Bonjour Edwige,
Bravo, pour cette acceptation express. J'ai été diagnostiqué 6 mois après toi et je suis loin d'être arrivée.
Concernant ton conjoint, j'ai le même souci avec le mien. Ca moitié n'est pas malade, car elle a l'air de ce porter comme un charme. Le comportement que l'on adopte tout les 2, m'amène a oublié que je le suis. En ballade, depuis toujours je galope a coté de lui.Il fait un pas j'en fait deux.Nos ballades n'ont pas baissé de cadence et je me retrouve d'un coup rattrapée par la maladie. Je suis obligée d'un coup de m'arrêter, de souffler. La ballade repart sur ma cadence, 50m et il repart a son rythme de croisière et me sème.
Bonjour,
tout d'abord merci pour ta réponse.
Avant que j'accepte que j'étais malade je faisait comme toi, je donnais le maximum de moi même pour continuer à suivre le rythme de mon homme de mes puces.
Puis en septembre dernier, il y a eu le retour de manivelle. Je n'arrivais plus a sortir de mon lit, a tenir debout...
Du coup pour la première fois, la maladie m'a arretée et la ca a été un electrochoc.
En gros, il ne peut y croire que quelques secondes et l'oubli aussi sec. Il se protège comme il peut.Ton homme à l'air de se planquer a ça façon.
Le fait de dire qu'il ne veut pas me blesser en m'en parlant viens de lui. Il me l'a dit clairement.
Ah oui? cette réponse m'a l'air d'être, comme on dit un " Je te l'a fait à l'envers"
Effectivement je n'ai pas de souci pour parler de ma SEP comme je dis je n'ai rien à cacher et de toute façon avec la canne et le fait de boiter, les gens posent des questions donc je répond que oui j'ai la sclérose en plaques et que non ca ne m'empêche pas de vivre.
Tu as l'air de ne pas avoir de souci a aborder la maladie, ne serait-ce pas lui qui aurait de la peine a évoquer le problème ? Peut-Être que tu pourrais lui dire que cette sollicitude a ton égard n'est pas de mise?
Il est difficile d'accepter un diag. pareil, et l'impuissance qu'ils ressentent à ne pas pouvoir nous sauver doit être un terrible poids.Le forum permet un peu de les préserver. On parle, ici ,entre nous et ça suffit presque a ne plus les harceler du soir au matin. Ton homme devrait finir par l'accepter. Surtout si a coté, toi tu l'assumes.Ca devrait le rassurer.
Je voudrais juste qu'il puisse comprendre que parfois je peux avoir besoin de me reposer.
Chose que maintenant je m'accorde et que lui n'accepte pas. Du coup ca part en cacahuète car j'ai droit à:" et voila tu es encore fatiguée et du coup on va rien faire.
C'est la que je trouve dur car il juge sans savoir de quoi il parle!!!
Les hommes sont souvent plus " coeurs d'artichaut" que nous dans le fond. Ils le dissimulent mais quand il y a un gros Hic, ils ont le souffle coupé et reprennent moins vite leur respiration.
La, ce qui est déroutant pour lui c'est qu'il n'est pas directement impacté par les symptômes et qu'il se voit plus impacté que toi. Pas facile comme situation de ce voir tout petit et de te voir si costaud.
On pourrait peut être les mettre en contact lol, ils aurait pas besoin de se parler pour compatir et boire une bonne pression a notre santé