Téléfilm surArte

[FLOG59200]

Bonjour la compagnie

Vendredi soir je suis tombée sur un téléfilm sur la chaine ARTE : commerce mortel", cela parlait des essais cliniques de traitements pourla SEP dans l'ancienne RDA.

Un bon téléfilm qui a montré le cheminement et les pratiques afin d'aboutir à un traitement mis sur le marche et les metho6des employées à l'époque.

Si vous avez l'occasion de le voir en replay.....

[khadija]

Bsr FLOG59200 !

Intéressant, vendredi soir à kel heure ?
C koi l'ancienne RDA ?

[Bashogun]

Merci Flog !
Je viens de le télécharger, je pourrai le regarder tranquillement.

C koi l'ancienne RDA ?

C'est la République Démocratique d'Allemagne, c'est-à- dire l'Allemagne de l'Est qui faisait partie du bloc soviétique depuis 1945 jusqu'à la chute du mur de Berlin en 1989 et la réunification de l'Allemagne.
Bien à vous deux.

[Shed]

Bonjour la compagnie

Vendredi soir je suis tombée sur un téléfilm sur la chaine ARTE : commerce mortel", cela parlait des essais cliniques de traitements pourla SEP dans l'ancienne RDA.

Un bon téléfilm qui a montré le cheminement et les pratiques afin d'aboutir à un traitement mis sur le marche et les metho6des employées à l'époque.

Si vous avez l'occasion de le voir en replay.....

Merci pour l'info

[Naasli]

Bonjour,
Merci Flo pour l'info. Je vais essayer de le regarder en replay. Sur cette chaîne, il y a souvent de très bons reportages contrairement aux autres chaînes de télévision.
Belle journée à vous tous
Sarah

[Nostromo]

Salut Flo,

Un bon téléfilm qui a montré le cheminement et les pratiques afin d'aboutir à un traitement mis sur le marche et les metho6des employées à l'époque.

J'ai regardé hier. Alerte spoiler.

En gros c'est à la fin des années 80, c'est à dire quelques mois avant la réunification des deux Allemagne, en RDA ; un papa par ailleurs officier dans la Stasi voit sa gamine de quatorze ans se retrouver affligée d'une forme un peu agressive de sep récurrente-rémittente. A l'époque l'interféron est en pleine phase d'essais cliniques qui se montrent prometteurs mais d'autres molécules continuent à être testées. La gamine se fait enrôler à son insu comme à celui de ses parents dans un essai clinique pour l'une d'elles ; pas de bol pour elle, ce n'est pas pour l'interféron. Elle partage sa chambre d'hôpital avec une autre jeune fille, atteinte elle de neuromyélite optique et qui est enrôlée de la même façon dans le même essai.

Le papa se désespère de ce que l'état de sa gamine ne semble pas s'améliorer alors que celui de sa cothurne, si ; il finit par découvrir le pot-aux-roses et en conclure que sa fille prend le placebo alors que l'autre prend le principe actif. C'est l'aspect du film qui me gène le plus, car le propos sous-entend lourdement que si elle avait pris le principe actif proposé (qui m'a semblé en l'occurrence créé de toutes pièces pour les besoins de la fiction et par conséquent jamais commercialisé), alors son état se serait amélioré. Idem si on l'avait mise sous interféron, dont il est subtilement question lors d'une réunion d'affaires informelle : on voit des représentants de deux labos, un ouest-allemand qui propose le principe actif fictif, un suisse qui propose on ne sait quoi mais ça parle plus tard d'interféron, donc on peut supposer que l'autre labo est Biogen.

Du strict point de vue de la sep, du traitement d'une poussée violente et de l'évolution à long terme de la maladie, le raisonnement du papa est donc un poil court .

Il reste l'utilisation par certains labos peu scrupuleux (mais j'aurais aimé avoir des noms...), contre grasse rétribution et corruption des autorités médicales locales, du "vivier" de la RDA pour enrôler des "volontaires malgré eux" dans des études, ces volontaires étant introuvables à l'ouest (défiance de la population, interdiction des tests après des premiers résultats catastrophiques, ...). Le labo véreux présenté dans le film ressemble beaucoup plus à un petit labo artisanal qu'à Bigpharma, d'ailleurs.

A bientôt,

JP.

[Naasli]

Et bien voilà Jean-Philippe tu as tout résumé ! À quoi bon le regarder maintenant.
Je blague, c'est pour te taquiner !

[Nostromo]

Hé salut,

Je blague, c'est pour te taquiner !

Ah j'avais bien mis une alerte spoiler, hein .

[FLOG59200]

Salut Flo,

Un bon téléfilm qui a montré le cheminement et les pratiques afin d'aboutir à un traitement mis sur le marche et les metho6des employées à l'époque.

J'ai regardé hier. Alerte spoiler.

En gros c'est à la fin des années 80, c'est à dire quelques mois avant la réunification des deux Allemagne, en RDA ; un papa par ailleurs officier dans la Stasi voit sa gamine de quatorze ans se retrouver affligée d'une forme un peu agressive de sep récurrente-rémittente. A l'époque l'interféron est en pleine phase d'essais cliniques qui se montrent prometteurs mais d'autres molécules continuent à être testées. La gamine se fait enrôler à son insu comme à celui de ses parents dans un essai clinique pour l'une d'elles ; pas de bol pour elle, ce n'est pas pour l'interféron. Elle partage sa chambre d'hôpital avec une autre jeune fille, atteinte elle de neuromyélite optique et qui est enrôlée de la même façon dans le même essai.

Le papa se désespère de ce que l'état de sa gamine ne semble pas s'améliorer alors que celui de sa cothurne, si ; il finit par découvrir le pot-aux-roses et en conclure que sa fille prend le placebo alors que l'autre prend le principe actif. C'est l'aspect du film qui me gène le plus, car le propos sous-entend lourdement que si elle avait pris le principe actif proposé (qui m'a semblé en l'occurrence créé de toutes pièces pour les besoins de la fiction et par conséquent jamais commercialisé), alors son état se serait amélioré. Idem si on l'avait mise sous interféron, dont il est subtilement question lors d'une réunion d'affaires informelle : on voit des représentants de deux labos, un ouest-allemand qui propose le principe actif fictif, un suisse qui propose on ne sait quoi mais ça parle plus tard d'interféron, donc on peut supposer que l'autre labo est Biogen.

Du strict point de vue de la sep, du traitement d'une poussée violente et de l'évolution à long terme de la maladie, le raisonnement du papa est donc un poil court .

Il reste l'utilisation par certains labos peu scrupuleux (mais j'aurais aimé avoir des noms...), contre grasse rétribution et corruption des autorités médicales locales, du "vivier" de la RDA pour enrôler des "volontaires malgré eux" dans des études, ces volontaires étant introuvables à l'ouest (défiance de la population, interdiction des tests après des premiers résultats catastrophiques, ...). Le labo véreux présenté dans le film ressemble beaucoup plus à un petit labo artisanal qu'à Bigpharma, d'ailleurs.

A bientôt,

JP.

c'est exactement ce film !

je l'ai trouvé bien fait car par catastrophe sur le côté maladie, mais plus côté un peu policier, et magouilles

[khadija]

Merci pour la réponse à ma question Bashogun .