Premier indice sur les causes de la sclérose en plaques (?)

Les études en cours sur la SEP
Votre sous-forum ici ?
Demandez nous le par message privé
Règles du forum
Retrouvez ici, les discussions autour des différents traitements et leurs effets secondaires ou encore la recherche sur la maladie.
Le caractère sérieux de cette catégorie du forum est incompatible avec les posts inutiles et sans importance réelle avec le sujet.

Nous vous demandons donc de réserver vos posts sans liens sérieux ou hors sujet à d'autres parties du forum qui sont prévues à cet effet ;)

Les débordements seront corrigés après concertation inter modos, et vous serez bien sur avertis en PV.
Toute réaction à ces corrections ne seront pas admises en public, vous pourrez revenir vers nous en PV uniquement.

Merci de votre compréhension
Avatar du membre
Bashogun
Célébrité
Messages : 8437
Enregistré le : 14 juin 2016, 18:47
Ma présentation : http://www.la-sclerose-en-plaques.com/v ... 23&t=13044
Contact :

Premier indice sur les causes de la sclérose en plaques (?)

Message non lu par Bashogun »

Premier indice sur les causes de la sclérose en plaques
Techno-science.net - Isabelle - 17 mai 2018

Des chercheurs de l’UNIGE ont identifié un facteur de liaison à l’ADN jouant un rôle dans le déclenchement de cette maladie auto-immune aux causes encore inconnues.

(...) Des chercheurs de l’Université de Genève (UNIGE) et des Hôpitaux Universitaires de Genève (HUG) ont identifié un facteur de liaison à l’ADN nommé TOX, qui pourrait jouer un rôle dans le déclenchement de la sclérose en plaques. Ils ont observé que TOX annihile les défenses mises en place par le cerveau pour se protéger des réactions auto-immunes qui attaquent ses cellules, créant des dégâts irréversibles. Ces résultats, à lire dans la revue Immunity, ouvrent de nouvelles perspectives dans la compréhension et le traitement des maladies auto-immunes.
(...)
Image
« Nous avons alors décidé d’analyser les facteurs infectieux en étudiant les réactions auto-immunes provoquées par différents pathogènes, afin de tenter d’identifier un élément qui influerait sur le développement de la sclérose en plaques en cas d’infection », explique Doron Merkler, professeur au Département de pathologie et immunologie de la Faculté de médecine de l’UNIGE et au Service de pathologie clinique aux HUG.

Pathogène viral vs pathogène bactérien
Les chercheurs de l’UNIGE ont sélectionné deux pathogènes distincts provoquant une réponse du système immunitaire, – l’un viral, l’autre bactérien –, qu’ils ont injecté à des souris saines. « Nous avons observé une réaction immunitaire quantitativement identique des lymphocytes nommés T CD8+, constate Nicolas Page, chercheur au Département de pathologie et d’immunologie de la Faculté de médecine de l’UNIGE. Pourtant, seule la souris infectée par le pathogène viral a développé la sclérose en plaques. »
(...)

TOX ne recule devant aucune barrière
Les immunologistes ont ensuite validé le lien entre TOX et la sclérose en plaques en supprimant l’expression de ce facteur de liaison à l’ADN dans les lymphocytes T CD8+ de souris saines. « Et effectivement, bien que recevant le pathogène viral, les souris n’ont pas développé la maladie », s’enthousiasme Doron Merkler. (...)
Quel est alors le rôle de TOX dans le déclenchement de la sclérose en plaques ?
(...)

Un pas vers une meilleure compréhension de la maladie
Suite à ces analyses, les chercheurs de l’UNIGE ont constaté que TOX était également exprimé dans les lymphocytes T présents dans les lésions de sclérose en plaques. « C’est un résultat encourageant pour la compréhension des causes de la maladie, mais il reste encore beaucoup de travail pour établir ce qui provoque véritablement la sclérose en plaques chez l’homme », confirme Nicolas Page. A présent, les chercheurs de l’UNIGE vont cibler le fonctionnement de TOX et son implication dans d’autres maladies auto-immunes ainsi que dans certains cancers.

Article intégral
_________________
Sep rémittente diagnostiquée en sept 2011, premiers symptômes en 2008, voire 2005
Sep secondaire progressive depuis 2016, diagnostiquée en février 2019
Traitement actuel : Rituximab

EDSS 6,5
Répondre

Retourner vers « La recherche sur la SEP »