Un nez électronique pour dépister 17 maladies ?

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Bashogun
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Un nez électronique pour dépister 17 maladies ?

Message non lu par Bashogun »

Demain : dépister le cancer grâce à l'haleine
[et la sclérose en plaques]
Sciences et Avenir - Joséphine Devambez et Jérémy Normand - 18 juillet 2017

Des chercheurs israéliens ont mis au point un dispositif de dépistage par la prise d'haleine, capable de détecter 17 pathologies différentes, parmi lesquelles plusieurs formes de cancers. En France, chercheurs et start-up privilégient la biochimie pour créer leur propre “super nez”. À terme, cette méthode de dépistage précoce pourrait sauver des milliers de vies.

À l'université Technion en Israël , une équipe de chercheurs a mis au point un instrument de prise d'haleine pour détecter la présence de maladies dans l'organisme. Sur le principe de l'éthylotest, le patient souffle dans un dispositif appelé NaNose qui affiche instantanément la présence ou non d'une pathologie. Comment les maladies se manifestent-elles dans notre haleine ? « Tout comme nous avons une empreinte digitale qui nous est propre, nous avons aussi une empreinte chimique exprimée dans notre haleine », explique le professeur Hossam Haick, à l'origine du projet, dans une vidéo de présentation.

(...) 2808 échantillons d'haleine récoltés auprès de 1404 personnes, malades ou en bonne santé, ont été soumis au nez électronique. Résultat : le NaNose détecte la présence de 17 maladies différentes, comme le cancer du poumon, de la prostate, du cou et de la tête, ou encore la sclérose en plaques et la maladie de Parkinson, avec un taux de précision de 86%. Un résultat très encourageant, même si d'autres tests doivent encore être effectués avant que ce nez électronique puisse être utilisé par les médecins.
(...)

Dépister les maladies de manière précoce et non invasive
(...) selon Edith Pajot-Augy, spécialiste en neurobiologie de l'olfaction, la « détection d'odeurs précède de plusieurs années les symptômes qui permettent un diagnostic médical ». Ainsi, un mode de dépistage basé sur l'haleine favoriserait la prise en charge des patients plus en amont, permettant par exemple de traiter une tumeur avant qu'elle ne s'étende à des organes vitaux.

En outre, cette première étape adoucirait l'entrée dans le parcours de soins pour le patient. (...) Moins invasive et plus fiable, la prise d'haleine serait également beaucoup plus économique : l'équipe israélienne espère commercialiser son NaNose pour une dizaine d'euros à l'horizon 2020.

En France, un “super nez” bioélectronique inspiré de l’odorat du rat

Les chercheurs de l'Institut National de Recherche Agronomique (INRA) privilégient la biochimie pour mettre au point leur “super nez” capable de détecter la présence de pathologies. Ici il n'est plus question de nanocapteurs électroniques, on mise sur des protéines issues du nez animal, les récepteurs olfactifs. En laboratoire, ces protéines sont prélevées puis reproduites à partir du système olfactif du rat, deuxième animal au nez le plus puissant. Elles sont ensuite greffées sur un système électronique pour mettre en évidence la présence d'odeurs suspectes.

Selon Edith Pajot-Augy, directrice de l'unité NeuroBiologie de l'olfaction de l'INRA, cet outil de dépistage pourrait surpasser les technologies israéliennes purement électroniques : « La sensibilité des nez électroniques peut s'avérer insuffisante par rapport à l'olfaction animale, par nature, la plus performante ». Pour l'heure, ses travaux se cantonnent à la recherche fondamentale, car les financements nécessaires pour tester ce nez bioélectronique sur de larges panels sont difficiles à trouver. (...)

(...) « Il y a beaucoup de surcommunication par rapport à l'utilisation de nez électroniques pour diagnostiquer le cancer… Et pas toujours autant de résultats. On reste prudents et modestes. On avance par étapes ». Une patience qui ne l'empêche pas de rêver à un nez bioélectronique capable d'égaler les performances du chien : « Pour nous le chien c'est le graal, on espère qu'un jour on fera aussi bien ! »

Article intégral et reportage video
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Sep rémittente diagnostiquée en sept 2011, premiers symptômes en 2008, voire 2005
Sep secondaire progressive depuis 2016, diagnostiquée en février 2019
Traitement actuel : Rituximab

EDSS 6,5
Compte supprimé

Re: Un nez électronique pour dépister 17 maladies ?

Message non lu par Compte supprimé »

Ça fait plaisir de voir des évolutions comme ça :)
Ils bossent énormément ces chercheurs !

J'ai vu sur Facebook cette vidéo :

Qui parle d'un vaccin contre le cancer qui a été testé avec succès sur des souris. Son principe serait de booster le système immunitaire afin qu'il repére les cellules cancéreuses et les tue. Très bonne piste pour cette maladie meurtrière !
Mais je ne peux pas m'empêcher de me dire que dans le cadre d'une sclérose en plaques cela provoquerait certainement une poussée.
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