Localisation plaques

kavalerie
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Localisation plaques

Message non lu par kavalerie »

Bonjour
une question technique. J'ai lu que les plaques commençaient souvent par apparaître dans le cerveau avant de descendre dans la région médullaire. Est-ce exact ou au contraire certains d'entre vous ont ils commencé par avoir des lésions dans la partie base de la moelle épinière?
fafalarousse

Re: Localisation plaques

Message non lu par fafalarousse »

n'étant pas neuro, je ne peux que te donner la réponse de mes neuros successifs, ça commence dans le cerveau, puis ça descend vers le tronc cérébral et ensuite la moelle. vu que c'est le cerveau qui commende le reste. et encore, dans certaines hauteurs du cerveau. les zones motrices sont dans le cerveau. ne l'oublions pas. et la majorité des sépiens ont une IRM médulaire normale.
qui sait, il y a peut être des exceptions qui confirment la règle..
(ou alors vu que l'homme a un cerveau nettement plus bas, dans le corps, ça vient dans la moelle qui est plus haute :wink: )

je ne vais pas me faire que des amis sur ce coup la, je sens. riree riree
pour me faire pardonner, un modèle de cerveau

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et un petit lien et ce qui concerne les plaques
http://www.mipsep.org/mv/sep_irm.php
qui écrit:

Dans tous les cas, l' IRM est indiquée car elle permet d'écarter de nombreux diagnostics différentiels.
L'IRM est considérée comme positive pour le diagnostic de SEP, selon les critères de McDonald, lorsque 3 des 4 critères IRM de Barkhof sont remplis :

1) une lésion prenant le contraste ou à défaut au moins 9 lésions sur la séquence pondérée en T2

2) au moins une lésion sous-tentorielle

3) au moins une lésion située à la jonction cortico-souscorticale

4) au moins trois lésions péri-ventriculaires
L'IRM peut aussi démontrer une dissémination temporelle « douteuse » ou absente sur les seuls critères cliniques, et permet ainsi de poser un diagnostic selon les critères de McDonald, si l'on démontre :
1) Une lésion prenant le contraste ou une nouvelle lésion T2, sur une IRM réalisée 3 mois après un évènement inaugural cliniquement compatible avec une poussée.
2) Si l 'IRM initiale est réalisée moins de 3 mois après la poussée inaugurale, il suffit d'une prise de contraste sur une nouvelle IRM de contrôle réalisée au moins trois mois plus tard. Si cette dernière est négative, un 2d contrôle distant d'au moins 3 mois devra faire la preuve de l'apparition d'une nouvelle lésion (T2 ou prise de contraste).




BABEL

Re: Localisation plaques

Message non lu par BABEL »

Bonjour fafa. Sans vouloir t'offenser télécharges un peu des mises à jours sur le diagnostique de la sep.
Le nombre de plaques n'est plus vraiment d'actualité ;)
J'ai mis en ligne récemment un extrait d'un article sur un ouvrage de la sep que j'avais trouvé grâce à tes liens et qui infirme ce que tu dis
lobidique
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Re: Localisation plaques

Message non lu par lobidique »


http://www.cen-neurologie.fr/2eme-cycle ... ndex.phtml
C. Diagnostic
1. Diagnostic positif
La dissémination temporelle des lésions se définit comme la succession d'épisodes neurologiques dans le temps (par exemple, une névrite optique à un temps t puis un syndrome cérébelleux l'année suivante). Elle peut être recherchée à l'interrogatoire. Elle sera confortée par l'existence de signes neurologiques anormaux à l'examen clinique lors des poussées. Elle peut être mise en évidence par l'examen clinique ou par l'IRM sur l’association d'images prenant et ne prenant pas le contraste.
La dissémination spatiale des lésions correspond à l'atteinte de plusieurs zones du système nerveux central. Elle peut être mise en évidence par l'examen clinique ou par les examens paracliniques, en particulier l'IRM.
La démarche diagnostique face à un malade suspect de sclérose en plaques comporte donc cette quête de la dissémination spatiale et temporelle cliniquement d'abord, mais aussi par l'intermédiaire des examens paracliniques qui accélèrent la procédure :
l'IRM encéphalique et médullaire est l'examen de choix pour le diagnostic de sclérose en plaques
les lésions apparaissent sous la forme d'hypersignaux de la substance blanche sur les séquences pondérées en T2 (le LCS apparaît blanc lors de ces séquences) ou en FLAIR (Fluid Attenuation Inversion Recovery), qui est une séquence T2 avec inversion de la couleur du LCS. Elles peuvent aussi apparaître en hyposignaux (« trous noirs ») en T1, mais avec une moindre sensibilité. Elles sont localisées majoritairement dans la substance blanche péri-ventriculaire. Les lésions récentes (en pratique moins de 3 mois) apparaissent en hypersignal T1 après injection de produit de contraste (gadolinium). Une IRM médullaire peut être réalisée en plus, notamment si le nombre et la localisation des hypersignaux ne semblent pas suffisants pour poser le diagnostic ;
les nouveaux critères de McDonald (2010) autorisent le diagnostic de sclérose en plaques dès la première poussée à condition qu'il y ait une dissémination spatiale (deux symptômes dans des régions cliniques différentes ou lésions localisées dans des zones stratégiques à l'IRM, c'est-à-dire péri-ventriculaires, sous-tentorielles juxta-corticales ou médullaire) et une dissémination temporelle (lésions d'âges différents objectivées par une prise de contraste pour certaines et pas pour d'autres) ;
dans le cas contraire, il faudra attendre une nouvelle poussée (clinique ou IRM) pour définir cette dissémination temporelle et/ou spatiale. En pratique pour mettre cette nouvelle poussée en évidence précocement, on réalise une nouvelle IRM environ 3 mois après l'IRM initiale ;
l'analyse du liquide cérébrospinal (LCS) permet de mettre en évidence l'inflammation du système nerveux central. La positivité du LCS est portée devant la présence de bandes oligoclonales en immunofixation ou, mieux, en iso-électrofocalisation (plus de 80 % des scléroses en plaques) et/ou un index IgG augmenté correspondant à une sécrétion intrathécale d'IgG. La protéinorachie n'est augmentée que dans 25 % des cas, en restant inférieure à 1 g/l. La cytorachie composée d'éléments mononucléés (surtout des lymphocytes et plasmocytes) est supérieure à 4 éléments/mm3 dans un tiers des cas, mais le plus souvent inférieure à 30/50 éléments/mm3. Il existe une élévation des gammaglobulines dans le LCS dans 70 % des cas, alors qu'elles sont normales dans le sang. Le LCS peut aussi être normal. L'examen du LCS n'est pas systématique mais aide à éliminer des diagnostics différentiels ;
les potentiels évoqués sont de moins en moins pratiqués. Ils ne sont réalisés que dans les cas cliniquement compatibles avec le diagnostic de sclérose en plaques mais à IRM ou LCS non concluants ou bien lors d'un doute sur l'organicité des troubles. Les PEV restent les plus utilisés compte tenu de la fréquence de la névrite optique ;
cependant, aucun de ces examens ne constitue un marqueur spécifique de la maladie et leurs perturbations peuvent être retrouvées dans des maladies pouvant simuler la sclérose en plaques.


2. Diagnostic différentiel
Les maladies inflammatoires systémiques comme la sarcoïdose, la maladie de Behçet, le lupus érythémateux disséminé, la maladie de Gougerot-Sjögren, les artérites cérébrales, les infections à tropisme neurologique, les maladies cérébrovasculaires à attaques successives peuvent simuler une sclérose en plaques rémittente. La recherche d'anomalies à l'examen clinique général, la présence d'un syndrome inflammatoire dans le sang, d'une méningite et/ou l'absence de bandes oligoclonales dans le LCS sont des arguments pour évoquer ces maladies.
Les atteintes neurologiques localisées, même si elles évoluent par poussées, doivent faire rechercher une tumeur, une malformation vasculaire ou une anomalie d’Arnold-Chiari. La neuro-imagerie éliminera ces diagnostics.

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BABEL

Re: Localisation plaques

Message non lu par BABEL »

Merci lobidique je vois que tu es à jour c'est rassurant :)
lobidique
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Re: Localisation plaques

Message non lu par lobidique »

Je lis beaucoup et ai des discussions avec mon médecin.
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BABEL

Re: Localisation plaques

Message non lu par BABEL »

Et tu as tout compris. Internet c'est bien mais les discutions avec les spécialistes ça apporte beaucoup plus. Comme je l'ai dis les réseaux sep sont fabuleux pour les informations à jour
lobidique
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Re: Localisation plaques

Message non lu par lobidique »

BABEL a écrit :Et tu as tout compris.


Ma formation scientifique est peut-être lointaine mais suffisante !
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tiph
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Re: Localisation plaques

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Bonjour

Suis diagnostiquée depuis 3 mois et j'ai 10 lésions dans la moelle et 7 dans le cerveau (il me semble j'ai pas mes résultats sous les yeux)

Ma maladie se développe direct dans la moelle!
Ma neuro avait l'air de dire que c'était du hasard

Bonne fin de journée!
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