soirs j'ai les pieds irrités à cause d'eux ! Ils ne peuvent pas laisser le sable fin en liberté !"
Présent, avec un grand sourire : "J'aime ta colère <3"
Lui : "Arrêtes tu vas me faire pleurer !"
Présent, les bras vers le ciel : "Tu es vivant !!!! (C'est ma phrase préfère :) ) Tu sais ce que ça veut dire ? Être en vie signifie officiellement être présent, et donc officiellement que tu as un futur ! A moins que tu ne meurs maintenant ce qui est statistiquement presque impossible :) Allé vient par là pour le gros câlin !.

Le vieil homme se tourne et regarde le passé et le futur, il s’avance vers eux et dis au Passé :
-conduis moi où tu veux. si tu as quelque chose à m'apprendre, je ne demande pas mieux que d'en faire mon profit. J’ai envie et besoin de me souvenir .... Après tout si vous êtes là tous les 3 c bien pour une raison ? Mon prénom est ...... est .... mais je l’ai oublié ! Peux tu m’aider ? .

« d’un coup le ciel s’obscurcit... dans le ciel les nuages dansaient ..... et .....

le vieil homme restait immobile, les paupières closes...
Il avait 8 ans, c'était son anniversaire.
"Philibert" disait une voix lointaine, "Philibert" ...

Cette voix raviva immédiatement sa mémoire. C'était Claudia, sa cousine Claudia.
Disparue durant cette partie de cache-cache de son huitième anniversaire.
La propriété avait été fouillé de fond en comble, les jardins, les grottes des falaises de calcaires.
Rien, aucunes traces, Philibert était le dernier à l'avoir entendu.

Où pouvait bien être Claudia ?
Quelques jours plus tard, Philibert décida de partir à sa recherche, avec l'aide de son ami Tom.
Dans le jardin, Tom regardait son reflet dans les chromes d'une automobile. La déformation de son corps étiré l'amusait beaucoup.
En réalité, Tom était plutôt petit, avait une grosse tête et de grandes oreilles. Mais il se sentait néanmoins royal, car on disait de lui qu'il était le sosie du compagnon de la Reine d'Angleterre.
Tom.jpg
Perdu dans ses pensées, Tom sursauta lorsque Philibert s'écria "Viens vite, nous devons retrouver Claudia".

Dans le ciel, d'autres nuages s'étaient formés en rondes fantastiques. Le passé avait installé le vieil homme sur le plaid. Il semblait dormir. Pourtant les images perdues de son enfance valsaient devant ses yeux.

Philibert ne s'inquiétait pas vraiment pour Claudia. Il l'avait vu à son anniversaire, lorsqu'elle l'avait appelé, remplir un sac de gâteaux secs, de barres chocolatées et autres gourmandises. Et ce n'était pas la première fois que Claudia disparaissait de l'orphelinat.
Philibert s'échappa dans la nuit, une nuit de Pleine Lune, avec Tom. Arrivés aux pieds d'une grande falaise, Tom se précipita sous un buisson et disparu. Philibert rampant à son tour sous les feuillages se retrouva dans une immense galerie.
"Tom, retourne vite chez toi maintenant, je ne pourrai pas te nourrir et tu es la joie de tous les enfants. Claudia doit se cacher ici puisque tu as reniflé son odeur. Au fond de ce couloir là peut-être, ou de celui-ci ou de cet autre encore..."
Dans ce dédale, se retrouveront-ils ou vivront-ils côte à côte sans le savoir, soupira Tom sur le chemin du retour...

Le vieil homme remuait suait .... le Passé posa sa main sur le front du vieil homme et lui souffla « tu y est presque... continu Philli..... »

Tom arriva devant l’orphelina, devrait-il donner l’alerte ou attendre sagenment dans sa niche .... pensif il se dirigea vers celle ci...
Pendant ce temps Phillibert continuait à ramper dans la galerie, il lui semblait entendre du bruit de tout petits bruits :

- Claudia ? Claudia es tu là ?cria t’il .... mais seul son écho lui repondit »
Il s’en voulait d’avoir organiser cette partie de cache cache ! C’etait sa faute si Claudia avait disparu ! Il se mit à pleurer quand soudain ....

... sa tête se retrouva dans le vide. En fait, après avoir rampé dans un des étroits couloirs de la galerie, Philibert se retrouvait dans une nouvelle grotte, mais un peu plus basse. Il dû faire beaucoup d'efforts pour sortir du passage sans tomber en avant, et pour atterrir en douceur près d'une roche.
Sa torche avait roulé à terre et éclairait un morceau de papier griffonné.
A l'orphelinat tous commençaient à s'inquiéter de la disparition de Philibert. Personne n'avait vu le jeune garçon au matin et il était bientôt l'heure du déjeuner. On avait découvert Tom dans sa niche, dans un état épouvantable ! Il faut dire que sur le chemin du retour, Tom avait pataugé dans des flaques de boue et s'était roulé sur quelques carcasses malodorantes.
A l'instant où Tom se retrouvait dans un bac d'eau moussante, Philibert dépliait soigneusement le papier griffonné ...

Il avança sa torche pour mieux pouvoir lire , le papier avait les couleurs de l’automne étrange .... il y reconnu l’écriture de sa cousine c’etait une énigme
« On met mon premier devant "belote !", pour exprimer une seconde fois
On creuse pour faire mon deuxième
Mon troisième est le son de la lettre "V"
Mon quatrième fait environ 30 jours
Mon cinquième gratte la tête
Mon sixième est le son de la lettre "R"
Mon septième tire-bouchonne le derrière du cochon
Si mon huitième est de mains alors il est de vilains
On puise de l'eau au fond de mon neuvième
Mon dixième est le bruit du serpent
Mon onzième est un préfixe signifiant : "faire à nouveau"
On adresse mon douzième à la nouvelle année
Les oiseaux pondent leurs oeufs dans mon treizième
Mon quatorzième est un préfixe signifiant : "faire à nouveau"

Et j'ignore totalement ce que peut être mon tout. Claudia »

Phillibert se mit à réfléchir des heures ... « pourquoi me faire cela Claudia ! » cria t’il en hoquetant ...
des heures après l’aube enfin se levait et on entendit « HOURRA J’AI TROUVÉ » l’enigme était «Retrouve moi pour que je puisse revenir » hummmm il tourna la feuille dans tous les sens et y vit écris en tout petits caractère « jeu du cache cache » .... Mais c’est quoi ce délire ! Que c’était il passait lors de ce jeu de cache cache !!! Il se souvint qu’il avait proposé à ses amis de jouer et au même moment un éclair avait éclaté dans le ciel malgré le soleil et cela les avaient tous bien fait rire .... Puis pendant le jeu Claudia avait insisté pour aller dans la forêt et pour ne pas montrer qu’il avait peur il avait abdiqué, il trouvait que sa cousine avait un drôle de regard comme si .. elle était possédée ... d’un coup Phillibert avait des frissons ... Phillibert avait des cheveux noirs et des yeux vert . Mais pas vert clair comme le serait le un beau pré fleuri au printemps mais plutôt vert foncé comme le serait une mer en colère. Ça faisait 2 jours bientôt qu’il était dans les mêmes vêtements et il commençait à ne plus supporter cela. Il aurait voulu que sa nature curieuse se sépare de lui le jour où sa cousine s’était perdue... Il sortit de la grotte non sans mal ... comment délivrer sa cousine Claudia ? .... Il prit la direction de l’orphelinat triste ... Tout à coup il crut voir quelqu’un Il y avait une forme humaine à une dizaine de mètres de lui. Il se mit à courir vers celle-ci.
« S’il vous plaît s’il vous plaît cria t’il » Il arriva ainsi près d’une jeune femme. Elle était en train de courir et regardait à plusieurs reprises derrière elle. Il lui dit, essoufflé : - " Attendez ! " Mais elle ne s’arrêtait pas. Il cessa sa poursuite, se plia en deux et s’agenouilla pour reprendre son souffle. Il reprit sa poursuite et mit la main sur l’épaule de la jeune femme . Elle se retourna,
- Attendez... ", répéta-t-il.
Elle était habillée étrangement, ses vêtements étaient de La couleur des arbres , ses cheveux couleurs de feuilles automnales ses yeux d’un bleu perçant ...
« Excusez moi ma... madame, sauriez vous où se trouve la sorcière de la forêt ou auriez vous aperçu une fille , ma cousine Claudia disparu ? » tout en lui parlant il lui montra le papier griffonné...
« Mais que fais-tu là ? Tu ne peux pas rester ici ! dit l’etrange dame avec un tremblement de peur dans la voix. Tu ne devrais pas t’aventurer dans la forêt ! ".
« Je veux juste retrouver ma cousine s’il vous plait ! » pleura t’il ...
« Je ne peux rien te dire ! Tiens, prends ça ! ". Prends-le ! Je dois te laisser, lis-le ! Je ne peux rien te dire de plus ! ". Puis elle repartit en courant, tout en lui en criant :
-" Je ne peux rien te dire de plus ! »

Philibert la regarda s’enfuir, elle lui avait remit un livre tout vert, le titre était indéchiffrable .... il l’ouvrit et se mit à essayer de le lire quand il s’endormit....il fut réveillé par le son d’une voix, un chant. La voix était douce et agréable, mais il ne comprenait pas cette langue. il ouvrit les yeux et ....

s'aperçut qu'il était devant un arbre. Un arbre majestueux, au feuillage très sombre. Une branche effleurait son visage. Derrière l'arbre tout un bois murmurait, semblait vouloir bercer l'enfant.
A présent serein, Philibert se remémorait les évènements. A l'orphelinat, lors de son anniversaire, Claudia l'avait appelé, pour lui montrer qu'elle mettait des provisions dans son sac. Puis elle avait voulu jouer à cache-cache dans la forêt où elle était devenue étrange et avait disparu.
Il avait d'abord pensé que Claudia avait fait une nouvelle fugue et que Tom allait la retrouver.
Mais à présent, l'énigme du papier griffonné retrouvé dans la grotte ressemblait plus à un appel au secours.
Et puis, il y avait cette légende d'une sorcière dans la forêt, cette femme rencontrée en chemin, ce livre vert indéchiffrable, cette voix mystérieuse ... Philibert se redressa soudain, justement, le chant, la voix douce, la voix mystérieuse s'était rapprochée ...

Figé sur place, Philibert écoutait. Dans un léger bourdonnement, quelque chose s'était posé sur son épaule.
Devant lui, la forêt s'animait, laissant apercevoir entre les branches une lueur étincelante.
Philibert pencha doucement sa tête sur le côté. Une fée était là, contre son cou.
Et entre les branches à présent écartelées, brillait un arbre d'or.

Phil, sentait maintenant, ces larmes coulées le long de ses joues, longeant sa pommette et heurtant sa barbe.
Cette émotion si soudaine, le ramena au présent! Ebeté, il regarda autour de lui.
La grotte semblait étrangement chaleureuse, et le plaid plus coloré. Les trois hommes étaient toujours là.
-Alors, phil, s'exclama Le présent ! es-tu bien certain de connaitre si bien les recoins de ta vie ?
...Phil, hocha la tête, le tintement de la voix de claudia résonnait encore à ces oreilles. Tom, claudia, comment avait-il oublié ?
Le présent sorti une mixture et le mis a chauffé a feu doux ....il y jeta une poignée d'herbes fraiches et
regarda Phil avec bienveillance !
Le passé, saisi les gobelets et les dressa sur le plaid !
Il s'assit tranquillement devant phil et lui dit doucement,
Phil, n'avais-tu pas une quête et quelques énigmes a découvrir ?
l'odeur emplissait maintenant l'espace . Le futur jusque là effacé, fit le service et faisant un signe de la tête comme quoi... il était temps de boire ....

Tout en buvant et dégustant son repas, le vieil homme réfléchissait.
Tout à coup il se précipita au fond de la grotte. "C'était bien celle qu'il avait visitée enfant, et qu'il habitait maintenant" se dit-il.
Il souleva la roche d'autrefois. Un papier griffonné et un livre vert étaient là. :shock:
La mixture avalée commençait à faire son effet. A nouveau le ciel s'obscurcit. Un éclair le traversa.

Bouche bée devant l'arbre d'or, Philibert distinguait nettement sur le tronc, le reflet du visage de Claudia .....
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Il était une fois dans un pays lointain un vieil homme qui vivait dans ...

Une grotte creusée dans le flanc d'une falaise, loin des vains bruits de la plaine. Parfois, des voyageurs venaient lui rendre visite ...

Et là quelque chose de magique se produisait : ils communiquaient ! Bien que très solitaire, il redecouvrait dans ces moments là la magie des liens sociétaux, une parole, un geste, un regard.
Un jour de plein été, des voyageurs très particuliers vinrent lui rendre visite ...
Ils étaient 3 voyageurs , ils représentaient le passé le présent et le futur mais le vieil homme ne le savait pas encore comme il ne savait plus ce qu’était le bonheur ni le sens de sa vie ...
Le passé l'observa, le regard plein d'interrogation, et lui demanda quel était son plat préféré...

"Pourquoi me demandes-tu cela ?"
Lui répondit le vieil homme.
"Tu es mon passé, tu connais donc tout de moi, mes joies, mes peines, mes peurs et mes douleurs. Mes amours aussi.
Mon plat préféré est celui que je ne connais pas encore."
Le passé le regarda en souriant et lui repondit : oui bien entendu que je sais tout cela, mais toi il serait bon que tu te souviennes de ce que tu aimais autrefois... tu as oublié ce qu’etait le bonheur, crois tu que ma venu est le fruit du hasard .... alors essai de te souvenir car oui tu as connu ce plat mais tu l’as effacé de ta mémoire reste à te souvenir pourquoi et de quoi.... veux tu voyager dans le temps ?

-Le Bonheur ?
Reprit le vieil homme.
-Pourquoi me parles-tu de quelque chose que tu ne peux m'offrir, prétextant que je l'ai oublié ?
Voyager dans le temps ? Un piége! Ce que tu m'offres là n'est que nostalgie et mélancolie.
Je n'ai rien oublié, je sais où trouver chacun de mes souvenir bien rangé dans ton habit.
Certains sont durs, difficiles, d'autres doux ou tendres mais tous ont une fin et m'aménent à cet instant.
Se tournant alors vers le plus petit et le plus chétif des 3.
-Ne me tentes pas, tu n'est pas venu seul. Le bonheur appartient au présent.

Hum .... pensa le passé... Alors écoute moi, on est ici pour toi tu peux te mettre des barrières depuis tout ce temps mais ce n’est pas toi qui nous apprendras ce qu’est le passé le présent et le futur .... Tu n’as peut être rien oublié mais le passé t’apprends justement à créer ton futur et tant que tu ne l’acceptera pas tu ne pourras ni vivre et aimer le présent ni savourer ton futur .... je resterai ici et le futur te tentera point, tu devras avant tout affronter ton passé puisque justement c’est de lui dont tu as peur .... tu vie en regardant sans cesse dans un rétroviseur c’est pour cela que justement tu ne pourras pas non plus affronter ton futur ... tu vie au présente dis tu ? Regarde ta vie de solitaire dans cette grotte .... tu en as oublié jusqu’a ton nom ... au fait peux tu me le dire ?
[Pendant ce temps présent et futur avaient sortis les jeux de société, les cigares, les bières, même les plaids étaient au rdv, "Je crois qu'on est ici pour un long moment !"] ...

-Ici pour moi? Comme si je ne la savais pas.
Un homme voyant son passé, son présent et son avenir à sa porte sait très bien à quoi s'en tenir. Vous 3 êtes ma vie, ma destiné. Vous êtes ici parce que justement j'ai arrêté de remplir tes poches avec d'inutiles projets.
Il t'est insupportable de voir que depuis que je me suis installé ici, dans cette grotte face à la mer, éloignée de tout, les seules choses que tu reçoives de mon présent sont les instantanées d'une contemplation sans fin détachée de tout.
Un rétroviseur ? Pour y voir quoi ? Un jeune homme débordant d'énergie, parcourant le monde et le mettre au pieds d'une belle ?
Cette énergie n'est plus et les belles sont parties. Tout cela repose au fond de tes poches au coté de mon nom !!
Donc, oui, j'ai tout arrêté. Je contemple le monde, la mer qui monte et descends, les tempêtes et les éclairs déchirant le ciel.
Je regardent ces oiseaux de mers aux ailes tellement grandes qu'ils ne peuvent se poser. Condamnés qu'ils sont à danser sur les vagues, sans fins. Ils sont ma vérité. Mon éternel présent.
Ce qui t’ennuis, c'est ton compagnon aux habits sans poches, occupé à fumer et boire des bières. Il sait qu'il est venu pour rien. Ce n'est pas aujourd'hui qu'il pourra sortir son atout maître. Ma dernière carte.

Sur ce, le vieil homme retourna s'assoir à l'entrée de sa grotte, les jambes dans le vide, regardant les nuages amonceler à l'horizon.

Le passé recula tristement et alla s’asseoir sur le plaid en se servant une bonne bière, il prit sa respiration profondément et dit : « Present c’est à ton tour, peut être arriveras tu à lui ouvrir une brèche qui puisse lui redonner « l’envie d’avoir envie » .... » Le présent se leva et s’avanca Vers le vieil homme ....

Présent : "Tu sens ce doux vent qui caresse ta peau ?"
Lui : "Oh non commence pas avec tes violons !"
Présent : "Ok .. Tu sens ces brindilles qui te piques la plante des pieds ?"
Lui : "Oh oui ces enflures !! Tous les soirs j'ai les pieds irrités à cause d'eux ! Ils ne peuvent pas laisser le sable fin en liberté !"
Présent, avec un grand sourire : "J'aime ta colère <3"
Lui : "Arrêtes tu vas me faire pleurer !"
Présent, les bras vers le ciel : "Tu es vivant !!!! (C'est ma phrase préfère :) ) Tu sais ce que ça veut dire ? Être en vie signifie officiellement être présent, et donc officiellement que tu as un futur ! A moins que tu ne meurs maintenant ce qui est statistiquement presque impossible :) Allé vient par là pour le gros câlin !.

Le vieil homme se tourne et regarde le passé et le futur, il s’avance vers eux et dis au Passé :
-conduis moi où tu veux. si tu as quelque chose à m'apprendre, je ne demande pas mieux que d'en faire mon profit. J’ai envie et besoin de me souvenir .... Après tout si vous êtes là tous les 3 c bien pour une raison ? Mon prénom est ...... est .... mais je l’ai oublié ! Peux tu m’aider ? .

« d’un coup le ciel s’obscurcit... dans le ciel les nuages dansaient ..... et .....

le vieil homme restait immobile, les paupières closes...
Il avait 8 ans, c'était son anniversaire.
"Philibert" disait une voix lointaine, "Philibert" ...

Cette voix raviva immédiatement sa mémoire. C'était Claudia, sa cousine Claudia.
Disparue durant cette partie de cache-cache de son huitième anniversaire.
La propriété avait été fouillé de fond en comble, les jardins, les grottes des falaises de calcaires.
Rien, aucunes traces, Philibert était le dernier à l'avoir entendu.

Où pouvait bien être Claudia ?
Quelques jours plus tard, Philibert décida de partir à sa recherche, avec l'aide de son ami Tom.
Dans le jardin, Tom regardait son reflet dans les chromes d'une automobile. La déformation de son corps étiré l'amusait beaucoup.
En réalité, Tom était plutôt petit, avait une grosse tête et de grandes oreilles. Mais il se sentait néanmoins royal, car on disait de lui qu'il était le sosie du compagnon de la Reine d'Angleterre.
Tom.jpg
Perdu dans ses pensées, Tom sursauta lorsque Philibert s'écria "Viens vite, nous devons retrouver Claudia".

Dans le ciel, d'autres nuages s'étaient formés en rondes fantastiques. Le passé avait installé le vieil homme sur le plaid. Il semblait dormir. Pourtant les images perdues de son enfance valsaient devant ses yeux.

Philibert ne s'inquiétait pas vraiment pour Claudia. Il l'avait vu à son anniversaire, lorsqu'elle l'avait appelé, remplir un sac de gâteaux secs, de barres chocolatées et autres gourmandises. Et ce n'était pas la première fois que Claudia disparaissait de l'orphelinat.
Philibert s'échappa dans la nuit, une nuit de Pleine Lune, avec Tom. Arrivés aux pieds d'une grande falaise, Tom se précipita sous un buisson et disparu. Philibert rampant à son tour sous les feuillages se retrouva dans une immense galerie.
"Tom, retourne vite chez toi maintenant, je ne pourrai pas te nourrir et tu es la joie de tous les enfants. Claudia doit se cacher ici puisque tu as reniflé son odeur. Au fond de ce couloir là peut-être, ou de celui-ci ou de cet autre encore..."
Dans ce dédale, se retrouveront-ils ou vivront-ils côte à côte sans le savoir, soupira Tom sur le chemin du retour...

Le vieil homme remuait suait .... le Passé posa sa main sur le front du vieil homme et lui souffla « tu y est presque... continu Philli..... »

Tom arriva devant l’orphelina, devrait-il donner l’alerte ou attendre sagenment dans sa niche .... pensif il se dirigea vers celle ci...
Pendant ce temps Phillibert continuait à ramper dans la galerie, il lui semblait entendre du bruit de tout petits bruits :

- Claudia ? Claudia es tu là ?cria t’il .... mais seul son écho lui repondit »
Il s’en voulait d’avoir organiser cette partie de cache cache ! C’etait sa faute si Claudia avait disparu ! Il se mit à pleurer quand soudain ....

... sa tête se retrouva dans le vide. En fait, après avoir rampé dans un des étroits couloirs de la galerie, Philibert se retrouvait dans une nouvelle grotte, mais un peu plus basse. Il dû faire beaucoup d'efforts pour sortir du passage sans tomber en avant, et pour atterrir en douceur près d'une roche.
Sa torche avait roulé à terre et éclairait un morceau de papier griffonné.
A l'orphelinat tous commençaient à s'inquiéter de la disparition de Philibert. Personne n'avait vu le jeune garçon au matin et il était bientôt l'heure du déjeuner. On avait découvert Tom dans sa niche, dans un état épouvantable ! Il faut dire que sur le chemin du retour, Tom avait pataugé dans des flaques de boue et s'était roulé sur quelques carcasses malodorantes.
A l'instant où Tom se retrouvait dans un bac d'eau moussante, Philibert dépliait soigneusement le papier griffonné ...

Il avança sa torche pour mieux pouvoir lire , le papier avait les couleurs de l’automne étrange .... il y reconnu l’écriture de sa cousine c’etait une énigme
« On met mon premier devant "belote !", pour exprimer une seconde fois
On creuse pour faire mon deuxième
Mon troisième est le son de la lettre "V"
Mon quatrième fait environ 30 jours
Mon cinquième gratte la tête
Mon sixième est le son de la lettre "R"
Mon septième tire-bouchonne le derrière du cochon
Si mon huitième est de mains alors il est de vilains
On puise de l'eau au fond de mon neuvième
Mon dixième est le bruit du serpent
Mon onzième est un préfixe signifiant : "faire à nouveau"
On adresse mon douzième à la nouvelle année
Les oiseaux pondent leurs oeufs dans mon treizième
Mon quatorzième est un préfixe signifiant : "faire à nouveau"

Et j'ignore totalement ce que peut être mon tout. Claudia »

Phillibert se mit à réfléchir des heures ... « pourquoi me faire cela Claudia ! » cria t’il en hoquetant ...
des heures après l’aube enfin se levait et on entendit « HOURRA J’AI TROUVÉ » l’enigme était «Retrouve moi pour que je puisse revenir » hummmm il tourna la feuille dans tous les sens et y vit écris en tout petits caractère « jeu du cache cache » .... Mais c’est quoi ce délire ! Que c’était il passait lors de ce jeu de cache cache !!! Il se souvint qu’il avait proposé à ses amis de jouer et au même moment un éclair avait éclaté dans le ciel malgré le soleil et cela les avaient tous bien fait rire .... Puis pendant le jeu Claudia avait insisté pour aller dans la forêt et pour ne pas montrer qu’il avait peur il avait abdiqué, il trouvait que sa cousine avait un drôle de regard comme si .. elle était possédée ... d’un coup Phillibert avait des frissons ... Phillibert avait des cheveux noirs et des yeux vert . Mais pas vert clair comme le serait le un beau pré fleuri au printemps mais plutôt vert foncé comme le serait une mer en colère. Ça faisait 2 jours bientôt qu’il était dans les mêmes vêtements et il commençait à ne plus supporter cela. Il aurait voulu que sa nature curieuse se sépare de lui le jour où sa cousine s’était perdue... Il sortit de la grotte non sans mal ... comment délivrer sa cousine Claudia ? .... Il prit la direction de l’orphelinat triste ... Tout à coup il crut voir quelqu’un Il y avait une forme humaine à une dizaine de mètres de lui. Il se mit à courir vers celle-ci.
« S’il vous plaît s’il vous plaît cria t’il » Il arriva ainsi près d’une jeune femme. Elle était en train de courir et regardait à plusieurs reprises derrière elle. Il lui dit, essoufflé : - " Attendez ! " Mais elle ne s’arrêtait pas. Il cessa sa poursuite, se plia en deux et s’agenouilla pour reprendre son souffle. Il reprit sa poursuite et mit la main sur l’épaule de la jeune femme . Elle se retourna,
- Attendez... ", répéta-t-il.
Elle était habillée étrangement, ses vêtements étaient de La couleur des arbres , ses cheveux couleurs de feuilles automnales ses yeux d’un bleu perçant ...
« Excusez moi ma... madame, sauriez vous où se trouve la sorcière de la forêt ou auriez vous aperçu une fille , ma cousine Claudia disparu ? » tout en lui parlant il lui montra le papier griffonné...
« Mais que fais-tu là ? Tu ne peux pas rester ici ! dit l’etrange dame avec un tremblement de peur dans la voix. Tu ne devrais pas t’aventurer dans la forêt ! ".
« Je veux juste retrouver ma cousine s’il vous plait ! » pleura t’il ...
« Je ne peux rien te dire ! Tiens, prends ça ! ". Prends-le ! Je dois te laisser, lis-le ! Je ne peux rien te dire de plus ! ". Puis elle repartit en courant, tout en lui en criant :
-" Je ne peux rien te dire de plus ! »

Philibert la regarda s’enfuir, elle lui avait remit un livre tout vert, le titre était indéchiffrable .... il l’ouvrit et se mit à essayer de le lire quand il s’endormit....il fut réveillé par le son d’une voix, un chant. La voix était douce et agréable, mais il ne comprenait pas cette langue. il ouvrit les yeux et ....

s'aperçut qu'il était devant un arbre. Un arbre majestueux, au feuillage très sombre. Une branche effleurait son visage. Derrière l'arbre tout un bois murmurait, semblait vouloir bercer l'enfant.
A présent serein, Philibert se remémorait les évènements. A l'orphelinat, lors de son anniversaire, Claudia l'avait appelé, pour lui montrer qu'elle mettait des provisions dans son sac. Puis elle avait voulu jouer à cache-cache dans la forêt où elle était devenue étrange et avait disparu.
Il avait d'abord pensé que Claudia avait fait une nouvelle fugue et que Tom allait la retrouver.
Mais à présent, l'énigme du papier griffonné retrouvé dans la grotte ressemblait plus à un appel au secours.
Et puis, il y avait cette légende d'une sorcière dans la forêt, cette femme rencontrée en chemin, ce livre vert indéchiffrable, cette voix mystérieuse ... Philibert se redressa soudain, justement, le chant, la voix douce, la voix mystérieuse s'était rapprochée ...

Figé sur place, Philibert écoutait. Dans un léger bourdonnement, quelque chose s'était posé sur son épaule.
Devant lui, la forêt s'animait, laissant apercevoir entre les branches une lueur étincelante.
Philibert pencha doucement sa tête sur le côté. Une fée était là, contre son cou.
Et entre les branches à présent écartelées, brillait un arbre d'or.

Phil, sentait maintenant, ces larmes coulées le long de ses joues, longeant sa pommette et heurtant sa barbe.
Cette émotion si soudaine, le ramena au présent! Ebeté, il regarda autour de lui.
La grotte semblait étrangement chaleureuse, et le plaid plus coloré. Les trois hommes étaient toujours là.
-Alors, phil, s'exclama Le présent ! es-tu bien certain de connaitre si bien les recoins de ta vie ?
...Phil, hocha la tête, le tintement de la voix de claudia résonnait encore à ces oreilles. Tom, claudia, comment avait-il oublié ?
Le présent sorti une mixture et le mis a chauffé a feu doux ....il y jeta une poignée d'herbes fraiches et
regarda Phil avec bienveillance !
Le passé, saisi les gobelets et les dressa sur le plaid !
Il s'assit tranquillement devant phil et lui dit doucement,
Phil, n'avais-tu pas une quête et quelques énigmes a découvrir ?
l'odeur emplissait maintenant l'espace . Le futur jusque là effacé, fit le service et faisant un signe de la tête comme quoi... il était temps de boire ....

Tout en buvant et dégustant son repas, le vieil homme réfléchissait.
Tout à coup il se précipita au fond de la grotte. "C'était bien celle qu'il avait visitée enfant, et qu'il habitait maintenant" se dit-il.
Il souleva la roche d'autrefois. Un papier griffonné et un livre vert étaient là. :shock:
La mixture avalée commençait à faire son effet. A nouveau le ciel s'obscurcit. Un éclair le traversa.

Bouche bée devant l'arbre d'or, Philibert distinguait nettement sur le tronc, le reflet du visage de Claudia .....

Il parcouru son visage dans le détails ...Ses cheveux en cascade aux épaules, son sourire, son air taquin.
Un bref instant, il eu la sensation d'un mouvement furtif ! Attentif, il se concentra sur l'image se plongeant dans le regard de Claudia.
....un tressaut jaillit du coin de la paupière ! c'était sur, il l'avait bien vu, un clin d'oeil c'était bel et bien échappé du reflet, aussi fugace, soit-il !
- Claudia souffla-t-il, tu m'entends ?
la petite fée, lui glissa a l'oreille
- elle ne peut pas te répondre, Phil ...pas encore !
Hagard, il posa le regard sur la fée...
Manifestement, aussi étrange que cela puisse paraitre, elle aussi était bien réelle.
la fée était en vole stationnaire, elle avait quittée son épaule et se plaçait maintenant face a lui, pas plus grande qu'une queue de cerise !
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Lune
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Message non lu par Lune »

Il était une fois dans un pays lointain un vieil homme qui vivait dans ...

Une grotte creusée dans le flanc d'une falaise, loin des vains bruits de la plaine. Parfois, des voyageurs venaient lui rendre visite ...

Et là quelque chose de magique se produisait : ils communiquaient ! Bien que très solitaire, il redecouvrait dans ces moments là la magie des liens sociétaux, une parole, un geste, un regard.
Un jour de plein été, des voyageurs très particuliers vinrent lui rendre visite ...
Ils étaient 3 voyageurs , ils représentaient le passé le présent et le futur mais le vieil homme ne le savait pas encore comme il ne savait plus ce qu’était le bonheur ni le sens de sa vie ...
Le passé l'observa, le regard plein d'interrogation, et lui demanda quel était son plat préféré...

"Pourquoi me demandes-tu cela ?"
Lui répondit le vieil homme.
"Tu es mon passé, tu connais donc tout de moi, mes joies, mes peines, mes peurs et mes douleurs. Mes amours aussi.
Mon plat préféré est celui que je ne connais pas encore."
Le passé le regarda en souriant et lui repondit : oui bien entendu que je sais tout cela, mais toi il serait bon que tu te souviennes de ce que tu aimais autrefois... tu as oublié ce qu’etait le bonheur, crois tu que ma venu est le fruit du hasard .... alors essai de te souvenir car oui tu as connu ce plat mais tu l’as effacé de ta mémoire reste à te souvenir pourquoi et de quoi.... veux tu voyager dans le temps ?

-Le Bonheur ?
Reprit le vieil homme.
-Pourquoi me parles-tu de quelque chose que tu ne peux m'offrir, prétextant que je l'ai oublié ?
Voyager dans le temps ? Un piége! Ce que tu m'offres là n'est que nostalgie et mélancolie.
Je n'ai rien oublié, je sais où trouver chacun de mes souvenir bien rangé dans ton habit.
Certains sont durs, difficiles, d'autres doux ou tendres mais tous ont une fin et m'aménent à cet instant.
Se tournant alors vers le plus petit et le plus chétif des 3.
-Ne me tentes pas, tu n'est pas venu seul. Le bonheur appartient au présent.

Hum .... pensa le passé... Alors écoute moi, on est ici pour toi tu peux te mettre des barrières depuis tout ce temps mais ce n’est pas toi qui nous apprendras ce qu’est le passé le présent et le futur .... Tu n’as peut être rien oublié mais le passé t’apprends justement à créer ton futur et tant que tu ne l’acceptera pas tu ne pourras ni vivre et aimer le présent ni savourer ton futur .... je resterai ici et le futur te tentera point, tu devras avant tout affronter ton passé puisque justement c’est de lui dont tu as peur .... tu vie en regardant sans cesse dans un rétroviseur c’est pour cela que justement tu ne pourras pas non plus affronter ton futur ... tu vie au présente dis tu ? Regarde ta vie de solitaire dans cette grotte .... tu en as oublié jusqu’a ton nom ... au fait peux tu me le dire ?
[Pendant ce temps présent et futur avaient sortis les jeux de société, les cigares, les bières, même les plaids étaient au rdv, "Je crois qu'on est ici pour un long moment !"] ...

-Ici pour moi? Comme si je ne la savais pas.
Un homme voyant son passé, son présent et son avenir à sa porte sait très bien à quoi s'en tenir. Vous 3 êtes ma vie, ma destiné. Vous êtes ici parce que justement j'ai arrêté de remplir tes poches avec d'inutiles projets.
Il t'est insupportable de voir que depuis que je me suis installé ici, dans cette grotte face à la mer, éloignée de tout, les seules choses que tu reçoives de mon présent sont les instantanées d'une contemplation sans fin détachée de tout.
Un rétroviseur ? Pour y voir quoi ? Un jeune homme débordant d'énergie, parcourant le monde et le mettre au pieds d'une belle ?
Cette énergie n'est plus et les belles sont parties. Tout cela repose au fond de tes poches au coté de mon nom !!
Donc, oui, j'ai tout arrêté. Je contemple le monde, la mer qui monte et descends, les tempêtes et les éclairs déchirant le ciel.
Je regardent ces oiseaux de mers aux ailes tellement grandes qu'ils ne peuvent se poser. Condamnés qu'ils sont à danser sur les vagues, sans fins. Ils sont ma vérité. Mon éternel présent.
Ce qui t’ennuis, c'est ton compagnon aux habits sans poches, occupé à fumer et boire des bières. Il sait qu'il est venu pour rien. Ce n'est pas aujourd'hui qu'il pourra sortir son atout maître. Ma dernière carte.

Sur ce, le vieil homme retourna s'assoir à l'entrée de sa grotte, les jambes dans le vide, regardant les nuages amonceler à l'horizon.

Le passé recula tristement et alla s’asseoir sur le plaid en se servant une bonne bière, il prit sa respiration profondément et dit : « Present c’est à ton tour, peut être arriveras tu à lui ouvrir une brèche qui puisse lui redonner « l’envie d’avoir envie » .... » Le présent se leva et s’avanca Vers le vieil homme ....

Présent : "Tu sens ce doux vent qui caresse ta peau ?"
Lui : "Oh non commence pas avec tes violons !"
Présent : "Ok .. Tu sens ces brindilles qui te piques la plante des pieds ?"
Lui : "Oh oui ces enflures !! Tous les soirs j'ai les pieds irrités à cause d'eux ! Ils ne peuvent pas laisser le sable fin en liberté !"
Présent, avec un grand sourire : "J'aime ta colère <3"
Lui : "Arrêtes tu vas me faire pleurer !"
Présent, les bras vers le ciel : "Tu es vivant !!!! (C'est ma phrase préfère :) ) Tu sais ce que ça veut dire ? Être en vie signifie officiellement être présent, et donc officiellement que tu as un futur ! A moins que tu ne meurs maintenant ce qui est statistiquement presque impossible :) Allé vient par là pour le gros câlin !.

Le vieil homme se tourne et regarde le passé et le futur, il s’avance vers eux et dis au Passé :
-conduis moi où tu veux. si tu as quelque chose à m'apprendre, je ne demande pas mieux que d'en faire mon profit. J’ai envie et besoin de me souvenir .... Après tout si vous êtes là tous les 3 c bien pour une raison ? Mon prénom est ...... est .... mais je l’ai oublié ! Peux tu m’aider ? .

« d’un coup le ciel s’obscurcit... dans le ciel les nuages dansaient ..... et .....

le vieil homme restait immobile, les paupières closes...
Il avait 8 ans, c'était son anniversaire.
"Philibert" disait une voix lointaine, "Philibert" ...

Cette voix raviva immédiatement sa mémoire. C'était Claudia, sa cousine Claudia.
Disparue durant cette partie de cache-cache de son huitième anniversaire.
La propriété avait été fouillé de fond en comble, les jardins, les grottes des falaises de calcaires.
Rien, aucunes traces, Philibert était le dernier à l'avoir entendu.

Où pouvait bien être Claudia ?
Quelques jours plus tard, Philibert décida de partir à sa recherche, avec l'aide de son ami Tom.
Dans le jardin, Tom regardait son reflet dans les chromes d'une automobile. La déformation de son corps étiré l'amusait beaucoup.
En réalité, Tom était plutôt petit, avait une grosse tête et de grandes oreilles. Mais il se sentait néanmoins royal, car on disait de lui qu'il était le sosie du compagnon de la Reine d'Angleterre.
Tom.jpg
Perdu dans ses pensées, Tom sursauta lorsque Philibert s'écria "Viens vite, nous devons retrouver Claudia".

Dans le ciel, d'autres nuages s'étaient formés en rondes fantastiques. Le passé avait installé le vieil homme sur le plaid. Il semblait dormir. Pourtant les images perdues de son enfance valsaient devant ses yeux.

Philibert ne s'inquiétait pas vraiment pour Claudia. Il l'avait vu à son anniversaire, lorsqu'elle l'avait appelé, remplir un sac de gâteaux secs, de barres chocolatées et autres gourmandises. Et ce n'était pas la première fois que Claudia disparaissait de l'orphelinat.
Philibert s'échappa dans la nuit, une nuit de Pleine Lune, avec Tom. Arrivés aux pieds d'une grande falaise, Tom se précipita sous un buisson et disparu. Philibert rampant à son tour sous les feuillages se retrouva dans une immense galerie.
"Tom, retourne vite chez toi maintenant, je ne pourrai pas te nourrir et tu es la joie de tous les enfants. Claudia doit se cacher ici puisque tu as reniflé son odeur. Au fond de ce couloir là peut-être, ou de celui-ci ou de cet autre encore..."
Dans ce dédale, se retrouveront-ils ou vivront-ils côte à côte sans le savoir, soupira Tom sur le chemin du retour...

Le vieil homme remuait suait .... le Passé posa sa main sur le front du vieil homme et lui souffla « tu y est presque... continu Philli..... »

Tom arriva devant l’orphelina, devrait-il donner l’alerte ou attendre sagenment dans sa niche .... pensif il se dirigea vers celle ci...
Pendant ce temps Phillibert continuait à ramper dans la galerie, il lui semblait entendre du bruit de tout petits bruits :

- Claudia ? Claudia es tu là ?cria t’il .... mais seul son écho lui repondit »
Il s’en voulait d’avoir organiser cette partie de cache cache ! C’etait sa faute si Claudia avait disparu ! Il se mit à pleurer quand soudain ....

... sa tête se retrouva dans le vide. En fait, après avoir rampé dans un des étroits couloirs de la galerie, Philibert se retrouvait dans une nouvelle grotte, mais un peu plus basse. Il dû faire beaucoup d'efforts pour sortir du passage sans tomber en avant, et pour atterrir en douceur près d'une roche.
Sa torche avait roulé à terre et éclairait un morceau de papier griffonné.
A l'orphelinat tous commençaient à s'inquiéter de la disparition de Philibert. Personne n'avait vu le jeune garçon au matin et il était bientôt l'heure du déjeuner. On avait découvert Tom dans sa niche, dans un état épouvantable ! Il faut dire que sur le chemin du retour, Tom avait pataugé dans des flaques de boue et s'était roulé sur quelques carcasses malodorantes.
A l'instant où Tom se retrouvait dans un bac d'eau moussante, Philibert dépliait soigneusement le papier griffonné ...

Il avança sa torche pour mieux pouvoir lire , le papier avait les couleurs de l’automne étrange .... il y reconnu l’écriture de sa cousine c’etait une énigme
« On met mon premier devant "belote !", pour exprimer une seconde fois
On creuse pour faire mon deuxième
Mon troisième est le son de la lettre "V"
Mon quatrième fait environ 30 jours
Mon cinquième gratte la tête
Mon sixième est le son de la lettre "R"
Mon septième tire-bouchonne le derrière du cochon
Si mon huitième est de mains alors il est de vilains
On puise de l'eau au fond de mon neuvième
Mon dixième est le bruit du serpent
Mon onzième est un préfixe signifiant : "faire à nouveau"
On adresse mon douzième à la nouvelle année
Les oiseaux pondent leurs oeufs dans mon treizième
Mon quatorzième est un préfixe signifiant : "faire à nouveau"

Et j'ignore totalement ce que peut être mon tout. Claudia »

Phillibert se mit à réfléchir des heures ... « pourquoi me faire cela Claudia ! » cria t’il en hoquetant ...
des heures après l’aube enfin se levait et on entendit « HOURRA J’AI TROUVÉ » l’enigme était «Retrouve moi pour que je puisse revenir » hummmm il tourna la feuille dans tous les sens et y vit écris en tout petits caractère « jeu du cache cache » .... Mais c’est quoi ce délire ! Que c’était il passait lors de ce jeu de cache cache !!! Il se souvint qu’il avait proposé à ses amis de jouer et au même moment un éclair avait éclaté dans le ciel malgré le soleil et cela les avaient tous bien fait rire .... Puis pendant le jeu Claudia avait insisté pour aller dans la forêt et pour ne pas montrer qu’il avait peur il avait abdiqué, il trouvait que sa cousine avait un drôle de regard comme si .. elle était possédée ... d’un coup Phillibert avait des frissons ... Phillibert avait des cheveux noirs et des yeux vert . Mais pas vert clair comme le serait le un beau pré fleuri au printemps mais plutôt vert foncé comme le serait une mer en colère. Ça faisait 2 jours bientôt qu’il était dans les mêmes vêtements et il commençait à ne plus supporter cela. Il aurait voulu que sa nature curieuse se sépare de lui le jour où sa cousine s’était perdue... Il sortit de la grotte non sans mal ... comment délivrer sa cousine Claudia ? .... Il prit la direction de l’orphelinat triste ... Tout à coup il crut voir quelqu’un Il y avait une forme humaine à une dizaine de mètres de lui. Il se mit à courir vers celle-ci.
« S’il vous plaît s’il vous plaît cria t’il » Il arriva ainsi près d’une jeune femme. Elle était en train de courir et regardait à plusieurs reprises derrière elle. Il lui dit, essoufflé : - " Attendez ! " Mais elle ne s’arrêtait pas. Il cessa sa poursuite, se plia en deux et s’agenouilla pour reprendre son souffle. Il reprit sa poursuite et mit la main sur l’épaule de la jeune femme . Elle se retourna,
- Attendez... ", répéta-t-il.
Elle était habillée étrangement, ses vêtements étaient de La couleur des arbres , ses cheveux couleurs de feuilles automnales ses yeux d’un bleu perçant ...
« Excusez moi ma... madame, sauriez vous où se trouve la sorcière de la forêt ou auriez vous aperçu une fille , ma cousine Claudia disparu ? » tout en lui parlant il lui montra le papier griffonné...
« Mais que fais-tu là ? Tu ne peux pas rester ici ! dit l’etrange dame avec un tremblement de peur dans la voix. Tu ne devrais pas t’aventurer dans la forêt ! ".
« Je veux juste retrouver ma cousine s’il vous plait ! » pleura t’il ...
« Je ne peux rien te dire ! Tiens, prends ça ! ". Prends-le ! Je dois te laisser, lis-le ! Je ne peux rien te dire de plus ! ". Puis elle repartit en courant, tout en lui en criant :
-" Je ne peux rien te dire de plus ! »

Philibert la regarda s’enfuir, elle lui avait remit un livre tout vert, le titre était indéchiffrable .... il l’ouvrit et se mit à essayer de le lire quand il s’endormit....il fut réveillé par le son d’une voix, un chant. La voix était douce et agréable, mais il ne comprenait pas cette langue. il ouvrit les yeux et ....

s'aperçut qu'il était devant un arbre. Un arbre majestueux, au feuillage très sombre. Une branche effleurait son visage. Derrière l'arbre tout un bois murmurait, semblait vouloir bercer l'enfant.
A présent serein, Philibert se remémorait les évènements. A l'orphelinat, lors de son anniversaire, Claudia l'avait appelé, pour lui montrer qu'elle mettait des provisions dans son sac. Puis elle avait voulu jouer à cache-cache dans la forêt où elle était devenue étrange et avait disparu.
Il avait d'abord pensé que Claudia avait fait une nouvelle fugue et que Tom allait la retrouver.
Mais à présent, l'énigme du papier griffonné retrouvé dans la grotte ressemblait plus à un appel au secours.
Et puis, il y avait cette légende d'une sorcière dans la forêt, cette femme rencontrée en chemin, ce livre vert indéchiffrable, cette voix mystérieuse ... Philibert se redressa soudain, justement, le chant, la voix douce, la voix mystérieuse s'était rapprochée ...

Figé sur place, Philibert écoutait. Dans un léger bourdonnement, quelque chose s'était posé sur son épaule.
Devant lui, la forêt s'animait, laissant apercevoir entre les branches une lueur étincelante.
Philibert pencha doucement sa tête sur le côté. Une fée était là, contre son cou.
Et entre les branches à présent écartelées, brillait un arbre d'or.

Phil, sentait maintenant, ces larmes coulées le long de ses joues, longeant sa pommette et heurtant sa barbe.
Cette émotion si soudaine, le ramena au présent! Ebeté, il regarda autour de lui.
La grotte semblait étrangement chaleureuse, et le plaid plus coloré. Les trois hommes étaient toujours là.
-Alors, phil, s'exclama Le présent ! es-tu bien certain de connaitre si bien les recoins de ta vie ?
...Phil, hocha la tête, le tintement de la voix de claudia résonnait encore à ces oreilles. Tom, claudia, comment avait-il oublié ?
Le présent sorti une mixture et le mis a chauffé a feu doux ....il y jeta une poignée d'herbes fraiches et
regarda Phil avec bienveillance !
Le passé, saisi les gobelets et les dressa sur le plaid !
Il s'assit tranquillement devant phil et lui dit doucement,
Phil, n'avais-tu pas une quête et quelques énigmes a découvrir ?
l'odeur emplissait maintenant l'espace . Le futur jusque là effacé, fit le service et faisant un signe de la tête comme quoi... il était temps de boire ....

Tout en buvant et dégustant son repas, le vieil homme réfléchissait.
Tout à coup il se précipita au fond de la grotte. "C'était bien celle qu'il avait visitée enfant, et qu'il habitait maintenant" se dit-il.
Il souleva la roche d'autrefois. Un papier griffonné et un livre vert étaient là. :shock:
La mixture avalée commençait à faire son effet. A nouveau le ciel s'obscurcit. Un éclair le traversa.

Bouche bée devant l'arbre d'or, Philibert distinguait nettement sur le tronc, le reflet du visage de Claudia .....

Il parcouru son visage dans le détails ...Ses cheveux en cascade aux épaules, son sourire, son air taquin.
Un bref instant, il eu la sensation d'un mouvement furtif ! Attentif, il se concentra sur l'image se plongeant dans le regard de Claudia.
....un tressaut jaillit du coin de la paupière ! c'était sur, il l'avait bien vu, un clin d'oeil c'était bel et bien échappé du reflet, aussi fugace, soit-il !
- Claudia souffla-t-il, tu m'entends ?
la petite fée, lui glissa a l'oreille
- elle ne peut pas te répondre, Phil ...pas encore !
Hagard, il posa le regard sur la fée...
Manifestement, aussi étrange que cela puisse paraitre, elle aussi était bien réelle.
la fée était en vole stationnaire, elle avait quittée son épaule et se plaçait maintenant face a lui, pas plus grande qu'une queue de cerise !

Elle regardait Philibert avec toute la tendresse du monde.
La forêt plus dense, plus obscure et silencieuse, semblait se refermer.
Un arbre grandiose murmura.... "Ecoute ce que dit le vieux chêne ...
http://surlalune.e-monsite.com La connaissance permet de voyager dans l'espace et le temps. Plus on sait, plus on peut voyager loin.
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Message non lu par Lune »

Il était une fois dans un pays lointain un vieil homme qui vivait dans ...

Une grotte creusée dans le flanc d'une falaise, loin des vains bruits de la plaine. Parfois, des voyageurs venaient lui rendre visite ...

Et là quelque chose de magique se produisait : ils communiquaient ! Bien que très solitaire, il redecouvrait dans ces moments là la magie des liens sociétaux, une parole, un geste, un regard.
Un jour de plein été, des voyageurs très particuliers vinrent lui rendre visite ...
Ils étaient 3 voyageurs , ils représentaient le passé le présent et le futur mais le vieil homme ne le savait pas encore comme il ne savait plus ce qu’était le bonheur ni le sens de sa vie ...
Le passé l'observa, le regard plein d'interrogation, et lui demanda quel était son plat préféré...

"Pourquoi me demandes-tu cela ?"
Lui répondit le vieil homme.
"Tu es mon passé, tu connais donc tout de moi, mes joies, mes peines, mes peurs et mes douleurs. Mes amours aussi.
Mon plat préféré est celui que je ne connais pas encore."
Le passé le regarda en souriant et lui repondit : oui bien entendu que je sais tout cela, mais toi il serait bon que tu te souviennes de ce que tu aimais autrefois... tu as oublié ce qu’etait le bonheur, crois tu que ma venu est le fruit du hasard .... alors essai de te souvenir car oui tu as connu ce plat mais tu l’as effacé de ta mémoire reste à te souvenir pourquoi et de quoi.... veux tu voyager dans le temps ?

-Le Bonheur ?
Reprit le vieil homme.
-Pourquoi me parles-tu de quelque chose que tu ne peux m'offrir, prétextant que je l'ai oublié ?
Voyager dans le temps ? Un piége! Ce que tu m'offres là n'est que nostalgie et mélancolie.
Je n'ai rien oublié, je sais où trouver chacun de mes souvenir bien rangé dans ton habit.
Certains sont durs, difficiles, d'autres doux ou tendres mais tous ont une fin et m'aménent à cet instant.
Se tournant alors vers le plus petit et le plus chétif des 3.
-Ne me tentes pas, tu n'est pas venu seul. Le bonheur appartient au présent.

Hum .... pensa le passé... Alors écoute moi, on est ici pour toi tu peux te mettre des barrières depuis tout ce temps mais ce n’est pas toi qui nous apprendras ce qu’est le passé le présent et le futur .... Tu n’as peut être rien oublié mais le passé t’apprends justement à créer ton futur et tant que tu ne l’acceptera pas tu ne pourras ni vivre et aimer le présent ni savourer ton futur .... je resterai ici et le futur te tentera point, tu devras avant tout affronter ton passé puisque justement c’est de lui dont tu as peur .... tu vie en regardant sans cesse dans un rétroviseur c’est pour cela que justement tu ne pourras pas non plus affronter ton futur ... tu vie au présente dis tu ? Regarde ta vie de solitaire dans cette grotte .... tu en as oublié jusqu’a ton nom ... au fait peux tu me le dire ?
[Pendant ce temps présent et futur avaient sortis les jeux de société, les cigares, les bières, même les plaids étaient au rdv, "Je crois qu'on est ici pour un long moment !"] ...

-Ici pour moi? Comme si je ne la savais pas.
Un homme voyant son passé, son présent et son avenir à sa porte sait très bien à quoi s'en tenir. Vous 3 êtes ma vie, ma destiné. Vous êtes ici parce que justement j'ai arrêté de remplir tes poches avec d'inutiles projets.
Il t'est insupportable de voir que depuis que je me suis installé ici, dans cette grotte face à la mer, éloignée de tout, les seules choses que tu reçoives de mon présent sont les instantanées d'une contemplation sans fin détachée de tout.
Un rétroviseur ? Pour y voir quoi ? Un jeune homme débordant d'énergie, parcourant le monde et le mettre au pieds d'une belle ?
Cette énergie n'est plus et les belles sont parties. Tout cela repose au fond de tes poches au coté de mon nom !!
Donc, oui, j'ai tout arrêté. Je contemple le monde, la mer qui monte et descends, les tempêtes et les éclairs déchirant le ciel.
Je regardent ces oiseaux de mers aux ailes tellement grandes qu'ils ne peuvent se poser. Condamnés qu'ils sont à danser sur les vagues, sans fins. Ils sont ma vérité. Mon éternel présent.
Ce qui t’ennuis, c'est ton compagnon aux habits sans poches, occupé à fumer et boire des bières. Il sait qu'il est venu pour rien. Ce n'est pas aujourd'hui qu'il pourra sortir son atout maître. Ma dernière carte.

Sur ce, le vieil homme retourna s'assoir à l'entrée de sa grotte, les jambes dans le vide, regardant les nuages amonceler à l'horizon.

Le passé recula tristement et alla s’asseoir sur le plaid en se servant une bonne bière, il prit sa respiration profondément et dit : « Present c’est à ton tour, peut être arriveras tu à lui ouvrir une brèche qui puisse lui redonner « l’envie d’avoir envie » .... » Le présent se leva et s’avanca Vers le vieil homme ....

Présent : "Tu sens ce doux vent qui caresse ta peau ?"
Lui : "Oh non commence pas avec tes violons !"
Présent : "Ok .. Tu sens ces brindilles qui te piques la plante des pieds ?"
Lui : "Oh oui ces enflures !! Tous les soirs j'ai les pieds irrités à cause d'eux ! Ils ne peuvent pas laisser le sable fin en liberté !"
Présent, avec un grand sourire : "J'aime ta colère <3"
Lui : "Arrêtes tu vas me faire pleurer !"
Présent, les bras vers le ciel : "Tu es vivant !!!! (C'est ma phrase préfère :) ) Tu sais ce que ça veut dire ? Être en vie signifie officiellement être présent, et donc officiellement que tu as un futur ! A moins que tu ne meurs maintenant ce qui est statistiquement presque impossible :) Allé vient par là pour le gros câlin !.

Le vieil homme se tourne et regarde le passé et le futur, il s’avance vers eux et dis au Passé :
-conduis moi où tu veux. si tu as quelque chose à m'apprendre, je ne demande pas mieux que d'en faire mon profit. J’ai envie et besoin de me souvenir .... Après tout si vous êtes là tous les 3 c bien pour une raison ? Mon prénom est ...... est .... mais je l’ai oublié ! Peux tu m’aider ? .

« d’un coup le ciel s’obscurcit... dans le ciel les nuages dansaient ..... et .....

le vieil homme restait immobile, les paupières closes...
Il avait 8 ans, c'était son anniversaire.
"Philibert" disait une voix lointaine, "Philibert" ...

Cette voix raviva immédiatement sa mémoire. C'était Claudia, sa cousine Claudia.
Disparue durant cette partie de cache-cache de son huitième anniversaire.
La propriété avait été fouillé de fond en comble, les jardins, les grottes des falaises de calcaires.
Rien, aucunes traces, Philibert était le dernier à l'avoir entendu.

Où pouvait bien être Claudia ?
Quelques jours plus tard, Philibert décida de partir à sa recherche, avec l'aide de son ami Tom.
Dans le jardin, Tom regardait son reflet dans les chromes d'une automobile. La déformation de son corps étiré l'amusait beaucoup.
En réalité, Tom était plutôt petit, avait une grosse tête et de grandes oreilles. Mais il se sentait néanmoins royal, car on disait de lui qu'il était le sosie du compagnon de la Reine d'Angleterre.
Tom.jpg
Perdu dans ses pensées, Tom sursauta lorsque Philibert s'écria "Viens vite, nous devons retrouver Claudia".

Dans le ciel, d'autres nuages s'étaient formés en rondes fantastiques. Le passé avait installé le vieil homme sur le plaid. Il semblait dormir. Pourtant les images perdues de son enfance valsaient devant ses yeux.

Philibert ne s'inquiétait pas vraiment pour Claudia. Il l'avait vu à son anniversaire, lorsqu'elle l'avait appelé, remplir un sac de gâteaux secs, de barres chocolatées et autres gourmandises. Et ce n'était pas la première fois que Claudia disparaissait de l'orphelinat.
Philibert s'échappa dans la nuit, une nuit de Pleine Lune, avec Tom. Arrivés aux pieds d'une grande falaise, Tom se précipita sous un buisson et disparu. Philibert rampant à son tour sous les feuillages se retrouva dans une immense galerie.
"Tom, retourne vite chez toi maintenant, je ne pourrai pas te nourrir et tu es la joie de tous les enfants. Claudia doit se cacher ici puisque tu as reniflé son odeur. Au fond de ce couloir là peut-être, ou de celui-ci ou de cet autre encore..."
Dans ce dédale, se retrouveront-ils ou vivront-ils côte à côte sans le savoir, soupira Tom sur le chemin du retour...

Le vieil homme remuait suait .... le Passé posa sa main sur le front du vieil homme et lui souffla « tu y est presque... continu Philli..... »

Tom arriva devant l’orphelina, devrait-il donner l’alerte ou attendre sagenment dans sa niche .... pensif il se dirigea vers celle ci...
Pendant ce temps Phillibert continuait à ramper dans la galerie, il lui semblait entendre du bruit de tout petits bruits :

- Claudia ? Claudia es tu là ?cria t’il .... mais seul son écho lui repondit »
Il s’en voulait d’avoir organiser cette partie de cache cache ! C’etait sa faute si Claudia avait disparu ! Il se mit à pleurer quand soudain ....

... sa tête se retrouva dans le vide. En fait, après avoir rampé dans un des étroits couloirs de la galerie, Philibert se retrouvait dans une nouvelle grotte, mais un peu plus basse. Il dû faire beaucoup d'efforts pour sortir du passage sans tomber en avant, et pour atterrir en douceur près d'une roche.
Sa torche avait roulé à terre et éclairait un morceau de papier griffonné.
A l'orphelinat tous commençaient à s'inquiéter de la disparition de Philibert. Personne n'avait vu le jeune garçon au matin et il était bientôt l'heure du déjeuner. On avait découvert Tom dans sa niche, dans un état épouvantable ! Il faut dire que sur le chemin du retour, Tom avait pataugé dans des flaques de boue et s'était roulé sur quelques carcasses malodorantes.
A l'instant où Tom se retrouvait dans un bac d'eau moussante, Philibert dépliait soigneusement le papier griffonné ...

Il avança sa torche pour mieux pouvoir lire , le papier avait les couleurs de l’automne étrange .... il y reconnu l’écriture de sa cousine c’etait une énigme
« On met mon premier devant "belote !", pour exprimer une seconde fois
On creuse pour faire mon deuxième
Mon troisième est le son de la lettre "V"
Mon quatrième fait environ 30 jours
Mon cinquième gratte la tête
Mon sixième est le son de la lettre "R"
Mon septième tire-bouchonne le derrière du cochon
Si mon huitième est de mains alors il est de vilains
On puise de l'eau au fond de mon neuvième
Mon dixième est le bruit du serpent
Mon onzième est un préfixe signifiant : "faire à nouveau"
On adresse mon douzième à la nouvelle année
Les oiseaux pondent leurs oeufs dans mon treizième
Mon quatorzième est un préfixe signifiant : "faire à nouveau"

Et j'ignore totalement ce que peut être mon tout. Claudia »

Phillibert se mit à réfléchir des heures ... « pourquoi me faire cela Claudia ! » cria t’il en hoquetant ...
des heures après l’aube enfin se levait et on entendit « HOURRA J’AI TROUVÉ » l’enigme était «Retrouve moi pour que je puisse revenir » hummmm il tourna la feuille dans tous les sens et y vit écris en tout petits caractère « jeu du cache cache » .... Mais c’est quoi ce délire ! Que c’était il passait lors de ce jeu de cache cache !!! Il se souvint qu’il avait proposé à ses amis de jouer et au même moment un éclair avait éclaté dans le ciel malgré le soleil et cela les avaient tous bien fait rire .... Puis pendant le jeu Claudia avait insisté pour aller dans la forêt et pour ne pas montrer qu’il avait peur il avait abdiqué, il trouvait que sa cousine avait un drôle de regard comme si .. elle était possédée ... d’un coup Phillibert avait des frissons ... Phillibert avait des cheveux noirs et des yeux vert . Mais pas vert clair comme le serait le un beau pré fleuri au printemps mais plutôt vert foncé comme le serait une mer en colère. Ça faisait 2 jours bientôt qu’il était dans les mêmes vêtements et il commençait à ne plus supporter cela. Il aurait voulu que sa nature curieuse se sépare de lui le jour où sa cousine s’était perdue... Il sortit de la grotte non sans mal ... comment délivrer sa cousine Claudia ? .... Il prit la direction de l’orphelinat triste ... Tout à coup il crut voir quelqu’un Il y avait une forme humaine à une dizaine de mètres de lui. Il se mit à courir vers celle-ci.
« S’il vous plaît s’il vous plaît cria t’il » Il arriva ainsi près d’une jeune femme. Elle était en train de courir et regardait à plusieurs reprises derrière elle. Il lui dit, essoufflé : - " Attendez ! " Mais elle ne s’arrêtait pas. Il cessa sa poursuite, se plia en deux et s’agenouilla pour reprendre son souffle. Il reprit sa poursuite et mit la main sur l’épaule de la jeune femme . Elle se retourna,
- Attendez... ", répéta-t-il.
Elle était habillée étrangement, ses vêtements étaient de La couleur des arbres , ses cheveux couleurs de feuilles automnales ses yeux d’un bleu perçant ...
« Excusez moi ma... madame, sauriez vous où se trouve la sorcière de la forêt ou auriez vous aperçu une fille , ma cousine Claudia disparu ? » tout en lui parlant il lui montra le papier griffonné...
« Mais que fais-tu là ? Tu ne peux pas rester ici ! dit l’etrange dame avec un tremblement de peur dans la voix. Tu ne devrais pas t’aventurer dans la forêt ! ".
« Je veux juste retrouver ma cousine s’il vous plait ! » pleura t’il ...
« Je ne peux rien te dire ! Tiens, prends ça ! ". Prends-le ! Je dois te laisser, lis-le ! Je ne peux rien te dire de plus ! ". Puis elle repartit en courant, tout en lui en criant :
-" Je ne peux rien te dire de plus ! »

Philibert la regarda s’enfuir, elle lui avait remit un livre tout vert, le titre était indéchiffrable .... il l’ouvrit et se mit à essayer de le lire quand il s’endormit....il fut réveillé par le son d’une voix, un chant. La voix était douce et agréable, mais il ne comprenait pas cette langue. il ouvrit les yeux et ....

s'aperçut qu'il était devant un arbre. Un arbre majestueux, au feuillage très sombre. Une branche effleurait son visage. Derrière l'arbre tout un bois murmurait, semblait vouloir bercer l'enfant.
A présent serein, Philibert se remémorait les évènements. A l'orphelinat, lors de son anniversaire, Claudia l'avait appelé, pour lui montrer qu'elle mettait des provisions dans son sac. Puis elle avait voulu jouer à cache-cache dans la forêt où elle était devenue étrange et avait disparu.
Il avait d'abord pensé que Claudia avait fait une nouvelle fugue et que Tom allait la retrouver.
Mais à présent, l'énigme du papier griffonné retrouvé dans la grotte ressemblait plus à un appel au secours.
Et puis, il y avait cette légende d'une sorcière dans la forêt, cette femme rencontrée en chemin, ce livre vert indéchiffrable, cette voix mystérieuse ... Philibert se redressa soudain, justement, le chant, la voix douce, la voix mystérieuse s'était rapprochée ...

Figé sur place, Philibert écoutait. Dans un léger bourdonnement, quelque chose s'était posé sur son épaule.
Devant lui, la forêt s'animait, laissant apercevoir entre les branches une lueur étincelante.
Philibert pencha doucement sa tête sur le côté. Une fée était là, contre son cou.
Et entre les branches à présent écartelées, brillait un arbre d'or.

Phil, sentait maintenant, ces larmes coulées le long de ses joues, longeant sa pommette et heurtant sa barbe.
Cette émotion si soudaine, le ramena au présent! Ebeté, il regarda autour de lui.
La grotte semblait étrangement chaleureuse, et le plaid plus coloré. Les trois hommes étaient toujours là.
-Alors, phil, s'exclama Le présent ! es-tu bien certain de connaitre si bien les recoins de ta vie ?
...Phil, hocha la tête, le tintement de la voix de claudia résonnait encore à ces oreilles. Tom, claudia, comment avait-il oublié ?
Le présent sorti une mixture et le mis a chauffé a feu doux ....il y jeta une poignée d'herbes fraiches et
regarda Phil avec bienveillance !
Le passé, saisi les gobelets et les dressa sur le plaid !
Il s'assit tranquillement devant phil et lui dit doucement,
Phil, n'avais-tu pas une quête et quelques énigmes a découvrir ?
l'odeur emplissait maintenant l'espace . Le futur jusque là effacé, fit le service et faisant un signe de la tête comme quoi... il était temps de boire ....

Tout en buvant et dégustant son repas, le vieil homme réfléchissait.
Tout à coup il se précipita au fond de la grotte. "C'était bien celle qu'il avait visitée enfant, et qu'il habitait maintenant" se dit-il.
Il souleva la roche d'autrefois. Un papier griffonné et un livre vert étaient là. :shock:
La mixture avalée commençait à faire son effet. A nouveau le ciel s'obscurcit. Un éclair le traversa.

Bouche bée devant l'arbre d'or, Philibert distinguait nettement sur le tronc, le reflet du visage de Claudia .....

Il parcouru son visage dans le détails ...Ses cheveux en cascade aux épaules, son sourire, son air taquin.
Un bref instant, il eu la sensation d'un mouvement furtif ! Attentif, il se concentra sur l'image se plongeant dans le regard de Claudia.
....un tressaut jaillit du coin de la paupière ! c'était sur, il l'avait bien vu, un clin d'oeil c'était bel et bien échappé du reflet, aussi fugace, soit-il !
- Claudia souffla-t-il, tu m'entends ?
la petite fée, lui glissa a l'oreille
- elle ne peut pas te répondre, Phil ...pas encore !
Hagard, il posa le regard sur la fée...
Manifestement, aussi étrange que cela puisse paraitre, elle aussi était bien réelle.
la fée était en vole stationnaire, elle avait quittée son épaule et se plaçait maintenant face a lui, pas plus grande qu'une queue de cerise !

Elle regardait Philibert avec toute la tendresse du monde.
La forêt plus dense, plus obscure et silencieuse, semblait se refermer.
Un arbre grandiose murmura.... "Ecoute ce que dit le vieux chêne ...

D'une branche, le vieux chêne majestueux au feuillage sombre caressait la joue de Philibert.
"Tu devras faire le tour de la Terre, pour trouver les mots du livre vert, parmi les écritures anciennes. La femme que tu as vu a refusé d'aider ta cousine. La grotte t'abritera à ton retour et si tu as les codes, Claudia échappera au sort de la sorcière.
"Mais je ne suis qu'un enfant" s'écria Philibert.
En prononçant ces paroles, à cet instant même, la forêt se miniaturisa. Le petit garçon fut propulsé dans les airs tourbillonnants où le temps s'accélérait.
Sur la Terre, un jeune homme débordant d'énergie parcourait le monde, une fée sur son épaule...
http://surlalune.e-monsite.com La connaissance permet de voyager dans l'espace et le temps. Plus on sait, plus on peut voyager loin.
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Message non lu par Lune »

Le livre vert de la sorcière à bosses :mrgreen:
livre vert.JPG
livre vert.JPG (52.01 Kio) Vu 3899 fois
énigmes.jpg
énigmes.jpg (34.54 Kio) Vu 3899 fois
:mrgreen:
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Message non lu par maglight »

cokin
Help !
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Message non lu par Milie35 »

Sortilège Hihiii trouve le mot magique "délivrance"

?2
Milou :)
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Message non lu par maglight »

Il était une fois dans un pays lointain un vieil homme qui vivait dans ...

Une grotte creusée dans le flanc d'une falaise, loin des vains bruits de la plaine. Parfois, des voyageurs venaient lui rendre visite ...

Et là quelque chose de magique se produisait : ils communiquaient ! Bien que très solitaire, il redecouvrait dans ces moments là la magie des liens sociétaux, une parole, un geste, un regard.
Un jour de plein été, des voyageurs très particuliers vinrent lui rendre visite ...
Ils étaient 3 voyageurs , ils représentaient le passé le présent et le futur mais le vieil homme ne le savait pas encore comme il ne savait plus ce qu’était le bonheur ni le sens de sa vie ...
Le passé l'observa, le regard plein d'interrogation, et lui demanda quel était son plat préféré...

"Pourquoi me demandes-tu cela ?"
Lui répondit le vieil homme.
"Tu es mon passé, tu connais donc tout de moi, mes joies, mes peines, mes peurs et mes douleurs. Mes amours aussi.
Mon plat préféré est celui que je ne connais pas encore."
Le passé le regarda en souriant et lui repondit : oui bien entendu que je sais tout cela, mais toi il serait bon que tu te souviennes de ce que tu aimais autrefois... tu as oublié ce qu’etait le bonheur, crois tu que ma venu est le fruit du hasard .... alors essai de te souvenir car oui tu as connu ce plat mais tu l’as effacé de ta mémoire reste à te souvenir pourquoi et de quoi.... veux tu voyager dans le temps ?

-Le Bonheur ?
Reprit le vieil homme.
-Pourquoi me parles-tu de quelque chose que tu ne peux m'offrir, prétextant que je l'ai oublié ?
Voyager dans le temps ? Un piége! Ce que tu m'offres là n'est que nostalgie et mélancolie.
Je n'ai rien oublié, je sais où trouver chacun de mes souvenir bien rangé dans ton habit.
Certains sont durs, difficiles, d'autres doux ou tendres mais tous ont une fin et m'aménent à cet instant.
Se tournant alors vers le plus petit et le plus chétif des 3.
-Ne me tentes pas, tu n'est pas venu seul. Le bonheur appartient au présent.

Hum .... pensa le passé... Alors écoute moi, on est ici pour toi tu peux te mettre des barrières depuis tout ce temps mais ce n’est pas toi qui nous apprendras ce qu’est le passé le présent et le futur .... Tu n’as peut être rien oublié mais le passé t’apprends justement à créer ton futur et tant que tu ne l’acceptera pas tu ne pourras ni vivre et aimer le présent ni savourer ton futur .... je resterai ici et le futur te tentera point, tu devras avant tout affronter ton passé puisque justement c’est de lui dont tu as peur .... tu vie en regardant sans cesse dans un rétroviseur c’est pour cela que justement tu ne pourras pas non plus affronter ton futur ... tu vie au présente dis tu ? Regarde ta vie de solitaire dans cette grotte .... tu en as oublié jusqu’a ton nom ... au fait peux tu me le dire ?
[Pendant ce temps présent et futur avaient sortis les jeux de société, les cigares, les bières, même les plaids étaient au rdv, "Je crois qu'on est ici pour un long moment !"] ...

-Ici pour moi? Comme si je ne la savais pas.
Un homme voyant son passé, son présent et son avenir à sa porte sait très bien à quoi s'en tenir. Vous 3 êtes ma vie, ma destiné. Vous êtes ici parce que justement j'ai arrêté de remplir tes poches avec d'inutiles projets.
Il t'est insupportable de voir que depuis que je me suis installé ici, dans cette grotte face à la mer, éloignée de tout, les seules choses que tu reçoives de mon présent sont les instantanées d'une contemplation sans fin détachée de tout.
Un rétroviseur ? Pour y voir quoi ? Un jeune homme débordant d'énergie, parcourant le monde et le mettre au pieds d'une belle ?
Cette énergie n'est plus et les belles sont parties. Tout cela repose au fond de tes poches au coté de mon nom !!
Donc, oui, j'ai tout arrêté. Je contemple le monde, la mer qui monte et descends, les tempêtes et les éclairs déchirant le ciel.
Je regardent ces oiseaux de mers aux ailes tellement grandes qu'ils ne peuvent se poser. Condamnés qu'ils sont à danser sur les vagues, sans fins. Ils sont ma vérité. Mon éternel présent.
Ce qui t’ennuis, c'est ton compagnon aux habits sans poches, occupé à fumer et boire des bières. Il sait qu'il est venu pour rien. Ce n'est pas aujourd'hui qu'il pourra sortir son atout maître. Ma dernière carte.

Sur ce, le vieil homme retourna s'assoir à l'entrée de sa grotte, les jambes dans le vide, regardant les nuages amonceler à l'horizon.

Le passé recula tristement et alla s’asseoir sur le plaid en se servant une bonne bière, il prit sa respiration profondément et dit : « Present c’est à ton tour, peut être arriveras tu à lui ouvrir une brèche qui puisse lui redonner « l’envie d’avoir envie » .... » Le présent se leva et s’avanca Vers le vieil homme ....

Présent : "Tu sens ce doux vent qui caresse ta peau ?"
Lui : "Oh non commence pas avec tes violons !"
Présent : "Ok .. Tu sens ces brindilles qui te piques la plante des pieds ?"
Lui : "Oh oui ces enflures !! Tous les soirs j'ai les pieds irrités à cause d'eux ! Ils ne peuvent pas laisser le sable fin en liberté !"
Présent, avec un grand sourire : "J'aime ta colère <3"
Lui : "Arrêtes tu vas me faire pleurer !"
Présent, les bras vers le ciel : "Tu es vivant !!!! (C'est ma phrase préfère :) ) Tu sais ce que ça veut dire ? Être en vie signifie officiellement être présent, et donc officiellement que tu as un futur ! A moins que tu ne meurs maintenant ce qui est statistiquement presque impossible :) Allé vient par là pour le gros câlin !.

Le vieil homme se tourne et regarde le passé et le futur, il s’avance vers eux et dis au Passé :
-conduis moi où tu veux. si tu as quelque chose à m'apprendre, je ne demande pas mieux que d'en faire mon profit. J’ai envie et besoin de me souvenir .... Après tout si vous êtes là tous les 3 c bien pour une raison ? Mon prénom est ...... est .... mais je l’ai oublié ! Peux tu m’aider ? .

« d’un coup le ciel s’obscurcit... dans le ciel les nuages dansaient ..... et .....

le vieil homme restait immobile, les paupières closes...
Il avait 8 ans, c'était son anniversaire.
"Philibert" disait une voix lointaine, "Philibert" ...

Cette voix raviva immédiatement sa mémoire. C'était Claudia, sa cousine Claudia.
Disparue durant cette partie de cache-cache de son huitième anniversaire.
La propriété avait été fouillé de fond en comble, les jardins, les grottes des falaises de calcaires.
Rien, aucunes traces, Philibert était le dernier à l'avoir entendu.

Où pouvait bien être Claudia ?
Quelques jours plus tard, Philibert décida de partir à sa recherche, avec l'aide de son ami Tom.
Dans le jardin, Tom regardait son reflet dans les chromes d'une automobile. La déformation de son corps étiré l'amusait beaucoup.
En réalité, Tom était plutôt petit, avait une grosse tête et de grandes oreilles. Mais il se sentait néanmoins royal, car on disait de lui qu'il était le sosie du compagnon de la Reine d'Angleterre.
Tom.jpg
Perdu dans ses pensées, Tom sursauta lorsque Philibert s'écria "Viens vite, nous devons retrouver Claudia".

Dans le ciel, d'autres nuages s'étaient formés en rondes fantastiques. Le passé avait installé le vieil homme sur le plaid. Il semblait dormir. Pourtant les images perdues de son enfance valsaient devant ses yeux.

Philibert ne s'inquiétait pas vraiment pour Claudia. Il l'avait vu à son anniversaire, lorsqu'elle l'avait appelé, remplir un sac de gâteaux secs, de barres chocolatées et autres gourmandises. Et ce n'était pas la première fois que Claudia disparaissait de l'orphelinat.
Philibert s'échappa dans la nuit, une nuit de Pleine Lune, avec Tom. Arrivés aux pieds d'une grande falaise, Tom se précipita sous un buisson et disparu. Philibert rampant à son tour sous les feuillages se retrouva dans une immense galerie.
"Tom, retourne vite chez toi maintenant, je ne pourrai pas te nourrir et tu es la joie de tous les enfants. Claudia doit se cacher ici puisque tu as reniflé son odeur. Au fond de ce couloir là peut-être, ou de celui-ci ou de cet autre encore..."
Dans ce dédale, se retrouveront-ils ou vivront-ils côte à côte sans le savoir, soupira Tom sur le chemin du retour...

Le vieil homme remuait suait .... le Passé posa sa main sur le front du vieil homme et lui souffla « tu y est presque... continu Philli..... »

Tom arriva devant l’orphelina, devrait-il donner l’alerte ou attendre sagenment dans sa niche .... pensif il se dirigea vers celle ci...
Pendant ce temps Phillibert continuait à ramper dans la galerie, il lui semblait entendre du bruit de tout petits bruits :

- Claudia ? Claudia es tu là ?cria t’il .... mais seul son écho lui repondit »
Il s’en voulait d’avoir organiser cette partie de cache cache ! C’etait sa faute si Claudia avait disparu ! Il se mit à pleurer quand soudain ....

... sa tête se retrouva dans le vide. En fait, après avoir rampé dans un des étroits couloirs de la galerie, Philibert se retrouvait dans une nouvelle grotte, mais un peu plus basse. Il dû faire beaucoup d'efforts pour sortir du passage sans tomber en avant, et pour atterrir en douceur près d'une roche.
Sa torche avait roulé à terre et éclairait un morceau de papier griffonné.
A l'orphelinat tous commençaient à s'inquiéter de la disparition de Philibert. Personne n'avait vu le jeune garçon au matin et il était bientôt l'heure du déjeuner. On avait découvert Tom dans sa niche, dans un état épouvantable ! Il faut dire que sur le chemin du retour, Tom avait pataugé dans des flaques de boue et s'était roulé sur quelques carcasses malodorantes.
A l'instant où Tom se retrouvait dans un bac d'eau moussante, Philibert dépliait soigneusement le papier griffonné ...

Il avança sa torche pour mieux pouvoir lire , le papier avait les couleurs de l’automne étrange .... il y reconnu l’écriture de sa cousine c’etait une énigme
« On met mon premier devant "belote !", pour exprimer une seconde fois
On creuse pour faire mon deuxième
Mon troisième est le son de la lettre "V"
Mon quatrième fait environ 30 jours
Mon cinquième gratte la tête
Mon sixième est le son de la lettre "R"
Mon septième tire-bouchonne le derrière du cochon
Si mon huitième est de mains alors il est de vilains
On puise de l'eau au fond de mon neuvième
Mon dixième est le bruit du serpent
Mon onzième est un préfixe signifiant : "faire à nouveau"
On adresse mon douzième à la nouvelle année
Les oiseaux pondent leurs oeufs dans mon treizième
Mon quatorzième est un préfixe signifiant : "faire à nouveau"

Et j'ignore totalement ce que peut être mon tout. Claudia »

Phillibert se mit à réfléchir des heures ... « pourquoi me faire cela Claudia ! » cria t’il en hoquetant ...
des heures après l’aube enfin se levait et on entendit « HOURRA J’AI TROUVÉ » l’enigme était «Retrouve moi pour que je puisse revenir » hummmm il tourna la feuille dans tous les sens et y vit écris en tout petits caractère « jeu du cache cache » .... Mais c’est quoi ce délire ! Que c’était il passait lors de ce jeu de cache cache !!! Il se souvint qu’il avait proposé à ses amis de jouer et au même moment un éclair avait éclaté dans le ciel malgré le soleil et cela les avaient tous bien fait rire .... Puis pendant le jeu Claudia avait insisté pour aller dans la forêt et pour ne pas montrer qu’il avait peur il avait abdiqué, il trouvait que sa cousine avait un drôle de regard comme si .. elle était possédée ... d’un coup Phillibert avait des frissons ... Phillibert avait des cheveux noirs et des yeux vert . Mais pas vert clair comme le serait le un beau pré fleuri au printemps mais plutôt vert foncé comme le serait une mer en colère. Ça faisait 2 jours bientôt qu’il était dans les mêmes vêtements et il commençait à ne plus supporter cela. Il aurait voulu que sa nature curieuse se sépare de lui le jour où sa cousine s’était perdue... Il sortit de la grotte non sans mal ... comment délivrer sa cousine Claudia ? .... Il prit la direction de l’orphelinat triste ... Tout à coup il crut voir quelqu’un Il y avait une forme humaine à une dizaine de mètres de lui. Il se mit à courir vers celle-ci.
« S’il vous plaît s’il vous plaît cria t’il » Il arriva ainsi près d’une jeune femme. Elle était en train de courir et regardait à plusieurs reprises derrière elle. Il lui dit, essoufflé : - " Attendez ! " Mais elle ne s’arrêtait pas. Il cessa sa poursuite, se plia en deux et s’agenouilla pour reprendre son souffle. Il reprit sa poursuite et mit la main sur l’épaule de la jeune femme . Elle se retourna,
- Attendez... ", répéta-t-il.
Elle était habillée étrangement, ses vêtements étaient de La couleur des arbres , ses cheveux couleurs de feuilles automnales ses yeux d’un bleu perçant ...
« Excusez moi ma... madame, sauriez vous où se trouve la sorcière de la forêt ou auriez vous aperçu une fille , ma cousine Claudia disparu ? » tout en lui parlant il lui montra le papier griffonné...
« Mais que fais-tu là ? Tu ne peux pas rester ici ! dit l’etrange dame avec un tremblement de peur dans la voix. Tu ne devrais pas t’aventurer dans la forêt ! ".
« Je veux juste retrouver ma cousine s’il vous plait ! » pleura t’il ...
« Je ne peux rien te dire ! Tiens, prends ça ! ". Prends-le ! Je dois te laisser, lis-le ! Je ne peux rien te dire de plus ! ". Puis elle repartit en courant, tout en lui en criant :
-" Je ne peux rien te dire de plus ! »

Philibert la regarda s’enfuir, elle lui avait remit un livre tout vert, le titre était indéchiffrable .... il l’ouvrit et se mit à essayer de le lire quand il s’endormit....il fut réveillé par le son d’une voix, un chant. La voix était douce et agréable, mais il ne comprenait pas cette langue. il ouvrit les yeux et ....

s'aperçut qu'il était devant un arbre. Un arbre majestueux, au feuillage très sombre. Une branche effleurait son visage. Derrière l'arbre tout un bois murmurait, semblait vouloir bercer l'enfant.
A présent serein, Philibert se remémorait les évènements. A l'orphelinat, lors de son anniversaire, Claudia l'avait appelé, pour lui montrer qu'elle mettait des provisions dans son sac. Puis elle avait voulu jouer à cache-cache dans la forêt où elle était devenue étrange et avait disparu.
Il avait d'abord pensé que Claudia avait fait une nouvelle fugue et que Tom allait la retrouver.
Mais à présent, l'énigme du papier griffonné retrouvé dans la grotte ressemblait plus à un appel au secours.
Et puis, il y avait cette légende d'une sorcière dans la forêt, cette femme rencontrée en chemin, ce livre vert indéchiffrable, cette voix mystérieuse ... Philibert se redressa soudain, justement, le chant, la voix douce, la voix mystérieuse s'était rapprochée ...

Figé sur place, Philibert écoutait. Dans un léger bourdonnement, quelque chose s'était posé sur son épaule.
Devant lui, la forêt s'animait, laissant apercevoir entre les branches une lueur étincelante.
Philibert pencha doucement sa tête sur le côté. Une fée était là, contre son cou.
Et entre les branches à présent écartelées, brillait un arbre d'or.

Phil, sentait maintenant, ces larmes coulées le long de ses joues, longeant sa pommette et heurtant sa barbe.
Cette émotion si soudaine, le ramena au présent! Ebeté, il regarda autour de lui.
La grotte semblait étrangement chaleureuse, et le plaid plus coloré. Les trois hommes étaient toujours là.
-Alors, phil, s'exclama Le présent ! es-tu bien certain de connaitre si bien les recoins de ta vie ?
...Phil, hocha la tête, le tintement de la voix de claudia résonnait encore à ces oreilles. Tom, claudia, comment avait-il oublié ?
Le présent sorti une mixture et le mis a chauffé a feu doux ....il y jeta une poignée d'herbes fraiches et
regarda Phil avec bienveillance !
Le passé, saisi les gobelets et les dressa sur le plaid !
Il s'assit tranquillement devant phil et lui dit doucement,
Phil, n'avais-tu pas une quête et quelques énigmes a découvrir ?
l'odeur emplissait maintenant l'espace . Le futur jusque là effacé, fit le service et faisant un signe de la tête comme quoi... il était temps de boire ....

Tout en buvant et dégustant son repas, le vieil homme réfléchissait.
Tout à coup il se précipita au fond de la grotte. "C'était bien celle qu'il avait visitée enfant, et qu'il habitait maintenant" se dit-il.
Il souleva la roche d'autrefois. Un papier griffonné et un livre vert étaient là. :shock:
La mixture avalée commençait à faire son effet. A nouveau le ciel s'obscurcit. Un éclair le traversa.

Bouche bée devant l'arbre d'or, Philibert distinguait nettement sur le tronc, le reflet du visage de Claudia .....

Il parcouru son visage dans le détails ...Ses cheveux en cascade aux épaules, son sourire, son air taquin.
Un bref instant, il eu la sensation d'un mouvement furtif ! Attentif, il se concentra sur l'image se plongeant dans le regard de Claudia.
....un tressaut jaillit du coin de la paupière ! c'était sur, il l'avait bien vu, un clin d'oeil c'était bel et bien échappé du reflet, aussi fugace, soit-il !
- Claudia souffla-t-il, tu m'entends ?
la petite fée, lui glissa a l'oreille
- elle ne peut pas te répondre, Phil ...pas encore !
Hagard, il posa le regard sur la fée...
Manifestement, aussi étrange que cela puisse paraitre, elle aussi était bien réelle.
la fée était en vole stationnaire, elle avait quittée son épaule et se plaçait maintenant face a lui, pas plus grande qu'une queue de cerise !

Elle regardait Philibert avec toute la tendresse du monde.
La forêt plus dense, plus obscure et silencieuse, semblait se refermer.
Un arbre grandiose murmura.... "Ecoute ce que dit le vieux chêne ...

D'une branche, le vieux chêne majestueux au feuillage sombre caressait la joue de Philibert.
"Tu devras faire le tour de la Terre, pour trouver les mots du livre vert, parmi les écritures anciennes. La femme que tu as vu a refusé d'aider ta cousine. La grotte t'abritera à ton retour et si tu as les codes, Claudia échappera au sort de la sorcière.
"Mais je ne suis qu'un enfant" s'écria Philibert.
En prononçant ces paroles, à cet instant même, la forêt se miniaturisa. Le petit garçon fut propulsé dans les airs tourbillonnants où le temps s'accélérait.
Sur la Terre, un jeune homme débordant d'énergie parcourait le monde, une fée sur son épaule...
Lune a écrit : 24 juil. 2019, 19:04 Le livre vert de la sorcière à bosses :mrgreen:
livre vert.JPG
énigmes.jpg
:mrgreen:
Milie35 a écrit : 26 juil. 2019, 09:11 Sortilège Hihiii trouve le mot magique "délivrance"

?2
La fée elle-même ne lui avait-elle pas glissé la réponse ?
Cette vie passée a observer le ressac des vagues, le vol planant des mouettes.... Cette danse perpétuelle ne l'avait-elle pas comme avalé. Et si c'était cela même qui l'avait empêché de se souvenir ? Il sentis une envie naitre au fond de son coeur. L'envie d'accomplir ce qu'il n'avait pas fini, l'envie de croire a tout ses rêves d'enfant. La partie de cache-cache était en suspend, et elle n'attendait que lui pour s'achever.
Phil, comprit qu'il devenait impérieux de délivrer Claudia.
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Message non lu par Lune »

Il était une fois dans un pays lointain un vieil homme qui vivait dans ...

Une grotte creusée dans le flanc d'une falaise, loin des vains bruits de la plaine. Parfois, des voyageurs venaient lui rendre visite ...

Et là quelque chose de magique se produisait : ils communiquaient ! Bien que très solitaire, il redecouvrait dans ces moments là la magie des liens sociétaux, une parole, un geste, un regard.
Un jour de plein été, des voyageurs très particuliers vinrent lui rendre visite ...
Ils étaient 3 voyageurs , ils représentaient le passé le présent et le futur mais le vieil homme ne le savait pas encore comme il ne savait plus ce qu’était le bonheur ni le sens de sa vie ...
Le passé l'observa, le regard plein d'interrogation, et lui demanda quel était son plat préféré...

"Pourquoi me demandes-tu cela ?"
Lui répondit le vieil homme.
"Tu es mon passé, tu connais donc tout de moi, mes joies, mes peines, mes peurs et mes douleurs. Mes amours aussi.
Mon plat préféré est celui que je ne connais pas encore."
Le passé le regarda en souriant et lui repondit : oui bien entendu que je sais tout cela, mais toi il serait bon que tu te souviennes de ce que tu aimais autrefois... tu as oublié ce qu’etait le bonheur, crois tu que ma venu est le fruit du hasard .... alors essai de te souvenir car oui tu as connu ce plat mais tu l’as effacé de ta mémoire reste à te souvenir pourquoi et de quoi.... veux tu voyager dans le temps ?

-Le Bonheur ?
Reprit le vieil homme.
-Pourquoi me parles-tu de quelque chose que tu ne peux m'offrir, prétextant que je l'ai oublié ?
Voyager dans le temps ? Un piége! Ce que tu m'offres là n'est que nostalgie et mélancolie.
Je n'ai rien oublié, je sais où trouver chacun de mes souvenir bien rangé dans ton habit.
Certains sont durs, difficiles, d'autres doux ou tendres mais tous ont une fin et m'aménent à cet instant.
Se tournant alors vers le plus petit et le plus chétif des 3.
-Ne me tentes pas, tu n'est pas venu seul. Le bonheur appartient au présent.

Hum .... pensa le passé... Alors écoute moi, on est ici pour toi tu peux te mettre des barrières depuis tout ce temps mais ce n’est pas toi qui nous apprendras ce qu’est le passé le présent et le futur .... Tu n’as peut être rien oublié mais le passé t’apprends justement à créer ton futur et tant que tu ne l’acceptera pas tu ne pourras ni vivre et aimer le présent ni savourer ton futur .... je resterai ici et le futur te tentera point, tu devras avant tout affronter ton passé puisque justement c’est de lui dont tu as peur .... tu vie en regardant sans cesse dans un rétroviseur c’est pour cela que justement tu ne pourras pas non plus affronter ton futur ... tu vie au présente dis tu ? Regarde ta vie de solitaire dans cette grotte .... tu en as oublié jusqu’a ton nom ... au fait peux tu me le dire ?
[Pendant ce temps présent et futur avaient sortis les jeux de société, les cigares, les bières, même les plaids étaient au rdv, "Je crois qu'on est ici pour un long moment !"] ...

-Ici pour moi? Comme si je ne la savais pas.
Un homme voyant son passé, son présent et son avenir à sa porte sait très bien à quoi s'en tenir. Vous 3 êtes ma vie, ma destiné. Vous êtes ici parce que justement j'ai arrêté de remplir tes poches avec d'inutiles projets.
Il t'est insupportable de voir que depuis que je me suis installé ici, dans cette grotte face à la mer, éloignée de tout, les seules choses que tu reçoives de mon présent sont les instantanées d'une contemplation sans fin détachée de tout.
Un rétroviseur ? Pour y voir quoi ? Un jeune homme débordant d'énergie, parcourant le monde et le mettre au pieds d'une belle ?
Cette énergie n'est plus et les belles sont parties. Tout cela repose au fond de tes poches au coté de mon nom !!
Donc, oui, j'ai tout arrêté. Je contemple le monde, la mer qui monte et descends, les tempêtes et les éclairs déchirant le ciel.
Je regardent ces oiseaux de mers aux ailes tellement grandes qu'ils ne peuvent se poser. Condamnés qu'ils sont à danser sur les vagues, sans fins. Ils sont ma vérité. Mon éternel présent.
Ce qui t’ennuis, c'est ton compagnon aux habits sans poches, occupé à fumer et boire des bières. Il sait qu'il est venu pour rien. Ce n'est pas aujourd'hui qu'il pourra sortir son atout maître. Ma dernière carte.

Sur ce, le vieil homme retourna s'assoir à l'entrée de sa grotte, les jambes dans le vide, regardant les nuages amonceler à l'horizon.

Le passé recula tristement et alla s’asseoir sur le plaid en se servant une bonne bière, il prit sa respiration profondément et dit : « Present c’est à ton tour, peut être arriveras tu à lui ouvrir une brèche qui puisse lui redonner « l’envie d’avoir envie » .... » Le présent se leva et s’avanca Vers le vieil homme ....

Présent : "Tu sens ce doux vent qui caresse ta peau ?"
Lui : "Oh non commence pas avec tes violons !"
Présent : "Ok .. Tu sens ces brindilles qui te piques la plante des pieds ?"
Lui : "Oh oui ces enflures !! Tous les soirs j'ai les pieds irrités à cause d'eux ! Ils ne peuvent pas laisser le sable fin en liberté !"
Présent, avec un grand sourire : "J'aime ta colère <3"
Lui : "Arrêtes tu vas me faire pleurer !"
Présent, les bras vers le ciel : "Tu es vivant !!!! (C'est ma phrase préfère :) ) Tu sais ce que ça veut dire ? Être en vie signifie officiellement être présent, et donc officiellement que tu as un futur ! A moins que tu ne meurs maintenant ce qui est statistiquement presque impossible :) Allé vient par là pour le gros câlin !.

Le vieil homme se tourne et regarde le passé et le futur, il s’avance vers eux et dis au Passé :
-conduis moi où tu veux. si tu as quelque chose à m'apprendre, je ne demande pas mieux que d'en faire mon profit. J’ai envie et besoin de me souvenir .... Après tout si vous êtes là tous les 3 c bien pour une raison ? Mon prénom est ...... est .... mais je l’ai oublié ! Peux tu m’aider ? .

« d’un coup le ciel s’obscurcit... dans le ciel les nuages dansaient ..... et .....

le vieil homme restait immobile, les paupières closes...
Il avait 8 ans, c'était son anniversaire.
"Philibert" disait une voix lointaine, "Philibert" ...

Cette voix raviva immédiatement sa mémoire. C'était Claudia, sa cousine Claudia.
Disparue durant cette partie de cache-cache de son huitième anniversaire.
La propriété avait été fouillé de fond en comble, les jardins, les grottes des falaises de calcaires.
Rien, aucunes traces, Philibert était le dernier à l'avoir entendu.

Où pouvait bien être Claudia ?
Quelques jours plus tard, Philibert décida de partir à sa recherche, avec l'aide de son ami Tom.
Dans le jardin, Tom regardait son reflet dans les chromes d'une automobile. La déformation de son corps étiré l'amusait beaucoup.
En réalité, Tom était plutôt petit, avait une grosse tête et de grandes oreilles. Mais il se sentait néanmoins royal, car on disait de lui qu'il était le sosie du compagnon de la Reine d'Angleterre.
Tom.jpg
Perdu dans ses pensées, Tom sursauta lorsque Philibert s'écria "Viens vite, nous devons retrouver Claudia".

Dans le ciel, d'autres nuages s'étaient formés en rondes fantastiques. Le passé avait installé le vieil homme sur le plaid. Il semblait dormir. Pourtant les images perdues de son enfance valsaient devant ses yeux.

Philibert ne s'inquiétait pas vraiment pour Claudia. Il l'avait vu à son anniversaire, lorsqu'elle l'avait appelé, remplir un sac de gâteaux secs, de barres chocolatées et autres gourmandises. Et ce n'était pas la première fois que Claudia disparaissait de l'orphelinat.
Philibert s'échappa dans la nuit, une nuit de Pleine Lune, avec Tom. Arrivés aux pieds d'une grande falaise, Tom se précipita sous un buisson et disparu. Philibert rampant à son tour sous les feuillages se retrouva dans une immense galerie.
"Tom, retourne vite chez toi maintenant, je ne pourrai pas te nourrir et tu es la joie de tous les enfants. Claudia doit se cacher ici puisque tu as reniflé son odeur. Au fond de ce couloir là peut-être, ou de celui-ci ou de cet autre encore..."
Dans ce dédale, se retrouveront-ils ou vivront-ils côte à côte sans le savoir, soupira Tom sur le chemin du retour...

Le vieil homme remuait suait .... le Passé posa sa main sur le front du vieil homme et lui souffla « tu y est presque... continu Philli..... »

Tom arriva devant l’orphelina, devrait-il donner l’alerte ou attendre sagenment dans sa niche .... pensif il se dirigea vers celle ci...
Pendant ce temps Phillibert continuait à ramper dans la galerie, il lui semblait entendre du bruit de tout petits bruits :

- Claudia ? Claudia es tu là ?cria t’il .... mais seul son écho lui repondit »
Il s’en voulait d’avoir organiser cette partie de cache cache ! C’etait sa faute si Claudia avait disparu ! Il se mit à pleurer quand soudain ....

... sa tête se retrouva dans le vide. En fait, après avoir rampé dans un des étroits couloirs de la galerie, Philibert se retrouvait dans une nouvelle grotte, mais un peu plus basse. Il dû faire beaucoup d'efforts pour sortir du passage sans tomber en avant, et pour atterrir en douceur près d'une roche.
Sa torche avait roulé à terre et éclairait un morceau de papier griffonné.
A l'orphelinat tous commençaient à s'inquiéter de la disparition de Philibert. Personne n'avait vu le jeune garçon au matin et il était bientôt l'heure du déjeuner. On avait découvert Tom dans sa niche, dans un état épouvantable ! Il faut dire que sur le chemin du retour, Tom avait pataugé dans des flaques de boue et s'était roulé sur quelques carcasses malodorantes.
A l'instant où Tom se retrouvait dans un bac d'eau moussante, Philibert dépliait soigneusement le papier griffonné ...

Il avança sa torche pour mieux pouvoir lire , le papier avait les couleurs de l’automne étrange .... il y reconnu l’écriture de sa cousine c’etait une énigme
« On met mon premier devant "belote !", pour exprimer une seconde fois
On creuse pour faire mon deuxième
Mon troisième est le son de la lettre "V"
Mon quatrième fait environ 30 jours
Mon cinquième gratte la tête
Mon sixième est le son de la lettre "R"
Mon septième tire-bouchonne le derrière du cochon
Si mon huitième est de mains alors il est de vilains
On puise de l'eau au fond de mon neuvième
Mon dixième est le bruit du serpent
Mon onzième est un préfixe signifiant : "faire à nouveau"
On adresse mon douzième à la nouvelle année
Les oiseaux pondent leurs oeufs dans mon treizième
Mon quatorzième est un préfixe signifiant : "faire à nouveau"

Et j'ignore totalement ce que peut être mon tout. Claudia »

Phillibert se mit à réfléchir des heures ... « pourquoi me faire cela Claudia ! » cria t’il en hoquetant ...
des heures après l’aube enfin se levait et on entendit « HOURRA J’AI TROUVÉ » l’enigme était «Retrouve moi pour que je puisse revenir » hummmm il tourna la feuille dans tous les sens et y vit écris en tout petits caractère « jeu du cache cache » .... Mais c’est quoi ce délire ! Que c’était il passait lors de ce jeu de cache cache !!! Il se souvint qu’il avait proposé à ses amis de jouer et au même moment un éclair avait éclaté dans le ciel malgré le soleil et cela les avaient tous bien fait rire .... Puis pendant le jeu Claudia avait insisté pour aller dans la forêt et pour ne pas montrer qu’il avait peur il avait abdiqué, il trouvait que sa cousine avait un drôle de regard comme si .. elle était possédée ... d’un coup Phillibert avait des frissons ... Phillibert avait des cheveux noirs et des yeux vert . Mais pas vert clair comme le serait le un beau pré fleuri au printemps mais plutôt vert foncé comme le serait une mer en colère. Ça faisait 2 jours bientôt qu’il était dans les mêmes vêtements et il commençait à ne plus supporter cela. Il aurait voulu que sa nature curieuse se sépare de lui le jour où sa cousine s’était perdue... Il sortit de la grotte non sans mal ... comment délivrer sa cousine Claudia ? .... Il prit la direction de l’orphelinat triste ... Tout à coup il crut voir quelqu’un Il y avait une forme humaine à une dizaine de mètres de lui. Il se mit à courir vers celle-ci.
« S’il vous plaît s’il vous plaît cria t’il » Il arriva ainsi près d’une jeune femme. Elle était en train de courir et regardait à plusieurs reprises derrière elle. Il lui dit, essoufflé : - " Attendez ! " Mais elle ne s’arrêtait pas. Il cessa sa poursuite, se plia en deux et s’agenouilla pour reprendre son souffle. Il reprit sa poursuite et mit la main sur l’épaule de la jeune femme . Elle se retourna,
- Attendez... ", répéta-t-il.
Elle était habillée étrangement, ses vêtements étaient de La couleur des arbres , ses cheveux couleurs de feuilles automnales ses yeux d’un bleu perçant ...
« Excusez moi ma... madame, sauriez vous où se trouve la sorcière de la forêt ou auriez vous aperçu une fille , ma cousine Claudia disparu ? » tout en lui parlant il lui montra le papier griffonné...
« Mais que fais-tu là ? Tu ne peux pas rester ici ! dit l’etrange dame avec un tremblement de peur dans la voix. Tu ne devrais pas t’aventurer dans la forêt ! ".
« Je veux juste retrouver ma cousine s’il vous plait ! » pleura t’il ...
« Je ne peux rien te dire ! Tiens, prends ça ! ". Prends-le ! Je dois te laisser, lis-le ! Je ne peux rien te dire de plus ! ". Puis elle repartit en courant, tout en lui en criant :
-" Je ne peux rien te dire de plus ! »

Philibert la regarda s’enfuir, elle lui avait remit un livre tout vert, le titre était indéchiffrable .... il l’ouvrit et se mit à essayer de le lire quand il s’endormit....il fut réveillé par le son d’une voix, un chant. La voix était douce et agréable, mais il ne comprenait pas cette langue. il ouvrit les yeux et ....

s'aperçut qu'il était devant un arbre. Un arbre majestueux, au feuillage très sombre. Une branche effleurait son visage. Derrière l'arbre tout un bois murmurait, semblait vouloir bercer l'enfant.
A présent serein, Philibert se remémorait les évènements. A l'orphelinat, lors de son anniversaire, Claudia l'avait appelé, pour lui montrer qu'elle mettait des provisions dans son sac. Puis elle avait voulu jouer à cache-cache dans la forêt où elle était devenue étrange et avait disparu.
Il avait d'abord pensé que Claudia avait fait une nouvelle fugue et que Tom allait la retrouver.
Mais à présent, l'énigme du papier griffonné retrouvé dans la grotte ressemblait plus à un appel au secours.
Et puis, il y avait cette légende d'une sorcière dans la forêt, cette femme rencontrée en chemin, ce livre vert indéchiffrable, cette voix mystérieuse ... Philibert se redressa soudain, justement, le chant, la voix douce, la voix mystérieuse s'était rapprochée ...

Figé sur place, Philibert écoutait. Dans un léger bourdonnement, quelque chose s'était posé sur son épaule.
Devant lui, la forêt s'animait, laissant apercevoir entre les branches une lueur étincelante.
Philibert pencha doucement sa tête sur le côté. Une fée était là, contre son cou.
Et entre les branches à présent écartelées, brillait un arbre d'or.

Phil, sentait maintenant, ces larmes coulées le long de ses joues, longeant sa pommette et heurtant sa barbe.
Cette émotion si soudaine, le ramena au présent! Ebeté, il regarda autour de lui.
La grotte semblait étrangement chaleureuse, et le plaid plus coloré. Les trois hommes étaient toujours là.
-Alors, phil, s'exclama Le présent ! es-tu bien certain de connaitre si bien les recoins de ta vie ?
...Phil, hocha la tête, le tintement de la voix de claudia résonnait encore à ces oreilles. Tom, claudia, comment avait-il oublié ?
Le présent sorti une mixture et le mis a chauffé a feu doux ....il y jeta une poignée d'herbes fraiches et
regarda Phil avec bienveillance !
Le passé, saisi les gobelets et les dressa sur le plaid !
Il s'assit tranquillement devant phil et lui dit doucement,
Phil, n'avais-tu pas une quête et quelques énigmes a découvrir ?
l'odeur emplissait maintenant l'espace . Le futur jusque là effacé, fit le service et faisant un signe de la tête comme quoi... il était temps de boire ....

Tout en buvant et dégustant son repas, le vieil homme réfléchissait.
Tout à coup il se précipita au fond de la grotte. "C'était bien celle qu'il avait visitée enfant, et qu'il habitait maintenant" se dit-il.
Il souleva la roche d'autrefois. Un papier griffonné et un livre vert étaient là. :shock:
La mixture avalée commençait à faire son effet. A nouveau le ciel s'obscurcit. Un éclair le traversa.

Bouche bée devant l'arbre d'or, Philibert distinguait nettement sur le tronc, le reflet du visage de Claudia .....

Il parcouru son visage dans le détails ...Ses cheveux en cascade aux épaules, son sourire, son air taquin.
Un bref instant, il eu la sensation d'un mouvement furtif ! Attentif, il se concentra sur l'image se plongeant dans le regard de Claudia.
....un tressaut jaillit du coin de la paupière ! c'était sur, il l'avait bien vu, un clin d'oeil c'était bel et bien échappé du reflet, aussi fugace, soit-il !
- Claudia souffla-t-il, tu m'entends ?
la petite fée, lui glissa a l'oreille
- elle ne peut pas te répondre, Phil ...pas encore !
Hagard, il posa le regard sur la fée...
Manifestement, aussi étrange que cela puisse paraitre, elle aussi était bien réelle.
la fée était en vole stationnaire, elle avait quittée son épaule et se plaçait maintenant face a lui, pas plus grande qu'une queue de cerise !

Elle regardait Philibert avec toute la tendresse du monde.
La forêt plus dense, plus obscure et silencieuse, semblait se refermer.
Un arbre grandiose murmura.... "Ecoute ce que dit le vieux chêne ...

D'une branche, le vieux chêne majestueux au feuillage sombre caressait la joue de Philibert.
"Tu devras faire le tour de la Terre, pour trouver les mots du livre vert, parmi les écritures anciennes. La femme que tu as vu a refusé d'aider ta cousine. La grotte t'abritera à ton retour et si tu as les codes, Claudia échappera au sort de la sorcière.
"Mais je ne suis qu'un enfant" s'écria Philibert.
En prononçant ces paroles, à cet instant même, la forêt se miniaturisa. Le petit garçon fut propulsé dans les airs tourbillonnants où le temps s'accélérait.
Sur la Terre, un jeune homme débordant d'énergie parcourait le monde, une fée sur son épaule...

L'énigme du livre vert de la sorcière à bosses :Sortilège - Hihiii trouve le mot magique "délivrance"
(Milie super1)

La fée elle-même ne lui avait-elle pas glissé la réponse ?
Cette vie passée a observer le ressac des vagues, le vol planant des mouettes.... Cette danse perpétuelle ne l'avait-elle pas comme avalé. Et si c'était cela même qui l'avait empêché de se souvenir ? Il sentis une envie naitre au fond de son coeur. L'envie d'accomplir ce qu'il n'avait pas fini, l'envie de croire a tout ses rêves d'enfant. La partie de cache-cache était en suspend, et elle n'attendait que lui pour s'achever.
Phil, comprit qu'il devenait impérieux de délivrer Claudia.

La fée avait déchiffré une partie du livret. Les pages suivantes étaient codées différemment.
livre.JPG
livre.JPG (94.79 Kio) Vu 3838 fois
alphabet.JPG
alphabet.JPG (100.54 Kio) Vu 3838 fois
Bientôt la fée se positionna sur une carte du monde, déployée par Philibert, juste sur une cité bien particulière.
Cette cité fut légendaire durant 600 ans.
Et tandis que Philibert en parcourant la Terre vieillissait, le vieil homme dans la grotte rajeunissait.
http://surlalune.e-monsite.com La connaissance permet de voyager dans l'espace et le temps. Plus on sait, plus on peut voyager loin.
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Message non lu par Milie35 »

Dans la cité de Petra au milieu du désert de Jordanie sur une montagne de pierre tu trouveras le mot " Délivrance"...
Milou :)
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Message non lu par Lune »

Milie re super1
Quelqu'un a-t-il visité Pétra, merveille du monde ? Indiana Jones est passé par là :mrgreen:
http://surlalune.e-monsite.com La connaissance permet de voyager dans l'espace et le temps. Plus on sait, plus on peut voyager loin.
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Message non lu par maglight »

j'ai posé le pied en jordanie sans voir le temple de Pétra
C' est une magnifique cité Lune, sculptée a flan de falaise....De quoi planter un joli décor pour phil :mrgreen:
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Message non lu par Lune »

Il était une fois dans un pays lointain un vieil homme qui vivait dans ...

Une grotte creusée dans le flanc d'une falaise, loin des vains bruits de la plaine. Parfois, des voyageurs venaient lui rendre visite ...

Et là quelque chose de magique se produisait : ils communiquaient ! Bien que très solitaire, il redecouvrait dans ces moments là la magie des liens sociétaux, une parole, un geste, un regard.
Un jour de plein été, des voyageurs très particuliers vinrent lui rendre visite ...
Ils étaient 3 voyageurs , ils représentaient le passé le présent et le futur mais le vieil homme ne le savait pas encore comme il ne savait plus ce qu’était le bonheur ni le sens de sa vie ...
Le passé l'observa, le regard plein d'interrogation, et lui demanda quel était son plat préféré...

"Pourquoi me demandes-tu cela ?"
Lui répondit le vieil homme.
"Tu es mon passé, tu connais donc tout de moi, mes joies, mes peines, mes peurs et mes douleurs. Mes amours aussi.
Mon plat préféré est celui que je ne connais pas encore."
Le passé le regarda en souriant et lui repondit : oui bien entendu que je sais tout cela, mais toi il serait bon que tu te souviennes de ce que tu aimais autrefois... tu as oublié ce qu’etait le bonheur, crois tu que ma venu est le fruit du hasard .... alors essai de te souvenir car oui tu as connu ce plat mais tu l’as effacé de ta mémoire reste à te souvenir pourquoi et de quoi.... veux tu voyager dans le temps ?

-Le Bonheur ?
Reprit le vieil homme.
-Pourquoi me parles-tu de quelque chose que tu ne peux m'offrir, prétextant que je l'ai oublié ?
Voyager dans le temps ? Un piége! Ce que tu m'offres là n'est que nostalgie et mélancolie.
Je n'ai rien oublié, je sais où trouver chacun de mes souvenir bien rangé dans ton habit.
Certains sont durs, difficiles, d'autres doux ou tendres mais tous ont une fin et m'aménent à cet instant.
Se tournant alors vers le plus petit et le plus chétif des 3.
-Ne me tentes pas, tu n'est pas venu seul. Le bonheur appartient au présent.

Hum .... pensa le passé... Alors écoute moi, on est ici pour toi tu peux te mettre des barrières depuis tout ce temps mais ce n’est pas toi qui nous apprendras ce qu’est le passé le présent et le futur .... Tu n’as peut être rien oublié mais le passé t’apprends justement à créer ton futur et tant que tu ne l’acceptera pas tu ne pourras ni vivre et aimer le présent ni savourer ton futur .... je resterai ici et le futur te tentera point, tu devras avant tout affronter ton passé puisque justement c’est de lui dont tu as peur .... tu vie en regardant sans cesse dans un rétroviseur c’est pour cela que justement tu ne pourras pas non plus affronter ton futur ... tu vie au présente dis tu ? Regarde ta vie de solitaire dans cette grotte .... tu en as oublié jusqu’a ton nom ... au fait peux tu me le dire ?
[Pendant ce temps présent et futur avaient sortis les jeux de société, les cigares, les bières, même les plaids étaient au rdv, "Je crois qu'on est ici pour un long moment !"] ...

-Ici pour moi? Comme si je ne la savais pas.
Un homme voyant son passé, son présent et son avenir à sa porte sait très bien à quoi s'en tenir. Vous 3 êtes ma vie, ma destiné. Vous êtes ici parce que justement j'ai arrêté de remplir tes poches avec d'inutiles projets.
Il t'est insupportable de voir que depuis que je me suis installé ici, dans cette grotte face à la mer, éloignée de tout, les seules choses que tu reçoives de mon présent sont les instantanées d'une contemplation sans fin détachée de tout.
Un rétroviseur ? Pour y voir quoi ? Un jeune homme débordant d'énergie, parcourant le monde et le mettre au pieds d'une belle ?
Cette énergie n'est plus et les belles sont parties. Tout cela repose au fond de tes poches au coté de mon nom !!
Donc, oui, j'ai tout arrêté. Je contemple le monde, la mer qui monte et descends, les tempêtes et les éclairs déchirant le ciel.
Je regardent ces oiseaux de mers aux ailes tellement grandes qu'ils ne peuvent se poser. Condamnés qu'ils sont à danser sur les vagues, sans fins. Ils sont ma vérité. Mon éternel présent.
Ce qui t’ennuis, c'est ton compagnon aux habits sans poches, occupé à fumer et boire des bières. Il sait qu'il est venu pour rien. Ce n'est pas aujourd'hui qu'il pourra sortir son atout maître. Ma dernière carte.

Sur ce, le vieil homme retourna s'assoir à l'entrée de sa grotte, les jambes dans le vide, regardant les nuages amonceler à l'horizon.

Le passé recula tristement et alla s’asseoir sur le plaid en se servant une bonne bière, il prit sa respiration profondément et dit : « Present c’est à ton tour, peut être arriveras tu à lui ouvrir une brèche qui puisse lui redonner « l’envie d’avoir envie » .... » Le présent se leva et s’avanca Vers le vieil homme ....

Présent : "Tu sens ce doux vent qui caresse ta peau ?"
Lui : "Oh non commence pas avec tes violons !"
Présent : "Ok .. Tu sens ces brindilles qui te piques la plante des pieds ?"
Lui : "Oh oui ces enflures !! Tous les soirs j'ai les pieds irrités à cause d'eux ! Ils ne peuvent pas laisser le sable fin en liberté !"
Présent, avec un grand sourire : "J'aime ta colère <3"
Lui : "Arrêtes tu vas me faire pleurer !"
Présent, les bras vers le ciel : "Tu es vivant !!!! (C'est ma phrase préfère :) ) Tu sais ce que ça veut dire ? Être en vie signifie officiellement être présent, et donc officiellement que tu as un futur ! A moins que tu ne meurs maintenant ce qui est statistiquement presque impossible :) Allé vient par là pour le gros câlin !.

Le vieil homme se tourne et regarde le passé et le futur, il s’avance vers eux et dis au Passé :
-conduis moi où tu veux. si tu as quelque chose à m'apprendre, je ne demande pas mieux que d'en faire mon profit. J’ai envie et besoin de me souvenir .... Après tout si vous êtes là tous les 3 c bien pour une raison ? Mon prénom est ...... est .... mais je l’ai oublié ! Peux tu m’aider ? .

« d’un coup le ciel s’obscurcit... dans le ciel les nuages dansaient ..... et .....

le vieil homme restait immobile, les paupières closes...
Il avait 8 ans, c'était son anniversaire.
"Philibert" disait une voix lointaine, "Philibert" ...

Cette voix raviva immédiatement sa mémoire. C'était Claudia, sa cousine Claudia.
Disparue durant cette partie de cache-cache de son huitième anniversaire.
La propriété avait été fouillé de fond en comble, les jardins, les grottes des falaises de calcaires.
Rien, aucunes traces, Philibert était le dernier à l'avoir entendu.

Où pouvait bien être Claudia ?
Quelques jours plus tard, Philibert décida de partir à sa recherche, avec l'aide de son ami Tom.
Dans le jardin, Tom regardait son reflet dans les chromes d'une automobile. La déformation de son corps étiré l'amusait beaucoup.
En réalité, Tom était plutôt petit, avait une grosse tête et de grandes oreilles. Mais il se sentait néanmoins royal, car on disait de lui qu'il était le sosie du compagnon de la Reine d'Angleterre.
Tom.jpg
Perdu dans ses pensées, Tom sursauta lorsque Philibert s'écria "Viens vite, nous devons retrouver Claudia".

Dans le ciel, d'autres nuages s'étaient formés en rondes fantastiques. Le passé avait installé le vieil homme sur le plaid. Il semblait dormir. Pourtant les images perdues de son enfance valsaient devant ses yeux.

Philibert ne s'inquiétait pas vraiment pour Claudia. Il l'avait vu à son anniversaire, lorsqu'elle l'avait appelé, remplir un sac de gâteaux secs, de barres chocolatées et autres gourmandises. Et ce n'était pas la première fois que Claudia disparaissait de l'orphelinat.
Philibert s'échappa dans la nuit, une nuit de Pleine Lune, avec Tom. Arrivés aux pieds d'une grande falaise, Tom se précipita sous un buisson et disparu. Philibert rampant à son tour sous les feuillages se retrouva dans une immense galerie.
"Tom, retourne vite chez toi maintenant, je ne pourrai pas te nourrir et tu es la joie de tous les enfants. Claudia doit se cacher ici puisque tu as reniflé son odeur. Au fond de ce couloir là peut-être, ou de celui-ci ou de cet autre encore..."
Dans ce dédale, se retrouveront-ils ou vivront-ils côte à côte sans le savoir, soupira Tom sur le chemin du retour...

Le vieil homme remuait suait .... le Passé posa sa main sur le front du vieil homme et lui souffla « tu y est presque... continu Philli..... »

Tom arriva devant l’orphelina, devrait-il donner l’alerte ou attendre sagenment dans sa niche .... pensif il se dirigea vers celle ci...
Pendant ce temps Phillibert continuait à ramper dans la galerie, il lui semblait entendre du bruit de tout petits bruits :

- Claudia ? Claudia es tu là ?cria t’il .... mais seul son écho lui repondit »
Il s’en voulait d’avoir organiser cette partie de cache cache ! C’etait sa faute si Claudia avait disparu ! Il se mit à pleurer quand soudain ....

... sa tête se retrouva dans le vide. En fait, après avoir rampé dans un des étroits couloirs de la galerie, Philibert se retrouvait dans une nouvelle grotte, mais un peu plus basse. Il dû faire beaucoup d'efforts pour sortir du passage sans tomber en avant, et pour atterrir en douceur près d'une roche.
Sa torche avait roulé à terre et éclairait un morceau de papier griffonné.
A l'orphelinat tous commençaient à s'inquiéter de la disparition de Philibert. Personne n'avait vu le jeune garçon au matin et il était bientôt l'heure du déjeuner. On avait découvert Tom dans sa niche, dans un état épouvantable ! Il faut dire que sur le chemin du retour, Tom avait pataugé dans des flaques de boue et s'était roulé sur quelques carcasses malodorantes.
A l'instant où Tom se retrouvait dans un bac d'eau moussante, Philibert dépliait soigneusement le papier griffonné ...

Il avança sa torche pour mieux pouvoir lire , le papier avait les couleurs de l’automne étrange .... il y reconnu l’écriture de sa cousine c’etait une énigme
« On met mon premier devant "belote !", pour exprimer une seconde fois
On creuse pour faire mon deuxième
Mon troisième est le son de la lettre "V"
Mon quatrième fait environ 30 jours
Mon cinquième gratte la tête
Mon sixième est le son de la lettre "R"
Mon septième tire-bouchonne le derrière du cochon
Si mon huitième est de mains alors il est de vilains
On puise de l'eau au fond de mon neuvième
Mon dixième est le bruit du serpent
Mon onzième est un préfixe signifiant : "faire à nouveau"
On adresse mon douzième à la nouvelle année
Les oiseaux pondent leurs oeufs dans mon treizième
Mon quatorzième est un préfixe signifiant : "faire à nouveau"

Et j'ignore totalement ce que peut être mon tout. Claudia »

Phillibert se mit à réfléchir des heures ... « pourquoi me faire cela Claudia ! » cria t’il en hoquetant ...
des heures après l’aube enfin se levait et on entendit « HOURRA J’AI TROUVÉ » l’enigme était «Retrouve moi pour que je puisse revenir » hummmm il tourna la feuille dans tous les sens et y vit écris en tout petits caractère « jeu du cache cache » .... Mais c’est quoi ce délire ! Que c’était il passait lors de ce jeu de cache cache !!! Il se souvint qu’il avait proposé à ses amis de jouer et au même moment un éclair avait éclaté dans le ciel malgré le soleil et cela les avaient tous bien fait rire .... Puis pendant le jeu Claudia avait insisté pour aller dans la forêt et pour ne pas montrer qu’il avait peur il avait abdiqué, il trouvait que sa cousine avait un drôle de regard comme si .. elle était possédée ... d’un coup Phillibert avait des frissons ... Phillibert avait des cheveux noirs et des yeux vert . Mais pas vert clair comme le serait le un beau pré fleuri au printemps mais plutôt vert foncé comme le serait une mer en colère. Ça faisait 2 jours bientôt qu’il était dans les mêmes vêtements et il commençait à ne plus supporter cela. Il aurait voulu que sa nature curieuse se sépare de lui le jour où sa cousine s’était perdue... Il sortit de la grotte non sans mal ... comment délivrer sa cousine Claudia ? .... Il prit la direction de l’orphelinat triste ... Tout à coup il crut voir quelqu’un Il y avait une forme humaine à une dizaine de mètres de lui. Il se mit à courir vers celle-ci.
« S’il vous plaît s’il vous plaît cria t’il » Il arriva ainsi près d’une jeune femme. Elle était en train de courir et regardait à plusieurs reprises derrière elle. Il lui dit, essoufflé : - " Attendez ! " Mais elle ne s’arrêtait pas. Il cessa sa poursuite, se plia en deux et s’agenouilla pour reprendre son souffle. Il reprit sa poursuite et mit la main sur l’épaule de la jeune femme . Elle se retourna,
- Attendez... ", répéta-t-il.
Elle était habillée étrangement, ses vêtements étaient de La couleur des arbres , ses cheveux couleurs de feuilles automnales ses yeux d’un bleu perçant ...
« Excusez moi ma... madame, sauriez vous où se trouve la sorcière de la forêt ou auriez vous aperçu une fille , ma cousine Claudia disparu ? » tout en lui parlant il lui montra le papier griffonné...
« Mais que fais-tu là ? Tu ne peux pas rester ici ! dit l’etrange dame avec un tremblement de peur dans la voix. Tu ne devrais pas t’aventurer dans la forêt ! ".
« Je veux juste retrouver ma cousine s’il vous plait ! » pleura t’il ...
« Je ne peux rien te dire ! Tiens, prends ça ! ". Prends-le ! Je dois te laisser, lis-le ! Je ne peux rien te dire de plus ! ". Puis elle repartit en courant, tout en lui en criant :
-" Je ne peux rien te dire de plus ! »

Philibert la regarda s’enfuir, elle lui avait remit un livre tout vert, le titre était indéchiffrable .... il l’ouvrit et se mit à essayer de le lire quand il s’endormit....il fut réveillé par le son d’une voix, un chant. La voix était douce et agréable, mais il ne comprenait pas cette langue. il ouvrit les yeux et ....

s'aperçut qu'il était devant un arbre. Un arbre majestueux, au feuillage très sombre. Une branche effleurait son visage. Derrière l'arbre tout un bois murmurait, semblait vouloir bercer l'enfant.
A présent serein, Philibert se remémorait les évènements. A l'orphelinat, lors de son anniversaire, Claudia l'avait appelé, pour lui montrer qu'elle mettait des provisions dans son sac. Puis elle avait voulu jouer à cache-cache dans la forêt où elle était devenue étrange et avait disparu.
Il avait d'abord pensé que Claudia avait fait une nouvelle fugue et que Tom allait la retrouver.
Mais à présent, l'énigme du papier griffonné retrouvé dans la grotte ressemblait plus à un appel au secours.
Et puis, il y avait cette légende d'une sorcière dans la forêt, cette femme rencontrée en chemin, ce livre vert indéchiffrable, cette voix mystérieuse ... Philibert se redressa soudain, justement, le chant, la voix douce, la voix mystérieuse s'était rapprochée ...

Figé sur place, Philibert écoutait. Dans un léger bourdonnement, quelque chose s'était posé sur son épaule.
Devant lui, la forêt s'animait, laissant apercevoir entre les branches une lueur étincelante.
Philibert pencha doucement sa tête sur le côté. Une fée était là, contre son cou.
Et entre les branches à présent écartelées, brillait un arbre d'or.

Phil, sentait maintenant, ces larmes coulées le long de ses joues, longeant sa pommette et heurtant sa barbe.
Cette émotion si soudaine, le ramena au présent! Ebeté, il regarda autour de lui.
La grotte semblait étrangement chaleureuse, et le plaid plus coloré. Les trois hommes étaient toujours là.
-Alors, phil, s'exclama Le présent ! es-tu bien certain de connaitre si bien les recoins de ta vie ?
...Phil, hocha la tête, le tintement de la voix de claudia résonnait encore à ces oreilles. Tom, claudia, comment avait-il oublié ?
Le présent sorti une mixture et le mis a chauffé a feu doux ....il y jeta une poignée d'herbes fraiches et
regarda Phil avec bienveillance !
Le passé, saisi les gobelets et les dressa sur le plaid !
Il s'assit tranquillement devant phil et lui dit doucement,
Phil, n'avais-tu pas une quête et quelques énigmes a découvrir ?
l'odeur emplissait maintenant l'espace . Le futur jusque là effacé, fit le service et faisant un signe de la tête comme quoi... il était temps de boire ....

Tout en buvant et dégustant son repas, le vieil homme réfléchissait.
Tout à coup il se précipita au fond de la grotte. "C'était bien celle qu'il avait visitée enfant, et qu'il habitait maintenant" se dit-il.
Il souleva la roche d'autrefois. Un papier griffonné et un livre vert étaient là. :shock:
La mixture avalée commençait à faire son effet. A nouveau le ciel s'obscurcit. Un éclair le traversa.

Bouche bée devant l'arbre d'or, Philibert distinguait nettement sur le tronc, le reflet du visage de Claudia .....

Il parcouru son visage dans le détails ...Ses cheveux en cascade aux épaules, son sourire, son air taquin.
Un bref instant, il eu la sensation d'un mouvement furtif ! Attentif, il se concentra sur l'image se plongeant dans le regard de Claudia.
....un tressaut jaillit du coin de la paupière ! c'était sur, il l'avait bien vu, un clin d'oeil c'était bel et bien échappé du reflet, aussi fugace, soit-il !
- Claudia souffla-t-il, tu m'entends ?
la petite fée, lui glissa a l'oreille
- elle ne peut pas te répondre, Phil ...pas encore !
Hagard, il posa le regard sur la fée...
Manifestement, aussi étrange que cela puisse paraitre, elle aussi était bien réelle.
la fée était en vole stationnaire, elle avait quittée son épaule et se plaçait maintenant face a lui, pas plus grande qu'une queue de cerise !

Elle regardait Philibert avec toute la tendresse du monde.
La forêt plus dense, plus obscure et silencieuse, semblait se refermer.
Un arbre grandiose murmura.... "Ecoute ce que dit le vieux chêne ...

D'une branche, le vieux chêne majestueux au feuillage sombre caressait la joue de Philibert.
"Tu devras faire le tour de la Terre, pour trouver les mots du livre vert, parmi les écritures anciennes. La femme que tu as vu a refusé d'aider ta cousine. La grotte t'abritera à ton retour et si tu as les codes, Claudia échappera au sort de la sorcière.
"Mais je ne suis qu'un enfant" s'écria Philibert.
En prononçant ces paroles, à cet instant même, la forêt se miniaturisa. Le petit garçon fut propulsé dans les airs tourbillonnants où le temps s'accélérait.
Sur la Terre, un jeune homme débordant d'énergie parcourait le monde, une fée sur son épaule...

L'énigme du livre vert de la sorcière à bosses :Sortilège - Hihiii trouve le mot magique "délivrance"
(Milie super1)

La fée elle-même ne lui avait-elle pas glissé la réponse ?
Cette vie passée a observer le ressac des vagues, le vol planant des mouettes.... Cette danse perpétuelle ne l'avait-elle pas comme avalé. Et si c'était cela même qui l'avait empêché de se souvenir ? Il sentis une envie naitre au fond de son coeur. L'envie d'accomplir ce qu'il n'avait pas fini, l'envie de croire a tout ses rêves d'enfant. La partie de cache-cache était en suspend, et elle n'attendait que lui pour s'achever.
Phil, comprit qu'il devenait impérieux de délivrer Claudia.

La fée avait déchiffré une partie du livret. Les pages suivantes étaient codées différemment.
Bientôt la fée se positionna sur une carte du monde, déployée par Philibert, juste sur une cité bien particulière.
Cette cité fut légendaire durant 600 ans.
Et tandis que Philibert en parcourant la Terre vieillissait, le vieil homme dans la grotte rajeunissait.

La cité de Pétra était située au fond d'une gorge. La ville avait été un important centre de commerce caravanier.
Philibert chercherait les inscriptions sur les roches et la fée les déchiffrerait.
Dix lettres de l'alphabet nabatéen sur d'immenses montagnes de pierre.
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Message non lu par Lune »

Voici le décor :wink:
gorge.JPG
gorge.JPG (54.44 Kio) Vu 3683 fois
Petra.JPG
Petra.JPG (36.45 Kio) Vu 3683 fois
roche.JPG
roche.JPG (40.53 Kio) Vu 3683 fois
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pétra1.JPG
pétra1.JPG (111.19 Kio) Vu 3682 fois
petra3.JPG
petra3.JPG (54.13 Kio) Vu 3682 fois
tombeaux.JPG
tombeaux.JPG (124.56 Kio) Vu 3682 fois
Où sont les inscriptions qui délivreront Claudia ??? :lol:
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Message non lu par Lune »

Un petit résumé :mrgreen:

Il était une fois dans un pays lointain un vieil homme qui vivait dans ...

Une grotte creusée dans le flanc d'une falaise, loin des vains bruits de la plaine. Parfois, des voyageurs venaient lui rendre visite ...

Et là quelque chose de magique se produisait : ils communiquaient ! Bien que très solitaire, il redecouvrait dans ces moments là la magie des liens sociétaux, une parole, un geste, un regard.
Un jour de plein été, des voyageurs très particuliers vinrent lui rendre visite ...
Ils étaient 3 voyageurs , ils représentaient le passé le présent et le futur mais le vieil homme ne le savait pas encore comme il ne savait plus ce qu’était le bonheur ni le sens de sa vie ...
Le passé l'observa, le regard plein d'interrogation, et lui demanda quel était son plat préféré...

"Pourquoi me demandes-tu cela ?"
Lui répondit le vieil homme.
"Tu es mon passé, tu connais donc tout de moi, mes joies, mes peines, mes peurs et mes douleurs. Mes amours aussi.
Mon plat préféré est celui que je ne connais pas encore."
Le passé le regarda en souriant et lui repondit : oui bien entendu que je sais tout cela, mais toi il serait bon que tu te souviennes de ce que tu aimais autrefois... tu as oublié ce qu’etait le bonheur, crois tu que ma venu est le fruit du hasard .... alors essai de te souvenir car oui tu as connu ce plat mais tu l’as effacé de ta mémoire reste à te souvenir pourquoi et de quoi.... veux tu voyager dans le temps ?

-Le Bonheur ?
Reprit le vieil homme.
-Pourquoi me parles-tu de quelque chose que tu ne peux m'offrir, prétextant que je l'ai oublié ?
Voyager dans le temps ? Un piége! Ce que tu m'offres là n'est que nostalgie et mélancolie.
Je n'ai rien oublié, je sais où trouver chacun de mes souvenir bien rangé dans ton habit.
Certains sont durs, difficiles, d'autres doux ou tendres mais tous ont une fin et m'aménent à cet instant.
Se tournant alors vers le plus petit et le plus chétif des 3.
-Ne me tentes pas, tu n'est pas venu seul. Le bonheur appartient au présent.

Hum .... pensa le passé... Alors écoute moi, on est ici pour toi tu peux te mettre des barrières depuis tout ce temps mais ce n’est pas toi qui nous apprendras ce qu’est le passé le présent et le futur .... Tu n’as peut être rien oublié mais le passé t’apprends justement à créer ton futur et tant que tu ne l’acceptera pas tu ne pourras ni vivre et aimer le présent ni savourer ton futur .... je resterai ici et le futur te tentera point, tu devras avant tout affronter ton passé puisque justement c’est de lui dont tu as peur .... tu vie en regardant sans cesse dans un rétroviseur c’est pour cela que justement tu ne pourras pas non plus affronter ton futur ... tu vie au présente dis tu ? Regarde ta vie de solitaire dans cette grotte .... tu en as oublié jusqu’a ton nom ... au fait peux tu me le dire ?
[Pendant ce temps présent et futur avaient sortis les jeux de société, les cigares, les bières, même les plaids étaient au rdv, "Je crois qu'on est ici pour un long moment !"] ...

-Ici pour moi? Comme si je ne la savais pas.
Un homme voyant son passé, son présent et son avenir à sa porte sait très bien à quoi s'en tenir. Vous 3 êtes ma vie, ma destiné. Vous êtes ici parce que justement j'ai arrêté de remplir tes poches avec d'inutiles projets.
Il t'est insupportable de voir que depuis que je me suis installé ici, dans cette grotte face à la mer, éloignée de tout, les seules choses que tu reçoives de mon présent sont les instantanées d'une contemplation sans fin détachée de tout.
Un rétroviseur ? Pour y voir quoi ? Un jeune homme débordant d'énergie, parcourant le monde et le mettre au pieds d'une belle ?
Cette énergie n'est plus et les belles sont parties. Tout cela repose au fond de tes poches au coté de mon nom !!
Donc, oui, j'ai tout arrêté. Je contemple le monde, la mer qui monte et descends, les tempêtes et les éclairs déchirant le ciel.
Je regardent ces oiseaux de mers aux ailes tellement grandes qu'ils ne peuvent se poser. Condamnés qu'ils sont à danser sur les vagues, sans fins. Ils sont ma vérité. Mon éternel présent.
Ce qui t’ennuis, c'est ton compagnon aux habits sans poches, occupé à fumer et boire des bières. Il sait qu'il est venu pour rien. Ce n'est pas aujourd'hui qu'il pourra sortir son atout maître. Ma dernière carte.

Sur ce, le vieil homme retourna s'assoir à l'entrée de sa grotte, les jambes dans le vide, regardant les nuages amonceler à l'horizon.

Le passé recula tristement et alla s’asseoir sur le plaid en se servant une bonne bière, il prit sa respiration profondément et dit : « Present c’est à ton tour, peut être arriveras tu à lui ouvrir une brèche qui puisse lui redonner « l’envie d’avoir envie » .... » Le présent se leva et s’avanca Vers le vieil homme ....

Présent : "Tu sens ce doux vent qui caresse ta peau ?"
Lui : "Oh non commence pas avec tes violons !"
Présent : "Ok .. Tu sens ces brindilles qui te piques la plante des pieds ?"
Lui : "Oh oui ces enflures !! Tous les soirs j'ai les pieds irrités à cause d'eux ! Ils ne peuvent pas laisser le sable fin en liberté !"
Présent, avec un grand sourire : "J'aime ta colère <3"
Lui : "Arrêtes tu vas me faire pleurer !"
Présent, les bras vers le ciel : "Tu es vivant !!!! (C'est ma phrase préfère :) ) Tu sais ce que ça veut dire ? Être en vie signifie officiellement être présent, et donc officiellement que tu as un futur ! A moins que tu ne meurs maintenant ce qui est statistiquement presque impossible :) Allé vient par là pour le gros câlin !.

Le vieil homme se tourne et regarde le passé et le futur, il s’avance vers eux et dis au Passé :
-conduis moi où tu veux. si tu as quelque chose à m'apprendre, je ne demande pas mieux que d'en faire mon profit. J’ai envie et besoin de me souvenir .... Après tout si vous êtes là tous les 3 c bien pour une raison ? Mon prénom est ...... est .... mais je l’ai oublié ! Peux tu m’aider ? .

« d’un coup le ciel s’obscurcit... dans le ciel les nuages dansaient ..... et .....

le vieil homme restait immobile, les paupières closes...
Il avait 8 ans, c'était son anniversaire.
"Philibert" disait une voix lointaine, "Philibert" ...

Cette voix raviva immédiatement sa mémoire. C'était Claudia, sa cousine Claudia.
Disparue durant cette partie de cache-cache de son huitième anniversaire.
La propriété avait été fouillé de fond en comble, les jardins, les grottes des falaises de calcaires.
Rien, aucunes traces, Philibert était le dernier à l'avoir entendu.

Où pouvait bien être Claudia ?
Quelques jours plus tard, Philibert décida de partir à sa recherche, avec l'aide de son ami Tom.
Dans le jardin, Tom regardait son reflet dans les chromes d'une automobile. La déformation de son corps étiré l'amusait beaucoup.
En réalité, Tom était plutôt petit, avait une grosse tête et de grandes oreilles. Mais il se sentait néanmoins royal, car on disait de lui qu'il était le sosie du compagnon de la Reine d'Angleterre.
Tom.jpg
Perdu dans ses pensées, Tom sursauta lorsque Philibert s'écria "Viens vite, nous devons retrouver Claudia".

Dans le ciel, d'autres nuages s'étaient formés en rondes fantastiques. Le passé avait installé le vieil homme sur le plaid. Il semblait dormir. Pourtant les images perdues de son enfance valsaient devant ses yeux.

Philibert ne s'inquiétait pas vraiment pour Claudia. Il l'avait vu à son anniversaire, lorsqu'elle l'avait appelé, remplir un sac de gâteaux secs, de barres chocolatées et autres gourmandises. Et ce n'était pas la première fois que Claudia disparaissait de l'orphelinat.
Philibert s'échappa dans la nuit, une nuit de Pleine Lune, avec Tom. Arrivés aux pieds d'une grande falaise, Tom se précipita sous un buisson et disparu. Philibert rampant à son tour sous les feuillages se retrouva dans une immense galerie.
"Tom, retourne vite chez toi maintenant, je ne pourrai pas te nourrir et tu es la joie de tous les enfants. Claudia doit se cacher ici puisque tu as reniflé son odeur. Au fond de ce couloir là peut-être, ou de celui-ci ou de cet autre encore..."
Dans ce dédale, se retrouveront-ils ou vivront-ils côte à côte sans le savoir, soupira Tom sur le chemin du retour...

Le vieil homme remuait suait .... le Passé posa sa main sur le front du vieil homme et lui souffla « tu y est presque... continu Philli..... »

Tom arriva devant l’orphelina, devrait-il donner l’alerte ou attendre sagenment dans sa niche .... pensif il se dirigea vers celle ci...
Pendant ce temps Phillibert continuait à ramper dans la galerie, il lui semblait entendre du bruit de tout petits bruits :

- Claudia ? Claudia es tu là ?cria t’il .... mais seul son écho lui repondit »
Il s’en voulait d’avoir organiser cette partie de cache cache ! C’etait sa faute si Claudia avait disparu ! Il se mit à pleurer quand soudain ....

... sa tête se retrouva dans le vide. En fait, après avoir rampé dans un des étroits couloirs de la galerie, Philibert se retrouvait dans une nouvelle grotte, mais un peu plus basse. Il dû faire beaucoup d'efforts pour sortir du passage sans tomber en avant, et pour atterrir en douceur près d'une roche.
Sa torche avait roulé à terre et éclairait un morceau de papier griffonné.
A l'orphelinat tous commençaient à s'inquiéter de la disparition de Philibert. Personne n'avait vu le jeune garçon au matin et il était bientôt l'heure du déjeuner. On avait découvert Tom dans sa niche, dans un état épouvantable ! Il faut dire que sur le chemin du retour, Tom avait pataugé dans des flaques de boue et s'était roulé sur quelques carcasses malodorantes.
A l'instant où Tom se retrouvait dans un bac d'eau moussante, Philibert dépliait soigneusement le papier griffonné ...

Il avança sa torche pour mieux pouvoir lire , le papier avait les couleurs de l’automne étrange .... il y reconnu l’écriture de sa cousine c’etait une énigme
« On met mon premier devant "belote !", pour exprimer une seconde fois
On creuse pour faire mon deuxième
Mon troisième est le son de la lettre "V"
Mon quatrième fait environ 30 jours
Mon cinquième gratte la tête
Mon sixième est le son de la lettre "R"
Mon septième tire-bouchonne le derrière du cochon
Si mon huitième est de mains alors il est de vilains
On puise de l'eau au fond de mon neuvième
Mon dixième est le bruit du serpent
Mon onzième est un préfixe signifiant : "faire à nouveau"
On adresse mon douzième à la nouvelle année
Les oiseaux pondent leurs oeufs dans mon treizième
Mon quatorzième est un préfixe signifiant : "faire à nouveau"

Et j'ignore totalement ce que peut être mon tout. Claudia »

Phillibert se mit à réfléchir des heures ... « pourquoi me faire cela Claudia ! » cria t’il en hoquetant ...
des heures après l’aube enfin se levait et on entendit « HOURRA J’AI TROUVÉ » l’enigme était «Retrouve moi pour que je puisse revenir » hummmm il tourna la feuille dans tous les sens et y vit écris en tout petits caractère « jeu du cache cache » .... Mais c’est quoi ce délire ! Que c’était il passait lors de ce jeu de cache cache !!! Il se souvint qu’il avait proposé à ses amis de jouer et au même moment un éclair avait éclaté dans le ciel malgré le soleil et cela les avaient tous bien fait rire .... Puis pendant le jeu Claudia avait insisté pour aller dans la forêt et pour ne pas montrer qu’il avait peur il avait abdiqué, il trouvait que sa cousine avait un drôle de regard comme si .. elle était possédée ... d’un coup Phillibert avait des frissons ... Phillibert avait des cheveux noirs et des yeux vert . Mais pas vert clair comme le serait le un beau pré fleuri au printemps mais plutôt vert foncé comme le serait une mer en colère. Ça faisait 2 jours bientôt qu’il était dans les mêmes vêtements et il commençait à ne plus supporter cela. Il aurait voulu que sa nature curieuse se sépare de lui le jour où sa cousine s’était perdue... Il sortit de la grotte non sans mal ... comment délivrer sa cousine Claudia ? .... Il prit la direction de l’orphelinat triste ... Tout à coup il crut voir quelqu’un Il y avait une forme humaine à une dizaine de mètres de lui. Il se mit à courir vers celle-ci.
« S’il vous plaît s’il vous plaît cria t’il » Il arriva ainsi près d’une jeune femme. Elle était en train de courir et regardait à plusieurs reprises derrière elle. Il lui dit, essoufflé : - " Attendez ! " Mais elle ne s’arrêtait pas. Il cessa sa poursuite, se plia en deux et s’agenouilla pour reprendre son souffle. Il reprit sa poursuite et mit la main sur l’épaule de la jeune femme . Elle se retourna,
- Attendez... ", répéta-t-il.
Elle était habillée étrangement, ses vêtements étaient de La couleur des arbres , ses cheveux couleurs de feuilles automnales ses yeux d’un bleu perçant ...
« Excusez moi ma... madame, sauriez vous où se trouve la sorcière de la forêt ou auriez vous aperçu une fille , ma cousine Claudia disparu ? » tout en lui parlant il lui montra le papier griffonné...
« Mais que fais-tu là ? Tu ne peux pas rester ici ! dit l’etrange dame avec un tremblement de peur dans la voix. Tu ne devrais pas t’aventurer dans la forêt ! ".
« Je veux juste retrouver ma cousine s’il vous plait ! » pleura t’il ...
« Je ne peux rien te dire ! Tiens, prends ça ! ". Prends-le ! Je dois te laisser, lis-le ! Je ne peux rien te dire de plus ! ". Puis elle repartit en courant, tout en lui en criant :
-" Je ne peux rien te dire de plus ! »

Philibert la regarda s’enfuir, elle lui avait remit un livre tout vert, le titre était indéchiffrable .... il l’ouvrit et se mit à essayer de le lire quand il s’endormit....il fut réveillé par le son d’une voix, un chant. La voix était douce et agréable, mais il ne comprenait pas cette langue. il ouvrit les yeux et ....

s'aperçut qu'il était devant un arbre. Un arbre majestueux, au feuillage très sombre. Une branche effleurait son visage. Derrière l'arbre tout un bois murmurait, semblait vouloir bercer l'enfant.
A présent serein, Philibert se remémorait les évènements. A l'orphelinat, lors de son anniversaire, Claudia l'avait appelé, pour lui montrer qu'elle mettait des provisions dans son sac. Puis elle avait voulu jouer à cache-cache dans la forêt où elle était devenue étrange et avait disparu.
Il avait d'abord pensé que Claudia avait fait une nouvelle fugue et que Tom allait la retrouver.
Mais à présent, l'énigme du papier griffonné retrouvé dans la grotte ressemblait plus à un appel au secours.
Et puis, il y avait cette légende d'une sorcière dans la forêt, cette femme rencontrée en chemin, ce livre vert indéchiffrable, cette voix mystérieuse ... Philibert se redressa soudain, justement, le chant, la voix douce, la voix mystérieuse s'était rapprochée ...

Figé sur place, Philibert écoutait. Dans un léger bourdonnement, quelque chose s'était posé sur son épaule.
Devant lui, la forêt s'animait, laissant apercevoir entre les branches une lueur étincelante.
Philibert pencha doucement sa tête sur le côté. Une fée était là, contre son cou.
Et entre les branches à présent écartelées, brillait un arbre d'or.

Phil, sentait maintenant, ces larmes coulées le long de ses joues, longeant sa pommette et heurtant sa barbe.
Cette émotion si soudaine, le ramena au présent! Ebeté, il regarda autour de lui.
La grotte semblait étrangement chaleureuse, et le plaid plus coloré. Les trois hommes étaient toujours là.
-Alors, phil, s'exclama Le présent ! es-tu bien certain de connaitre si bien les recoins de ta vie ?
...Phil, hocha la tête, le tintement de la voix de claudia résonnait encore à ces oreilles. Tom, claudia, comment avait-il oublié ?
Le présent sorti une mixture et le mis a chauffé a feu doux ....il y jeta une poignée d'herbes fraiches et
regarda Phil avec bienveillance !
Le passé, saisi les gobelets et les dressa sur le plaid !
Il s'assit tranquillement devant phil et lui dit doucement,
Phil, n'avais-tu pas une quête et quelques énigmes a découvrir ?
l'odeur emplissait maintenant l'espace . Le futur jusque là effacé, fit le service et faisant un signe de la tête comme quoi... il était temps de boire ....

Tout en buvant et dégustant son repas, le vieil homme réfléchissait.
Tout à coup il se précipita au fond de la grotte. "C'était bien celle qu'il avait visitée enfant, et qu'il habitait maintenant" se dit-il.
Il souleva la roche d'autrefois. Un papier griffonné et un livre vert étaient là. :shock:
La mixture avalée commençait à faire son effet. A nouveau le ciel s'obscurcit. Un éclair le traversa.

Bouche bée devant l'arbre d'or, Philibert distinguait nettement sur le tronc, le reflet du visage de Claudia .....

Il parcouru son visage dans le détails ...Ses cheveux en cascade aux épaules, son sourire, son air taquin.
Un bref instant, il eu la sensation d'un mouvement furtif ! Attentif, il se concentra sur l'image se plongeant dans le regard de Claudia.
....un tressaut jaillit du coin de la paupière ! c'était sur, il l'avait bien vu, un clin d'oeil c'était bel et bien échappé du reflet, aussi fugace, soit-il !
- Claudia souffla-t-il, tu m'entends ?
la petite fée, lui glissa a l'oreille
- elle ne peut pas te répondre, Phil ...pas encore !
Hagard, il posa le regard sur la fée...
Manifestement, aussi étrange que cela puisse paraitre, elle aussi était bien réelle.
la fée était en vole stationnaire, elle avait quittée son épaule et se plaçait maintenant face a lui, pas plus grande qu'une queue de cerise !

Elle regardait Philibert avec toute la tendresse du monde.
La forêt plus dense, plus obscure et silencieuse, semblait se refermer.
Un arbre grandiose murmura.... "Ecoute ce que dit le vieux chêne ...

D'une branche, le vieux chêne majestueux au feuillage sombre caressait la joue de Philibert.
"Tu devras faire le tour de la Terre, pour trouver les mots du livre vert, parmi les écritures anciennes. La femme que tu as vu a refusé d'aider ta cousine. La grotte t'abritera à ton retour et si tu as les codes, Claudia échappera au sort de la sorcière.
"Mais je ne suis qu'un enfant" s'écria Philibert.
En prononçant ces paroles, à cet instant même, la forêt se miniaturisa. Le petit garçon fut propulsé dans les airs tourbillonnants où le temps s'accélérait.
Sur la Terre, un jeune homme débordant d'énergie parcourait le monde, une fée sur son épaule...

L'énigme du livre vert de la sorcière à bosses :Sortilège - Hihiii trouve le mot magique "délivrance"


La fée elle-même ne lui avait-elle pas glissé la réponse ?
Cette vie passée a observer le ressac des vagues, le vol planant des mouettes.... Cette danse perpétuelle ne l'avait-elle pas comme avalé. Et si c'était cela même qui l'avait empêché de se souvenir ? Il sentis une envie naitre au fond de son coeur. L'envie d'accomplir ce qu'il n'avait pas fini, l'envie de croire a tout ses rêves d'enfant. La partie de cache-cache était en suspend, et elle n'attendait que lui pour s'achever.
Phil, comprit qu'il devenait impérieux de délivrer Claudia.

La fée avait déchiffré une partie du livret. Les pages suivantes étaient codées différemment.
Bientôt la fée se positionna sur une carte du monde, déployée par Philibert, juste sur une cité bien particulière.
Cette cité fut légendaire durant 600 ans.
Et tandis que Philibert en parcourant la Terre vieillissait, le vieil homme dans la grotte rajeunissait.

"Dans la cité de Petra au milieu du désert de Jordanie sur une montagne de pierre tu trouveras le mot " Délivrance"...

La cité de Pétra était située au fond d'une gorge. La ville avait été un important centre de commerce caravanier.
Philibert chercherait les inscriptions sur les roches et la fée les déchiffrerait.
Dix lettres de l'alphabet nabatéen sur d'immenses montagnes de pierre.
http://surlalune.e-monsite.com La connaissance permet de voyager dans l'espace et le temps. Plus on sait, plus on peut voyager loin.
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maglight
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Message non lu par maglight »

Il était une fois dans un pays lointain un vieil homme qui vivait dans ...

Une grotte creusée dans le flanc d'une falaise, loin des vains bruits de la plaine. Parfois, des voyageurs venaient lui rendre visite ...

Et là quelque chose de magique se produisait : ils communiquaient ! Bien que très solitaire, il redecouvrait dans ces moments là la magie des liens sociétaux, une parole, un geste, un regard.
Un jour de plein été, des voyageurs très particuliers vinrent lui rendre visite ...
Ils étaient 3 voyageurs , ils représentaient le passé le présent et le futur mais le vieil homme ne le savait pas encore comme il ne savait plus ce qu’était le bonheur ni le sens de sa vie ...
Le passé l'observa, le regard plein d'interrogation, et lui demanda quel était son plat préféré...

"Pourquoi me demandes-tu cela ?"
Lui répondit le vieil homme.
"Tu es mon passé, tu connais donc tout de moi, mes joies, mes peines, mes peurs et mes douleurs. Mes amours aussi.
Mon plat préféré est celui que je ne connais pas encore."
Le passé le regarda en souriant et lui repondit : oui bien entendu que je sais tout cela, mais toi il serait bon que tu te souviennes de ce que tu aimais autrefois... tu as oublié ce qu’etait le bonheur, crois tu que ma venu est le fruit du hasard .... alors essai de te souvenir car oui tu as connu ce plat mais tu l’as effacé de ta mémoire reste à te souvenir pourquoi et de quoi.... veux tu voyager dans le temps ?

-Le Bonheur ?
Reprit le vieil homme.
-Pourquoi me parles-tu de quelque chose que tu ne peux m'offrir, prétextant que je l'ai oublié ?
Voyager dans le temps ? Un piége! Ce que tu m'offres là n'est que nostalgie et mélancolie.
Je n'ai rien oublié, je sais où trouver chacun de mes souvenir bien rangé dans ton habit.
Certains sont durs, difficiles, d'autres doux ou tendres mais tous ont une fin et m'aménent à cet instant.
Se tournant alors vers le plus petit et le plus chétif des 3.
-Ne me tentes pas, tu n'est pas venu seul. Le bonheur appartient au présent.

Hum .... pensa le passé... Alors écoute moi, on est ici pour toi tu peux te mettre des barrières depuis tout ce temps mais ce n’est pas toi qui nous apprendras ce qu’est le passé le présent et le futur .... Tu n’as peut être rien oublié mais le passé t’apprends justement à créer ton futur et tant que tu ne l’acceptera pas tu ne pourras ni vivre et aimer le présent ni savourer ton futur .... je resterai ici et le futur te tentera point, tu devras avant tout affronter ton passé puisque justement c’est de lui dont tu as peur .... tu vie en regardant sans cesse dans un rétroviseur c’est pour cela que justement tu ne pourras pas non plus affronter ton futur ... tu vie au présente dis tu ? Regarde ta vie de solitaire dans cette grotte .... tu en as oublié jusqu’a ton nom ... au fait peux tu me le dire ?
[Pendant ce temps présent et futur avaient sortis les jeux de société, les cigares, les bières, même les plaids étaient au rdv, "Je crois qu'on est ici pour un long moment !"] ...

-Ici pour moi? Comme si je ne la savais pas.
Un homme voyant son passé, son présent et son avenir à sa porte sait très bien à quoi s'en tenir. Vous 3 êtes ma vie, ma destiné. Vous êtes ici parce que justement j'ai arrêté de remplir tes poches avec d'inutiles projets.
Il t'est insupportable de voir que depuis que je me suis installé ici, dans cette grotte face à la mer, éloignée de tout, les seules choses que tu reçoives de mon présent sont les instantanées d'une contemplation sans fin détachée de tout.
Un rétroviseur ? Pour y voir quoi ? Un jeune homme débordant d'énergie, parcourant le monde et le mettre au pieds d'une belle ?
Cette énergie n'est plus et les belles sont parties. Tout cela repose au fond de tes poches au coté de mon nom !!
Donc, oui, j'ai tout arrêté. Je contemple le monde, la mer qui monte et descends, les tempêtes et les éclairs déchirant le ciel.
Je regardent ces oiseaux de mers aux ailes tellement grandes qu'ils ne peuvent se poser. Condamnés qu'ils sont à danser sur les vagues, sans fins. Ils sont ma vérité. Mon éternel présent.
Ce qui t’ennuis, c'est ton compagnon aux habits sans poches, occupé à fumer et boire des bières. Il sait qu'il est venu pour rien. Ce n'est pas aujourd'hui qu'il pourra sortir son atout maître. Ma dernière carte.

Sur ce, le vieil homme retourna s'assoir à l'entrée de sa grotte, les jambes dans le vide, regardant les nuages amonceler à l'horizon.

Le passé recula tristement et alla s’asseoir sur le plaid en se servant une bonne bière, il prit sa respiration profondément et dit : « Present c’est à ton tour, peut être arriveras tu à lui ouvrir une brèche qui puisse lui redonner « l’envie d’avoir envie » .... » Le présent se leva et s’avanca Vers le vieil homme ....

Présent : "Tu sens ce doux vent qui caresse ta peau ?"
Lui : "Oh non commence pas avec tes violons !"
Présent : "Ok .. Tu sens ces brindilles qui te piques la plante des pieds ?"
Lui : "Oh oui ces enflures !! Tous les soirs j'ai les pieds irrités à cause d'eux ! Ils ne peuvent pas laisser le sable fin en liberté !"
Présent, avec un grand sourire : "J'aime ta colère <3"
Lui : "Arrêtes tu vas me faire pleurer !"
Présent, les bras vers le ciel : "Tu es vivant !!!! (C'est ma phrase préfère :) ) Tu sais ce que ça veut dire ? Être en vie signifie officiellement être présent, et donc officiellement que tu as un futur ! A moins que tu ne meurs maintenant ce qui est statistiquement presque impossible :) Allé vient par là pour le gros câlin !.

Le vieil homme se tourne et regarde le passé et le futur, il s’avance vers eux et dis au Passé :
-conduis moi où tu veux. si tu as quelque chose à m'apprendre, je ne demande pas mieux que d'en faire mon profit. J’ai envie et besoin de me souvenir .... Après tout si vous êtes là tous les 3 c bien pour une raison ? Mon prénom est ...... est .... mais je l’ai oublié ! Peux tu m’aider ? .

« d’un coup le ciel s’obscurcit... dans le ciel les nuages dansaient ..... et .....

le vieil homme restait immobile, les paupières closes...
Il avait 8 ans, c'était son anniversaire.
"Philibert" disait une voix lointaine, "Philibert" ...

Cette voix raviva immédiatement sa mémoire. C'était Claudia, sa cousine Claudia.
Disparue durant cette partie de cache-cache de son huitième anniversaire.
La propriété avait été fouillé de fond en comble, les jardins, les grottes des falaises de calcaires.
Rien, aucunes traces, Philibert était le dernier à l'avoir entendu.

Où pouvait bien être Claudia ?
Quelques jours plus tard, Philibert décida de partir à sa recherche, avec l'aide de son ami Tom.
Dans le jardin, Tom regardait son reflet dans les chromes d'une automobile. La déformation de son corps étiré l'amusait beaucoup.
En réalité, Tom était plutôt petit, avait une grosse tête et de grandes oreilles. Mais il se sentait néanmoins royal, car on disait de lui qu'il était le sosie du compagnon de la Reine d'Angleterre.
Tom.jpg
Perdu dans ses pensées, Tom sursauta lorsque Philibert s'écria "Viens vite, nous devons retrouver Claudia".

Dans le ciel, d'autres nuages s'étaient formés en rondes fantastiques. Le passé avait installé le vieil homme sur le plaid. Il semblait dormir. Pourtant les images perdues de son enfance valsaient devant ses yeux.

Philibert ne s'inquiétait pas vraiment pour Claudia. Il l'avait vu à son anniversaire, lorsqu'elle l'avait appelé, remplir un sac de gâteaux secs, de barres chocolatées et autres gourmandises. Et ce n'était pas la première fois que Claudia disparaissait de l'orphelinat.
Philibert s'échappa dans la nuit, une nuit de Pleine Lune, avec Tom. Arrivés aux pieds d'une grande falaise, Tom se précipita sous un buisson et disparu. Philibert rampant à son tour sous les feuillages se retrouva dans une immense galerie.
"Tom, retourne vite chez toi maintenant, je ne pourrai pas te nourrir et tu es la joie de tous les enfants. Claudia doit se cacher ici puisque tu as reniflé son odeur. Au fond de ce couloir là peut-être, ou de celui-ci ou de cet autre encore..."
Dans ce dédale, se retrouveront-ils ou vivront-ils côte à côte sans le savoir, soupira Tom sur le chemin du retour...

Le vieil homme remuait suait .... le Passé posa sa main sur le front du vieil homme et lui souffla « tu y est presque... continu Philli..... »

Tom arriva devant l’orphelina, devrait-il donner l’alerte ou attendre sagenment dans sa niche .... pensif il se dirigea vers celle ci...
Pendant ce temps Phillibert continuait à ramper dans la galerie, il lui semblait entendre du bruit de tout petits bruits :

- Claudia ? Claudia es tu là ?cria t’il .... mais seul son écho lui repondit »
Il s’en voulait d’avoir organiser cette partie de cache cache ! C’etait sa faute si Claudia avait disparu ! Il se mit à pleurer quand soudain ....

... sa tête se retrouva dans le vide. En fait, après avoir rampé dans un des étroits couloirs de la galerie, Philibert se retrouvait dans une nouvelle grotte, mais un peu plus basse. Il dû faire beaucoup d'efforts pour sortir du passage sans tomber en avant, et pour atterrir en douceur près d'une roche.
Sa torche avait roulé à terre et éclairait un morceau de papier griffonné.
A l'orphelinat tous commençaient à s'inquiéter de la disparition de Philibert. Personne n'avait vu le jeune garçon au matin et il était bientôt l'heure du déjeuner. On avait découvert Tom dans sa niche, dans un état épouvantable ! Il faut dire que sur le chemin du retour, Tom avait pataugé dans des flaques de boue et s'était roulé sur quelques carcasses malodorantes.
A l'instant où Tom se retrouvait dans un bac d'eau moussante, Philibert dépliait soigneusement le papier griffonné ...

Il avança sa torche pour mieux pouvoir lire , le papier avait les couleurs de l’automne étrange .... il y reconnu l’écriture de sa cousine c’etait une énigme
« On met mon premier devant "belote !", pour exprimer une seconde fois
On creuse pour faire mon deuxième
Mon troisième est le son de la lettre "V"
Mon quatrième fait environ 30 jours
Mon cinquième gratte la tête
Mon sixième est le son de la lettre "R"
Mon septième tire-bouchonne le derrière du cochon
Si mon huitième est de mains alors il est de vilains
On puise de l'eau au fond de mon neuvième
Mon dixième est le bruit du serpent
Mon onzième est un préfixe signifiant : "faire à nouveau"
On adresse mon douzième à la nouvelle année
Les oiseaux pondent leurs oeufs dans mon treizième
Mon quatorzième est un préfixe signifiant : "faire à nouveau"

Et j'ignore totalement ce que peut être mon tout. Claudia »

Phillibert se mit à réfléchir des heures ... « pourquoi me faire cela Claudia ! » cria t’il en hoquetant ...
des heures après l’aube enfin se levait et on entendit « HOURRA J’AI TROUVÉ » l’enigme était «Retrouve moi pour que je puisse revenir » hummmm il tourna la feuille dans tous les sens et y vit écris en tout petits caractère « jeu du cache cache » .... Mais c’est quoi ce délire ! Que c’était il passait lors de ce jeu de cache cache !!! Il se souvint qu’il avait proposé à ses amis de jouer et au même moment un éclair avait éclaté dans le ciel malgré le soleil et cela les avaient tous bien fait rire .... Puis pendant le jeu Claudia avait insisté pour aller dans la forêt et pour ne pas montrer qu’il avait peur il avait abdiqué, il trouvait que sa cousine avait un drôle de regard comme si .. elle était possédée ... d’un coup Phillibert avait des frissons ... Phillibert avait des cheveux noirs et des yeux vert . Mais pas vert clair comme le serait le un beau pré fleuri au printemps mais plutôt vert foncé comme le serait une mer en colère. Ça faisait 2 jours bientôt qu’il était dans les mêmes vêtements et il commençait à ne plus supporter cela. Il aurait voulu que sa nature curieuse se sépare de lui le jour où sa cousine s’était perdue... Il sortit de la grotte non sans mal ... comment délivrer sa cousine Claudia ? .... Il prit la direction de l’orphelinat triste ... Tout à coup il crut voir quelqu’un Il y avait une forme humaine à une dizaine de mètres de lui. Il se mit à courir vers celle-ci.
« S’il vous plaît s’il vous plaît cria t’il » Il arriva ainsi près d’une jeune femme. Elle était en train de courir et regardait à plusieurs reprises derrière elle. Il lui dit, essoufflé : - " Attendez ! " Mais elle ne s’arrêtait pas. Il cessa sa poursuite, se plia en deux et s’agenouilla pour reprendre son souffle. Il reprit sa poursuite et mit la main sur l’épaule de la jeune femme . Elle se retourna,
- Attendez... ", répéta-t-il.
Elle était habillée étrangement, ses vêtements étaient de La couleur des arbres , ses cheveux couleurs de feuilles automnales ses yeux d’un bleu perçant ...
« Excusez moi ma... madame, sauriez vous où se trouve la sorcière de la forêt ou auriez vous aperçu une fille , ma cousine Claudia disparu ? » tout en lui parlant il lui montra le papier griffonné...
« Mais que fais-tu là ? Tu ne peux pas rester ici ! dit l’etrange dame avec un tremblement de peur dans la voix. Tu ne devrais pas t’aventurer dans la forêt ! ".
« Je veux juste retrouver ma cousine s’il vous plait ! » pleura t’il ...
« Je ne peux rien te dire ! Tiens, prends ça ! ". Prends-le ! Je dois te laisser, lis-le ! Je ne peux rien te dire de plus ! ". Puis elle repartit en courant, tout en lui en criant :
-" Je ne peux rien te dire de plus ! »

Philibert la regarda s’enfuir, elle lui avait remit un livre tout vert, le titre était indéchiffrable .... il l’ouvrit et se mit à essayer de le lire quand il s’endormit....il fut réveillé par le son d’une voix, un chant. La voix était douce et agréable, mais il ne comprenait pas cette langue. il ouvrit les yeux et ....

s'aperçut qu'il était devant un arbre. Un arbre majestueux, au feuillage très sombre. Une branche effleurait son visage. Derrière l'arbre tout un bois murmurait, semblait vouloir bercer l'enfant.
A présent serein, Philibert se remémorait les évènements. A l'orphelinat, lors de son anniversaire, Claudia l'avait appelé, pour lui montrer qu'elle mettait des provisions dans son sac. Puis elle avait voulu jouer à cache-cache dans la forêt où elle était devenue étrange et avait disparu.
Il avait d'abord pensé que Claudia avait fait une nouvelle fugue et que Tom allait la retrouver.
Mais à présent, l'énigme du papier griffonné retrouvé dans la grotte ressemblait plus à un appel au secours.
Et puis, il y avait cette légende d'une sorcière dans la forêt, cette femme rencontrée en chemin, ce livre vert indéchiffrable, cette voix mystérieuse ... Philibert se redressa soudain, justement, le chant, la voix douce, la voix mystérieuse s'était rapprochée ...

Figé sur place, Philibert écoutait. Dans un léger bourdonnement, quelque chose s'était posé sur son épaule.
Devant lui, la forêt s'animait, laissant apercevoir entre les branches une lueur étincelante.
Philibert pencha doucement sa tête sur le côté. Une fée était là, contre son cou.
Et entre les branches à présent écartelées, brillait un arbre d'or.

Phil, sentait maintenant, ces larmes coulées le long de ses joues, longeant sa pommette et heurtant sa barbe.
Cette émotion si soudaine, le ramena au présent! Ebeté, il regarda autour de lui.
La grotte semblait étrangement chaleureuse, et le plaid plus coloré. Les trois hommes étaient toujours là.
-Alors, phil, s'exclama Le présent ! es-tu bien certain de connaitre si bien les recoins de ta vie ?
...Phil, hocha la tête, le tintement de la voix de claudia résonnait encore à ces oreilles. Tom, claudia, comment avait-il oublié ?
Le présent sorti une mixture et le mis a chauffé a feu doux ....il y jeta une poignée d'herbes fraiches et
regarda Phil avec bienveillance !
Le passé, saisi les gobelets et les dressa sur le plaid !
Il s'assit tranquillement devant phil et lui dit doucement,
Phil, n'avais-tu pas une quête et quelques énigmes a découvrir ?
l'odeur emplissait maintenant l'espace . Le futur jusque là effacé, fit le service et faisant un signe de la tête comme quoi... il était temps de boire ....

Tout en buvant et dégustant son repas, le vieil homme réfléchissait.
Tout à coup il se précipita au fond de la grotte. "C'était bien celle qu'il avait visitée enfant, et qu'il habitait maintenant" se dit-il.
Il souleva la roche d'autrefois. Un papier griffonné et un livre vert étaient là. :shock:
La mixture avalée commençait à faire son effet. A nouveau le ciel s'obscurcit. Un éclair le traversa.

Bouche bée devant l'arbre d'or, Philibert distinguait nettement sur le tronc, le reflet du visage de Claudia .....

Il parcouru son visage dans le détails ...Ses cheveux en cascade aux épaules, son sourire, son air taquin.
Un bref instant, il eu la sensation d'un mouvement furtif ! Attentif, il se concentra sur l'image se plongeant dans le regard de Claudia.
....un tressaut jaillit du coin de la paupière ! c'était sur, il l'avait bien vu, un clin d'oeil c'était bel et bien échappé du reflet, aussi fugace, soit-il !
- Claudia souffla-t-il, tu m'entends ?
la petite fée, lui glissa a l'oreille
- elle ne peut pas te répondre, Phil ...pas encore !
Hagard, il posa le regard sur la fée...
Manifestement, aussi étrange que cela puisse paraitre, elle aussi était bien réelle.
la fée était en vole stationnaire, elle avait quittée son épaule et se plaçait maintenant face a lui, pas plus grande qu'une queue de cerise !

Elle regardait Philibert avec toute la tendresse du monde.
La forêt plus dense, plus obscure et silencieuse, semblait se refermer.
Un arbre grandiose murmura.... "Ecoute ce que dit le vieux chêne ...

D'une branche, le vieux chêne majestueux au feuillage sombre caressait la joue de Philibert.
"Tu devras faire le tour de la Terre, pour trouver les mots du livre vert, parmi les écritures anciennes. La femme que tu as vu a refusé d'aider ta cousine. La grotte t'abritera à ton retour et si tu as les codes, Claudia échappera au sort de la sorcière.
"Mais je ne suis qu'un enfant" s'écria Philibert.
En prononçant ces paroles, à cet instant même, la forêt se miniaturisa. Le petit garçon fut propulsé dans les airs tourbillonnants où le temps s'accélérait.
Sur la Terre, un jeune homme débordant d'énergie parcourait le monde, une fée sur son épaule...

L'énigme du livre vert de la sorcière à bosses :Sortilège - Hihiii trouve le mot magique "délivrance"


La fée elle-même ne lui avait-elle pas glissé la réponse ?
Cette vie passée a observer le ressac des vagues, le vol planant des mouettes.... Cette danse perpétuelle ne l'avait-elle pas comme avalé. Et si c'était cela même qui l'avait empêché de se souvenir ? Il sentis une envie naitre au fond de son coeur. L'envie d'accomplir ce qu'il n'avait pas fini, l'envie de croire a tout ses rêves d'enfant. La partie de cache-cache était en suspend, et elle n'attendait que lui pour s'achever.
Phil, comprit qu'il devenait impérieux de délivrer Claudia.

La fée avait déchiffré une partie du livret. Les pages suivantes étaient codées différemment.
Bientôt la fée se positionna sur une carte du monde, déployée par Philibert, juste sur une cité bien particulière.
Cette cité fut légendaire durant 600 ans.
Et tandis que Philibert en parcourant la Terre vieillissait, le vieil homme dans la grotte rajeunissait.

"Dans la cité de Petra au milieu du désert de Jordanie sur une montagne de pierre tu trouveras le mot " Délivrance"...

La cité de Pétra était située au fond d'une gorge. La ville avait été un important centre de commerce caravanier.
Philibert chercherait les inscriptions sur les roches et la fée les déchiffrerait.
Dix lettres de l'alphabet nabatéen sur d'immenses montagnes de pierre.


Phil, plongea son regard sur la carte. Il suivit du doigt les contours du continent Africain, longeant la mediterannée, traversant la grande Egypte jusqu'au plateau du Sinaî, qui s'ouvre sur l'orient .
Il poursuivi son geste vers la terre de judée, et posa son doigt sur la cité antique de Petra.
Un souffle dans l'air, arracha quelques feuilles aux arbres alentours qui formèrent rapidement un tourbillon.
Phil, sombra d'une fatigue tenace, soulevé du sol il se senti comme aspiré par la carte.
Il ouvrit les yeux. A quelques centaines de mètres, le temple Nabatéen n'était plus très loin.
Les falaises de part et d'autre, semblaient veiller sur une vallée profonde.
La fée était toujours sur son épaule. Elle lui sourit l'encourageant a poursuivre.
Il s'engouffra dans le goulet resserré, mesurant le désert derrière lui.
Seul, le roulement des pierres, sous ses pas se heurtait au silence. Bientôt, le goulet sembla moins étouffant et au loin la citée antique se dégagea devant son regard. Somptueux, le temple offrait une beauté rare, empesée de l'héritage des anciens....Une de ces beauté qui vous submerge le coeur.
Il balaya l'espace, ému et son regard, s'arrêta sur les chapiteaux, trônant sur une série de colonnade, comme autant de porte d'accès aux secrets de Pétra.
Une dizaine de chapitaux en tout, et a y regarder de plus prêt, il y avait bien des inscriptions sculptées sur chacune d'entre eux !
La recherche, allait pouvoir commencer ...
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Lune
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Il était une fois dans un pays lointain un vieil homme qui vivait dans ...

Une grotte creusée dans le flanc d'une falaise, loin des vains bruits de la plaine. Parfois, des voyageurs venaient lui rendre visite ...

Et là quelque chose de magique se produisait : ils communiquaient ! Bien que très solitaire, il redecouvrait dans ces moments là la magie des liens sociétaux, une parole, un geste, un regard.
Un jour de plein été, des voyageurs très particuliers vinrent lui rendre visite ...
Ils étaient 3 voyageurs , ils représentaient le passé le présent et le futur mais le vieil homme ne le savait pas encore comme il ne savait plus ce qu’était le bonheur ni le sens de sa vie ...
Le passé l'observa, le regard plein d'interrogation, et lui demanda quel était son plat préféré...

"Pourquoi me demandes-tu cela ?"
Lui répondit le vieil homme.
"Tu es mon passé, tu connais donc tout de moi, mes joies, mes peines, mes peurs et mes douleurs. Mes amours aussi.
Mon plat préféré est celui que je ne connais pas encore."
Le passé le regarda en souriant et lui repondit : oui bien entendu que je sais tout cela, mais toi il serait bon que tu te souviennes de ce que tu aimais autrefois... tu as oublié ce qu’etait le bonheur, crois tu que ma venu est le fruit du hasard .... alors essai de te souvenir car oui tu as connu ce plat mais tu l’as effacé de ta mémoire reste à te souvenir pourquoi et de quoi.... veux tu voyager dans le temps ?

-Le Bonheur ?
Reprit le vieil homme.
-Pourquoi me parles-tu de quelque chose que tu ne peux m'offrir, prétextant que je l'ai oublié ?
Voyager dans le temps ? Un piége! Ce que tu m'offres là n'est que nostalgie et mélancolie.
Je n'ai rien oublié, je sais où trouver chacun de mes souvenir bien rangé dans ton habit.
Certains sont durs, difficiles, d'autres doux ou tendres mais tous ont une fin et m'aménent à cet instant.
Se tournant alors vers le plus petit et le plus chétif des 3.
-Ne me tentes pas, tu n'est pas venu seul. Le bonheur appartient au présent.

Hum .... pensa le passé... Alors écoute moi, on est ici pour toi tu peux te mettre des barrières depuis tout ce temps mais ce n’est pas toi qui nous apprendras ce qu’est le passé le présent et le futur .... Tu n’as peut être rien oublié mais le passé t’apprends justement à créer ton futur et tant que tu ne l’acceptera pas tu ne pourras ni vivre et aimer le présent ni savourer ton futur .... je resterai ici et le futur te tentera point, tu devras avant tout affronter ton passé puisque justement c’est de lui dont tu as peur .... tu vie en regardant sans cesse dans un rétroviseur c’est pour cela que justement tu ne pourras pas non plus affronter ton futur ... tu vie au présente dis tu ? Regarde ta vie de solitaire dans cette grotte .... tu en as oublié jusqu’a ton nom ... au fait peux tu me le dire ?
[Pendant ce temps présent et futur avaient sortis les jeux de société, les cigares, les bières, même les plaids étaient au rdv, "Je crois qu'on est ici pour un long moment !"] ...

-Ici pour moi? Comme si je ne la savais pas.
Un homme voyant son passé, son présent et son avenir à sa porte sait très bien à quoi s'en tenir. Vous 3 êtes ma vie, ma destiné. Vous êtes ici parce que justement j'ai arrêté de remplir tes poches avec d'inutiles projets.
Il t'est insupportable de voir que depuis que je me suis installé ici, dans cette grotte face à la mer, éloignée de tout, les seules choses que tu reçoives de mon présent sont les instantanées d'une contemplation sans fin détachée de tout.
Un rétroviseur ? Pour y voir quoi ? Un jeune homme débordant d'énergie, parcourant le monde et le mettre au pieds d'une belle ?
Cette énergie n'est plus et les belles sont parties. Tout cela repose au fond de tes poches au coté de mon nom !!
Donc, oui, j'ai tout arrêté. Je contemple le monde, la mer qui monte et descends, les tempêtes et les éclairs déchirant le ciel.
Je regardent ces oiseaux de mers aux ailes tellement grandes qu'ils ne peuvent se poser. Condamnés qu'ils sont à danser sur les vagues, sans fins. Ils sont ma vérité. Mon éternel présent.
Ce qui t’ennuis, c'est ton compagnon aux habits sans poches, occupé à fumer et boire des bières. Il sait qu'il est venu pour rien. Ce n'est pas aujourd'hui qu'il pourra sortir son atout maître. Ma dernière carte.

Sur ce, le vieil homme retourna s'assoir à l'entrée de sa grotte, les jambes dans le vide, regardant les nuages amonceler à l'horizon.

Le passé recula tristement et alla s’asseoir sur le plaid en se servant une bonne bière, il prit sa respiration profondément et dit : « Present c’est à ton tour, peut être arriveras tu à lui ouvrir une brèche qui puisse lui redonner « l’envie d’avoir envie » .... » Le présent se leva et s’avanca Vers le vieil homme ....

Présent : "Tu sens ce doux vent qui caresse ta peau ?"
Lui : "Oh non commence pas avec tes violons !"
Présent : "Ok .. Tu sens ces brindilles qui te piques la plante des pieds ?"
Lui : "Oh oui ces enflures !! Tous les soirs j'ai les pieds irrités à cause d'eux ! Ils ne peuvent pas laisser le sable fin en liberté !"
Présent, avec un grand sourire : "J'aime ta colère <3"
Lui : "Arrêtes tu vas me faire pleurer !"
Présent, les bras vers le ciel : "Tu es vivant !!!! (C'est ma phrase préfère :) ) Tu sais ce que ça veut dire ? Être en vie signifie officiellement être présent, et donc officiellement que tu as un futur ! A moins que tu ne meurs maintenant ce qui est statistiquement presque impossible :) Allé vient par là pour le gros câlin !.

Le vieil homme se tourne et regarde le passé et le futur, il s’avance vers eux et dis au Passé :
-conduis moi où tu veux. si tu as quelque chose à m'apprendre, je ne demande pas mieux que d'en faire mon profit. J’ai envie et besoin de me souvenir .... Après tout si vous êtes là tous les 3 c bien pour une raison ? Mon prénom est ...... est .... mais je l’ai oublié ! Peux tu m’aider ? .

« d’un coup le ciel s’obscurcit... dans le ciel les nuages dansaient ..... et .....

le vieil homme restait immobile, les paupières closes...
Il avait 8 ans, c'était son anniversaire.
"Philibert" disait une voix lointaine, "Philibert" ...

Cette voix raviva immédiatement sa mémoire. C'était Claudia, sa cousine Claudia.
Disparue durant cette partie de cache-cache de son huitième anniversaire.
La propriété avait été fouillé de fond en comble, les jardins, les grottes des falaises de calcaires.
Rien, aucunes traces, Philibert était le dernier à l'avoir entendu.

Où pouvait bien être Claudia ?
Quelques jours plus tard, Philibert décida de partir à sa recherche, avec l'aide de son ami Tom.
Dans le jardin, Tom regardait son reflet dans les chromes d'une automobile. La déformation de son corps étiré l'amusait beaucoup.
En réalité, Tom était plutôt petit, avait une grosse tête et de grandes oreilles. Mais il se sentait néanmoins royal, car on disait de lui qu'il était le sosie du compagnon de la Reine d'Angleterre.
Tom.jpg
Perdu dans ses pensées, Tom sursauta lorsque Philibert s'écria "Viens vite, nous devons retrouver Claudia".

Dans le ciel, d'autres nuages s'étaient formés en rondes fantastiques. Le passé avait installé le vieil homme sur le plaid. Il semblait dormir. Pourtant les images perdues de son enfance valsaient devant ses yeux.

Philibert ne s'inquiétait pas vraiment pour Claudia. Il l'avait vu à son anniversaire, lorsqu'elle l'avait appelé, remplir un sac de gâteaux secs, de barres chocolatées et autres gourmandises. Et ce n'était pas la première fois que Claudia disparaissait de l'orphelinat.
Philibert s'échappa dans la nuit, une nuit de Pleine Lune, avec Tom. Arrivés aux pieds d'une grande falaise, Tom se précipita sous un buisson et disparu. Philibert rampant à son tour sous les feuillages se retrouva dans une immense galerie.
"Tom, retourne vite chez toi maintenant, je ne pourrai pas te nourrir et tu es la joie de tous les enfants. Claudia doit se cacher ici puisque tu as reniflé son odeur. Au fond de ce couloir là peut-être, ou de celui-ci ou de cet autre encore..."
Dans ce dédale, se retrouveront-ils ou vivront-ils côte à côte sans le savoir, soupira Tom sur le chemin du retour...

Le vieil homme remuait suait .... le Passé posa sa main sur le front du vieil homme et lui souffla « tu y est presque... continu Philli..... »

Tom arriva devant l’orphelina, devrait-il donner l’alerte ou attendre sagenment dans sa niche .... pensif il se dirigea vers celle ci...
Pendant ce temps Phillibert continuait à ramper dans la galerie, il lui semblait entendre du bruit de tout petits bruits :

- Claudia ? Claudia es tu là ?cria t’il .... mais seul son écho lui repondit »
Il s’en voulait d’avoir organiser cette partie de cache cache ! C’etait sa faute si Claudia avait disparu ! Il se mit à pleurer quand soudain ....

... sa tête se retrouva dans le vide. En fait, après avoir rampé dans un des étroits couloirs de la galerie, Philibert se retrouvait dans une nouvelle grotte, mais un peu plus basse. Il dû faire beaucoup d'efforts pour sortir du passage sans tomber en avant, et pour atterrir en douceur près d'une roche.
Sa torche avait roulé à terre et éclairait un morceau de papier griffonné.
A l'orphelinat tous commençaient à s'inquiéter de la disparition de Philibert. Personne n'avait vu le jeune garçon au matin et il était bientôt l'heure du déjeuner. On avait découvert Tom dans sa niche, dans un état épouvantable ! Il faut dire que sur le chemin du retour, Tom avait pataugé dans des flaques de boue et s'était roulé sur quelques carcasses malodorantes.
A l'instant où Tom se retrouvait dans un bac d'eau moussante, Philibert dépliait soigneusement le papier griffonné ...

Il avança sa torche pour mieux pouvoir lire , le papier avait les couleurs de l’automne étrange .... il y reconnu l’écriture de sa cousine c’etait une énigme
« On met mon premier devant "belote !", pour exprimer une seconde fois
On creuse pour faire mon deuxième
Mon troisième est le son de la lettre "V"
Mon quatrième fait environ 30 jours
Mon cinquième gratte la tête
Mon sixième est le son de la lettre "R"
Mon septième tire-bouchonne le derrière du cochon
Si mon huitième est de mains alors il est de vilains
On puise de l'eau au fond de mon neuvième
Mon dixième est le bruit du serpent
Mon onzième est un préfixe signifiant : "faire à nouveau"
On adresse mon douzième à la nouvelle année
Les oiseaux pondent leurs oeufs dans mon treizième
Mon quatorzième est un préfixe signifiant : "faire à nouveau"

Et j'ignore totalement ce que peut être mon tout. Claudia »

Phillibert se mit à réfléchir des heures ... « pourquoi me faire cela Claudia ! » cria t’il en hoquetant ...
des heures après l’aube enfin se levait et on entendit « HOURRA J’AI TROUVÉ » l’enigme était «Retrouve moi pour que je puisse revenir » hummmm il tourna la feuille dans tous les sens et y vit écris en tout petits caractère « jeu du cache cache » .... Mais c’est quoi ce délire ! Que c’était il passait lors de ce jeu de cache cache !!! Il se souvint qu’il avait proposé à ses amis de jouer et au même moment un éclair avait éclaté dans le ciel malgré le soleil et cela les avaient tous bien fait rire .... Puis pendant le jeu Claudia avait insisté pour aller dans la forêt et pour ne pas montrer qu’il avait peur il avait abdiqué, il trouvait que sa cousine avait un drôle de regard comme si .. elle était possédée ... d’un coup Phillibert avait des frissons ... Phillibert avait des cheveux noirs et des yeux vert . Mais pas vert clair comme le serait le un beau pré fleuri au printemps mais plutôt vert foncé comme le serait une mer en colère. Ça faisait 2 jours bientôt qu’il était dans les mêmes vêtements et il commençait à ne plus supporter cela. Il aurait voulu que sa nature curieuse se sépare de lui le jour où sa cousine s’était perdue... Il sortit de la grotte non sans mal ... comment délivrer sa cousine Claudia ? .... Il prit la direction de l’orphelinat triste ... Tout à coup il crut voir quelqu’un Il y avait une forme humaine à une dizaine de mètres de lui. Il se mit à courir vers celle-ci.
« S’il vous plaît s’il vous plaît cria t’il » Il arriva ainsi près d’une jeune femme. Elle était en train de courir et regardait à plusieurs reprises derrière elle. Il lui dit, essoufflé : - " Attendez ! " Mais elle ne s’arrêtait pas. Il cessa sa poursuite, se plia en deux et s’agenouilla pour reprendre son souffle. Il reprit sa poursuite et mit la main sur l’épaule de la jeune femme . Elle se retourna,
- Attendez... ", répéta-t-il.
Elle était habillée étrangement, ses vêtements étaient de La couleur des arbres , ses cheveux couleurs de feuilles automnales ses yeux d’un bleu perçant ...
« Excusez moi ma... madame, sauriez vous où se trouve la sorcière de la forêt ou auriez vous aperçu une fille , ma cousine Claudia disparu ? » tout en lui parlant il lui montra le papier griffonné...
« Mais que fais-tu là ? Tu ne peux pas rester ici ! dit l’etrange dame avec un tremblement de peur dans la voix. Tu ne devrais pas t’aventurer dans la forêt ! ".
« Je veux juste retrouver ma cousine s’il vous plait ! » pleura t’il ...
« Je ne peux rien te dire ! Tiens, prends ça ! ". Prends-le ! Je dois te laisser, lis-le ! Je ne peux rien te dire de plus ! ". Puis elle repartit en courant, tout en lui en criant :
-" Je ne peux rien te dire de plus ! »

Philibert la regarda s’enfuir, elle lui avait remit un livre tout vert, le titre était indéchiffrable .... il l’ouvrit et se mit à essayer de le lire quand il s’endormit....il fut réveillé par le son d’une voix, un chant. La voix était douce et agréable, mais il ne comprenait pas cette langue. il ouvrit les yeux et ....

s'aperçut qu'il était devant un arbre. Un arbre majestueux, au feuillage très sombre. Une branche effleurait son visage. Derrière l'arbre tout un bois murmurait, semblait vouloir bercer l'enfant.
A présent serein, Philibert se remémorait les évènements. A l'orphelinat, lors de son anniversaire, Claudia l'avait appelé, pour lui montrer qu'elle mettait des provisions dans son sac. Puis elle avait voulu jouer à cache-cache dans la forêt où elle était devenue étrange et avait disparu.
Il avait d'abord pensé que Claudia avait fait une nouvelle fugue et que Tom allait la retrouver.
Mais à présent, l'énigme du papier griffonné retrouvé dans la grotte ressemblait plus à un appel au secours.
Et puis, il y avait cette légende d'une sorcière dans la forêt, cette femme rencontrée en chemin, ce livre vert indéchiffrable, cette voix mystérieuse ... Philibert se redressa soudain, justement, le chant, la voix douce, la voix mystérieuse s'était rapprochée ...

Figé sur place, Philibert écoutait. Dans un léger bourdonnement, quelque chose s'était posé sur son épaule.
Devant lui, la forêt s'animait, laissant apercevoir entre les branches une lueur étincelante.
Philibert pencha doucement sa tête sur le côté. Une fée était là, contre son cou.
Et entre les branches à présent écartelées, brillait un arbre d'or.

Phil, sentait maintenant, ces larmes coulées le long de ses joues, longeant sa pommette et heurtant sa barbe.
Cette émotion si soudaine, le ramena au présent! Ebeté, il regarda autour de lui.
La grotte semblait étrangement chaleureuse, et le plaid plus coloré. Les trois hommes étaient toujours là.
-Alors, phil, s'exclama Le présent ! es-tu bien certain de connaitre si bien les recoins de ta vie ?
...Phil, hocha la tête, le tintement de la voix de claudia résonnait encore à ces oreilles. Tom, claudia, comment avait-il oublié ?
Le présent sorti une mixture et le mis a chauffé a feu doux ....il y jeta une poignée d'herbes fraiches et
regarda Phil avec bienveillance !
Le passé, saisi les gobelets et les dressa sur le plaid !
Il s'assit tranquillement devant phil et lui dit doucement,
Phil, n'avais-tu pas une quête et quelques énigmes a découvrir ?
l'odeur emplissait maintenant l'espace . Le futur jusque là effacé, fit le service et faisant un signe de la tête comme quoi... il était temps de boire ....

Tout en buvant et dégustant son repas, le vieil homme réfléchissait.
Tout à coup il se précipita au fond de la grotte. "C'était bien celle qu'il avait visitée enfant, et qu'il habitait maintenant" se dit-il.
Il souleva la roche d'autrefois. Un papier griffonné et un livre vert étaient là. :shock:
La mixture avalée commençait à faire son effet. A nouveau le ciel s'obscurcit. Un éclair le traversa.

Bouche bée devant l'arbre d'or, Philibert distinguait nettement sur le tronc, le reflet du visage de Claudia .....

Il parcouru son visage dans le détails ...Ses cheveux en cascade aux épaules, son sourire, son air taquin.
Un bref instant, il eu la sensation d'un mouvement furtif ! Attentif, il se concentra sur l'image se plongeant dans le regard de Claudia.
....un tressaut jaillit du coin de la paupière ! c'était sur, il l'avait bien vu, un clin d'oeil c'était bel et bien échappé du reflet, aussi fugace, soit-il !
- Claudia souffla-t-il, tu m'entends ?
la petite fée, lui glissa a l'oreille
- elle ne peut pas te répondre, Phil ...pas encore !
Hagard, il posa le regard sur la fée...
Manifestement, aussi étrange que cela puisse paraitre, elle aussi était bien réelle.
la fée était en vole stationnaire, elle avait quittée son épaule et se plaçait maintenant face a lui, pas plus grande qu'une queue de cerise !

Elle regardait Philibert avec toute la tendresse du monde.
La forêt plus dense, plus obscure et silencieuse, semblait se refermer.
Un arbre grandiose murmura.... "Ecoute ce que dit le vieux chêne ...

D'une branche, le vieux chêne majestueux au feuillage sombre caressait la joue de Philibert.
"Tu devras faire le tour de la Terre, pour trouver les mots du livre vert, parmi les écritures anciennes. La femme que tu as vu a refusé d'aider ta cousine. La grotte t'abritera à ton retour et si tu as les codes, Claudia échappera au sort de la sorcière.
"Mais je ne suis qu'un enfant" s'écria Philibert.
En prononçant ces paroles, à cet instant même, la forêt se miniaturisa. Le petit garçon fut propulsé dans les airs tourbillonnants où le temps s'accélérait.
Sur la Terre, un jeune homme débordant d'énergie parcourait le monde, une fée sur son épaule...

L'énigme du livre vert de la sorcière à bosses :Sortilège - Hihiii trouve le mot magique "délivrance"


La fée elle-même ne lui avait-elle pas glissé la réponse ?
Cette vie passée a observer le ressac des vagues, le vol planant des mouettes.... Cette danse perpétuelle ne l'avait-elle pas comme avalé. Et si c'était cela même qui l'avait empêché de se souvenir ? Il sentis une envie naitre au fond de son coeur. L'envie d'accomplir ce qu'il n'avait pas fini, l'envie de croire a tout ses rêves d'enfant. La partie de cache-cache était en suspend, et elle n'attendait que lui pour s'achever.
Phil, comprit qu'il devenait impérieux de délivrer Claudia.

La fée avait déchiffré une partie du livret. Les pages suivantes étaient codées différemment.
Bientôt la fée se positionna sur une carte du monde, déployée par Philibert, juste sur une cité bien particulière.
Cette cité fut légendaire durant 600 ans.
Et tandis que Philibert en parcourant la Terre vieillissait, le vieil homme dans la grotte rajeunissait.

"Dans la cité de Petra au milieu du désert de Jordanie sur une montagne de pierre tu trouveras le mot " Délivrance"...

La cité de Pétra était située au fond d'une gorge. La ville avait été un important centre de commerce caravanier.
Philibert chercherait les inscriptions sur les roches et la fée les déchiffrerait.
Dix lettres de l'alphabet nabatéen sur d'immenses montagnes de pierre.


Phil, plongea son regard sur la carte. Il suivit du doigt les contours du continent Africain, longeant la mediterannée, traversant la grande Egypte jusqu'au plateau du Sinaî, qui s'ouvre sur l'orient .
Il poursuivi son geste vers la terre de judée, et posa son doigt sur la cité antique de Petra.
Un souffle dans l'air, arracha quelques feuilles aux arbres alentours qui formèrent rapidement un tourbillon.
Phil, sombra d'une fatigue tenace, soulevé du sol il se senti comme aspiré par la carte.
Il ouvrit les yeux. A quelques centaines de mètres, le temple Nabatéen n'était plus très loin.
Les falaises de part et d'autre, semblaient veiller sur une vallée profonde.
La fée était toujours sur son épaule. Elle lui sourit l'encourageant a poursuivre.
Il s'engouffra dans le goulet resserré, mesurant le désert derrière lui.
Seul, le roulement des pierres, sous ses pas se heurtait au silence. Bientôt, le goulet sembla moins étouffant et au loin la citée antique se dégagea devant son regard. Somptueux, le temple offrait une beauté rare, empesée de l'héritage des anciens....Une de ces beauté qui vous submerge le coeur.
Il balaya l'espace, ému et son regard, s'arrêta sur les chapiteaux, trônant sur une série de colonnade, comme autant de porte d'accès aux secrets de Pétra.
Une dizaine de chapitaux en tout, et a y regarder de plus prêt, il y avait bien des inscriptions sculptées sur chacune d'entre eux !
La recherche, allait pouvoir commencer ...

Philibert détailla chaque architecture avec soin. A l'aube du deuxième jour, il repéra enfin sur un chapiteau une sorte de flèche qui pointait en direction d'un rocher.
Sur l'immense pierre se trouvaient quelques lettres gravées, assez fines pour passer inaperçues. :lol:
roche.JPG
roche.JPG (40.79 Kio) Vu 3596 fois
Sans plus attendre la fée lut à haute voix "Délivrance".

Le ciel s'obscurcit, le temps s'arrêta puis tourbillonna en des myriades de secondes. La Terre semblait tourner à l'envers.
(comme dans Superman :mrgreen: )

Dans la grotte, près de Philibert allongé, le présent et le futur souriaient. "Vol d'enfance, deuxième chance" dit le premier.
"Enfance oubliée, enfance retrouvée" dit le le second. Le passé haussa les épaules.

"Philibert" disait une voie lointaine, "Philibert"

Allongé sur le sol, Philibert sursauta.
"Mais que fais-tu là, tout le monde te cherche" dit Claudia. "Heureusement que Tom connait ta cachette."
Philibert écoutait un son bizarre, comme un crépitement.
Tout près, sous une roche d'où sortaient des étincelles, un morceau de papier griffonné et un livre vert se consumaient. :shock:

"Aller, sors de cette grotte, aujourd'hui est un grand jour " dit Claudia souriante.

Philibert avait 8 ans, c'était son anniversaire.

Fin

Merci à Souri7 sans qui rien ne serait arrivé - Nostromo - Barbara - Algernon - Maglight - Milie - et à tous les lecteurs !!

Fin ou histoire sans fin mdr
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Message non lu par maglight »

mdr mdr
Et bien tu nous la bien emballée cette fin, je m'y attendais pas !
merci Lune pour ton soutien a l'histoire, tu nous y a amener une jolie poésie avec tes personnages ( nombreux mdr ) tes énigmes et tes photos !
A bientôt pour une nouvelle aventure ! :wink:
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Message non lu par Lune »

L'arrivée à Pétra sonnait la fin :mrgreen:

Oui Mag, à bientôt pour de nouvelles aventuuuuuuures !

titebul
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