Hop, je remonte ce post, histoire que les jeunes sepiens qui veulent bien y croire, ne perdent pas de vu que ca peut être possible.
J'ai trouvé une étude lorraine justement qui évoque la fameuse B-MS ou B SEP
ils expliquent aussi pourquoi il n'est pas plus cité...
Il s'agirait d'un problème de définition qui la rendrait difficilement utilisable dans le cas d'une maladie étiquetée sans guérison possible.Dommage qu'un problème linguistique s'en mêle.
voilà le lien de l'étude complète https://hal.univ-lorraine.fr/hal-01932023/document pour ceux que ca tente.Résumé : Introduction : L’existence des formes bénignes prolongées de sclérose en plaques (SEP) est débattue. Objectif : L’objectif principal de l’étude est de décrire la proportion de patients présentant un score EDSS (expanded disability status scale) ≤2.0 à 10 ans de maladie (SEP bénigne) qui conserve ce statut à 30 ans. Méthodes : 3231 patients présentant une forme récurrente rémittente de SEP avec au moins 10 ans de maladie ont été recueillis dans le RelSEP (registre lorrain des scléroses en plaques). Parmi eux, les patients bénins ont été décrits durant 20 ans de suivi. Les facteurs prédictifs de conserver une forme bénigne à 30 ans ont été évalués. Résultats : 2137 patients ont un score EDSS ≤2.0 à 10 ans (66,1%). Parmi 532 patients non censurés, 152 (28,6%) conservent un statut bénin à 30 ans de maladie. Entre 10 et 30 ans, l’évolution des scores EDSS des patients ayant perdu leur statut bénin dépend de la durée de la phase bénigne de la maladie. Un âge jeune au début de la maladie (p <0,05), une bonne récupération après la première poussée (p <0,05), et un faible nombre de poussées au début de la maladie (p <0,05) sont associés à un statut bénin à 30 ans. Conclusion : Au moins un quart des patients bénins à 10 ans ne s’aggravera pas à long terme. En cas de progression, l’aggravation du handicap est d’autant plus modérée que la durée de la phase bénigne de la maladie est longue.