LETTRE A UN ENFANT QUI NE VIENDRA PLUS
Posté : 22 nov. 2011, 10:25
J'ai écrit cette lettre en 1996, pendant la plus grosse période de déprime de ma vie..... et quand je la relis , j'en ai encore des larmes aux yeux....
Le 12/04/1996
A toi,
A toi, l’enfant que je n’ai jamais eu, l’enfant que je n’aurais jamais plus, sais tu à quel point tu m’as fait souffrir ? Souffrir de ne pouvoir te concevoir, souffrir de ne pas pouvoir te porter, souffrir de ne pas voir mon ventre s’arrondir chaque mois ? Ce ventre ridicule et vide, ce ventre qui a déjà pourtant donné la vie une fois.
Bien sur j’ai un fils, il est mon soleil et ma vie, ma raison d’être et d’espérer. Mais mon cœur de mère désirait tant d’autres petits, moi qui viens d’une famille nombreuse et qui voulait imiter ma mère, et donner à mon fils des frères et des sœurs, compagnons de jeux, compagnons de vie.
Mais il a été élevé seul, il a grandi et je suis fière de ce qu’il est aujourd’hui, intelligent, sociable, gentil garçon, mais…..
Mais je ne suis plus tout à fait une femme dans ce corps qui n’a plus voulu faire de moi une mère, dans ce corps déformé par les kilos en trop, et je le hais ce corps de femme stérile.
Et tu me manques tant, toi ce deuxième enfant qui m’a obsédée tant et tant d’années, tu m’as rendu folle de chagrin, de déceptions, malade de désir, alors que mois après mois, années après années, j’attendais enfin que tu t’annonces.
Maintenant il est trop tard, et à l’approche de la quarantaine, je me suis faite une raison, je sais que tu ne viendras jamais, aussi je ne t’attendrais plus.
Ton ex-future maman
Le 12/04/1996
A toi,
A toi, l’enfant que je n’ai jamais eu, l’enfant que je n’aurais jamais plus, sais tu à quel point tu m’as fait souffrir ? Souffrir de ne pouvoir te concevoir, souffrir de ne pas pouvoir te porter, souffrir de ne pas voir mon ventre s’arrondir chaque mois ? Ce ventre ridicule et vide, ce ventre qui a déjà pourtant donné la vie une fois.
Bien sur j’ai un fils, il est mon soleil et ma vie, ma raison d’être et d’espérer. Mais mon cœur de mère désirait tant d’autres petits, moi qui viens d’une famille nombreuse et qui voulait imiter ma mère, et donner à mon fils des frères et des sœurs, compagnons de jeux, compagnons de vie.
Mais il a été élevé seul, il a grandi et je suis fière de ce qu’il est aujourd’hui, intelligent, sociable, gentil garçon, mais…..
Mais je ne suis plus tout à fait une femme dans ce corps qui n’a plus voulu faire de moi une mère, dans ce corps déformé par les kilos en trop, et je le hais ce corps de femme stérile.
Et tu me manques tant, toi ce deuxième enfant qui m’a obsédée tant et tant d’années, tu m’as rendu folle de chagrin, de déceptions, malade de désir, alors que mois après mois, années après années, j’attendais enfin que tu t’annonces.
Maintenant il est trop tard, et à l’approche de la quarantaine, je me suis faite une raison, je sais que tu ne viendras jamais, aussi je ne t’attendrais plus.
Ton ex-future maman