Coucou cariboudchou
J'adore ^^
Et bien, Madagascar, que dire, je sais pas trop par où commencer, par le début sûrement !
Mon premier contact avec ce pays n'a pas été des plus enchanté, lorsque l'on sort de l'aéroport, la première chose qui frappe en pleine façade, c'est la pauvreté, les hordes de gamins SDF qui vivent près de l'aéroport en espérant que quelques touristes les prendront en pitié. Ils étaient autour de nous, à nous demander des clopes (oui, oui, à peine dix ans...) ou de la thune. Alors bien sûr, tu as envie de leur faire plaisir, de les aider (l'argent pas les clopes) mais on m'avait bien prévenu qu'il ne fallait pas parce que déjà, il y a beaucoup trop de gamins et en plus, il n'y a pas meilleur moyen pour commencer une baston entre eux et que ça devienne violent. D'autres part, il faut savoir que nous les "blancs", les "Vazas" comme ils disent ( ça veut dire étrangers), ils nous voient beaucoup comme des portefeuilles ambulants, et l'image de l'homme blanc riche qui débarque pour donner la leçon au pauvre malgache suite au passé colonial de la France est encore très présent. Je préfère éviter que l'argent fasse partie de l'image que je renvoie aux malgaches et que nos relations, nos échanges avec eux ne reposent pas que sur des billets, je préfère une communication plus honnête...
Nous avons commencé par Antananarivo, la capital, immense, principalement faite de bric et de broc. Notre logement se trouvait dans les hauteurs de la ville (il ne fait pas bon traîner le soir dans la capitale) et nous avons donc traversé à tour de rôle des bidonville accolés à de grandes résidence surmontées de fils barbelés, de clôtures et de grands murs. Le contraste est saisissant ! Nous avons dormi quelques jours dans un repère pour étrangers situé dans un quartier typiquement malgache (tenu par la dame à droite sur la photo devant le mur blanc) donc bien immergé mais pas non plus lâché en pleine nature. La maison était top, on avait une vue sur toute la ville... Et ce que j'en retiens, c'est l'accueil de cette dame, qui malgré qu'elle n'avait pas beaucoup de richesse, nous a réservé le meilleur accueil que j'ai reçu de ma vie ! Elle nous as fait des petits plats délicieux, beaucoup de riz évidemment mais aussi du zébu (un peu comme du bœuf mais moins gras), des salades avec des fruits frais de la bas... Je me souviens encore de nos repas sur la grande table avec toutes ces personnes que tu ne connait pas et que tu reverra sans doute jamais mais donc tu souviens toute ta vie...!
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En parlant de souvenir mémorable, nous avons aussi participé à la messe du père Pedro qui est très connu là-bas, il a fondé un espèce de village qui embauche des gens, les formes, met les enfants à l'école bref, il a fait des trucs bien... Les messes là-bas ne sont pas comme chez nous, je suis pas catholique mais c'était quelque chose à voir ! Il y avait, je sais plus, on avait estimé à peu près 2000 je crois, ça me parait beaucoup mais bon bref, tout ce petit monde la entassé comme pas possible dans un espèce de stade pour suivre la messe, c'est le grand rendez-vous du dimanche là-bas... Ambiance de fou, tout le monde chante, danse, les enfant sont joyeux...! Je dois avoir une petite photo je pense...
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Il y a une dame qui m'avait particulièrement marqué, elle devait être la personne qui s'occupait d'enfant orphelins ou je ne sais pas mais elle était tellement inverstie dans le truc, elle le vivait avec ses tripes ! J'arrivais pas décoller mon regard...
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Voilà, la messe du père Pedro, j'en garde des frissons quand j'en parle...! Et pourtant, la religion c'est pas du tout mon truc !
Ensuite, on s'est écarté un peu de la ville pour aller vers ce qu'on aimait le plus, ce qu'on attendait impatiemment : la NATURE !
A mi-chemin entre la capitale et la côte Ouest, on s'est arrêté dans un parc naturel qu'on a visité, d'abord de jour, puis en début de soirée. La nuit tombe tôt là-bas, vers 18h donc a profité un peu puis on est allé manger à l'hôtel situé au cœur de la forêt tropicale primaire. On avait tellement envie d'en prendre plein les yeux qu'on y est retourné après, dans la nuit. Bien sûr, on s'est pas trop écartés de la route mais c'était quand même un truc de fou, il y a plus de vie au bord des routes là-bas que dans nos forêts les plus profondes ici... Avoir le frisson d'être dans un endroit inconnus, pouvoir se perdre très facilement et en même temps, on était emportés par tout les sons qui nous entouraient, tout ce qui vivaient autour de nous. C'est cette nuit là que l'on a pris les photos des lémuriens et grenouilles postées plus haut.
(à suivre)